19 juin 2014
En 1976 au sujet de la PATRIE…
En 1976, dans le cadre d’un concours littéraire, un jeune collégien de 3ème a été classé lauréat national dans un concours écrit sur le thème de la « Patrie ». Le Collège Stanislas à Paris a publié la copie de cet élève dans son bulletin de la même année. Le sujet exact était : « Que signifie pour vous le mot Patrie ? »
Voici sa copie :
« Étranger, mon ami, tu me demandes ce que signifie le mot « Patrie ».
Si tu as une mère et si tu l’honores, c’est avec ton cœur de fils que tu comprendras mes propres sentiments. Ma patrie, c’est la terre de France où mes ancêtres ont vécu. Ma patrie, c’est cet héritage intellectuel qu’ils m’ont laissé pour le transmettre à mon tour.
Viens voir, étranger, la beauté des paysages de France, la splendeur des monuments édifiés par mes aïeux. Va te reposer dans le vert marais poitevin, admire les roches rouges d’Agay qui se baignent dans le bleu de la mer de Provence. Chemine simplement de Paris vers Lyon. Sur la route, près d’Avallon, l’élégance raffinée de la basilique de Vézelay fera surgir pour toi l’épopée de nos croisades. Tu arriveras plus loin au Château de la Rochepot qui donne à la région un air médiéval. N’oublie pas de visiter en Bourgogne le ravissant hospice de Beaune. Ne néglige pas le barrage de Gémissiat. Continue, regarde, réjouis-toi de tant de beauté.
Mais si la France, ma patrie, n’était que belle et aimable, mon amour pour elle ne serait pas si grand. Elle est mieux encore : intelligente et cultivée. La clarté de sa pensée, la finesse de son esprit, l’excellence de son goût te sont déjà connus. Des idées venues de France ont influencé l’humanité toute entière. Sais-tu par exemple, que la bibliothèque personnelle de Frédéric II de Prusse, conservée à Berlin, ne contient que des livres écrits en français ? Ainsi, bien au-delà de nos frontières, des hommes de France sont célèbres : philosophes, écrivains, poètes, artistes, savants. Pascal, Molière, Vigny, Delacroix, Berlioz, Pasteur : tous ont contribué à la gloire de la France.
Et vous, héros humbles et méritants, qui avez fait la France brave et fidèle, vous guerriers morts pour la patrie, comme je vous suis reconnaissant de m’avoir conservé ce précieux bien de mes ancêtres ! De Bayard à Guynemer, des premiers chevaliers aux soldats des dernières guerres, que de dévouements, que de sacrifices !
Et toi mon ami, qui es aussi comme moi une créature de Dieu, ne vois-tu pas qu’ici en France, tu es en terre chrétienne ? Les oratoires pittoresques, les calvaires aux croisées des chemins, les flèches de nos cathédrales sont les témoins de pierre d’une foi vivante. Ma patrie, bonne et pieuse, a vue naître de grands saints. Le sens missionnaire de Saint Bernard, la vertu de Saint-Louis, la charité de Saint Vincent de Paul, le zèle du Curé d’Ars sont le vrai trésor laissé par nos ancêtres. De la grande Sainte Jeanne d’Arc à la petite Thérèse, de l’épopée de l’une à la vie si simple de l’autre, je retrouve le courage et la bonté des femmes de France. Aux plus humbles d’entre elles, s’est montrée la Vierge Marie. A travers Catherine Labouré, Bernadette de Lourdes, quel honneur pour la France !
Tu comprends maintenant pourquoi, ami étranger, j’aime et je vénère ma patrie comme ma mère ; pourquoi, si riche de tout ce qu’elle me donne, je désire transmettre cet héritage. Ne crois pas que cet amour que j’ai au cœur soit aveugle. Mais devant toi, je ne dirai pas les défauts de ma mère Patrie. Car tu sais bien qu’un fils ne gagne rien à critiquer sa mère… C’est en grandissant lui-même qu’il la fait grandir. Si je veux ma patrie meilleure et plus saine, que je devienne moi-même meilleur et plus sain.
La France, ma patrie a tant de qualités que je ne saurais, ami étranger, te priver de sa douceur ; si tu sais découvrir ses charmes et ses vertus, tu l’aimeras, toi aussi. Je partagerai avec toi ses bontés et, loin de m’appauvrir de ce don, je m’enrichirai de cette tendresse nouvelle que tu lui porteras. Mais ne l’abîme pas, ami étranger, la France, ma douce patrie, ma chère mère ; ne la blâme pas, ne la pervertis pas, ne la démolis pas car je suis là, moi son fils, prêt à la défendre… »
Ce gamin écrivait en français, pensait en français et n’était pas racolé par des politiciens indignes pour des causes douteuses. Mesurez le chemin parcouru en une génération… Comment inverser la tendance et remettre la France sur les rails ?
10:00 Publié dans Combats, Europe, Méditations Purement Perso, Société, Voyages... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : patrie, france, amour, mère, fils, beauté | Facebook | |
11 janvier 2013
Le fils du chirurgien
Leçon de vie...
Un médecin est entré à l'hôpital dans la hâte après avoir été appelé pour une chirurgie urgente. Il a répondu à l'appel, a changé dès que possible ses vêtements et est allé directement au bloc de chirurgie.
Là, il trouve le père du garçon qui fait des va-et-vient dans le hall.
En voyant le médecin arriver, le papa hurle : « Pourquoi avez-vous pris tout ce temps pour venir ? Vous ne savez pas que la vie de mon fils est en danger ? Vous n'avez pas le sens de responsabilité ? »
Le médecin sourit et dit : « Je suis désolé, je n'étais pas dans l'hôpital et je suis venu le plus rapidement possible après avoir reçu l'appel… Et maintenant, je souhaite que vous vous calmiez pour que je puisse faire mon travail. »
« Me calmer ? Et si c’était votre fils, vous seriez calme ? Si votre propre fils meurt maintenant que feriez-vous ? » dit le père avec colère.
Le médecin souri encore et répondit : « Je dirai de la poussière nous sommes venus... Les médecins ne peuvent pas prolonger des vies... Nous ferons de notre mieux par la grâce de Dieu. »
« Donner des conseils quand nous ne sommes pas concernés c’est si facile… » murmura le père.
L'intervention a pris quelques heures après lesquelles le médecin sorti heureux. « Votre fils est épargné, si vous avez n'importe quelle question, demandez à l'infirmière ! »
« Pourquoi est-il si arrogant ? Il ne pouvait pas attendre quelques minutes pour que je me renseigne sur l'état de mon fils ? » a commenté le père en voyant l'infirmière après que le médecin soit partit.
L'infirmière répondit, les larmes descendant son visage : « Son fils est mort hier dans un accident de la route, il était à l'enterrement quand nous l'avons appelé pour la chirurgie de votre fils. Et maintenant qu'il a épargné la vie de votre fils, il est parti courir pour finir d'enterrer de son fils ! »
Ne JUGER PERSONNE parce que vous ne savez pas ce qu'elle traverse en ce moment…
18:15 Publié dans Blog & Lyonnaiseries, Méditations Purement Perso, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chirugien, fils, enterrement, leçon de vie, accident de la route | Facebook | |
24 novembre 2012
Le Robot detecteur de mensonges...
Un homme rentre de son travail avec un robot détecteur de mensonges.
Son fils de 12 ans rentre avec 2 heures de retard de l'école.
- Où étais-tu depuis tout ce temps ? demande le père.
- J'étais à la bibliothèque pour préparer un devoir !
Le robot se dirige vers le fils et lui assène une claque...
Le père explique :
- Mon fils, ce robot est un détecteur de mensonges ! Tu ferais mieux de dire la vérité...
- Ok... J'étais chez un copain et nous avons regardé un film : Les 10 Commandements.
Et paf ! Le robot assène de nouveau une claque au fils...
- Aïe ! Bah oui ! En fait, c'était un film porno...
Le père :
- J'ai honte de toi ! À ton âge, je ne mentais jamais à mes parents !
Et paf ! Le robot assène une baffe au père...
La mère se marre :
- Décidément, c'est bien ton fils ...
Et paf ! Une baffe à la mère...
Ah ah ah ah ah ah !!!!
00:03 Publié dans Blog & Lyonnaiseries, Rires et sourires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mensonge, detecteur, robot, père, mère, fils | Facebook | |