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19 mars 2017

S'investir dans une valeur sûre : l'amour !

Rédigé par Joseph-André Metten pour le site Theotokos

L’auteur présentera son livre « Un couple pour la vie ? » le jeudi 6 avril à Paris chez son éditeur L’Harmattan, à partir de 19 h, au cours d’une réunion-débat. Les personnes intéressées trouveront les indications utiles sur le site de L’Harmattan ou peuvent s'inscrire à l'adresse suivante : auteurs@harmattan.fr

 

Dans notre monde incertain, l’amour brille d’un éclat exceptionnel

L’environnement dans lequel nous vivons a considérablement changé depuis quelques dizaines d’années, malheureusement surtout dans le sens de la dégradation : la montée de la violence, du terrorisme, de la haine aveugle, à l’échelle mondiale ; les guerres, famines, génocides qui touchent des populations entières ; le risque nucléaire qui augmente; l’aggravation du réchauffement climatique de la planète ; les problèmes de l’Europe et, souci majeur pour beaucoup, la hausse du chômage notamment en France.

C’est dans ce contexte difficile que doit aujourd’hui se prendre la décision de constituer ou non un couple, peut-être dans la durée.

A celles et ceux qui mènent actuellement cette réflexion, nous livrons notre intime conviction qui est résolument très optimiste : plus l’environnement est préoccupant et plus la vie à deux prend tout son sens. Il y a un parallèle à faire avec le secteur de l’économie : plus le contexte financier est incertain, porteur de risque, plus il faut rechercher, tout le monde le sait, ce que l’on appelle les valeurs refuge. Eh bien, c’est exactement la même démarche qu’il faut suivre dans le monde plein d’incertitudes dans lequel nous vivons tous : la recherche des véritables valeurs refuge pouvant mettre deux êtres à l’abri de nombreux risques. Ce sont principalement la vie en couple et l’amour qui l’accompagne.

L’amour n’est pas atteint, lui, par la mondialisation et tous ses excès. Dans la période difficile que nous traversons, cette valeur refuge qu’est l’amour brille d’une lumière exceptionnelle pour les êtres qui le partagent.

S’investir dans l’amour prend une résonance encore beaucoup plus forte dans la perspective de ce que pourrait devenir notre avenir à tous : l’environnement dans lequel nous vivons va sans doute encore se dégrader dans les années à venir. Ainsi, pour rester dans la comparaison financière, la valeur Amour devrait voir «sa cote» continuer de s’apprécier.

 

Un piège à éviter dans la vie à deux : l’immobilisme

Notre expérience de vie commune nous a fait comprendre qu’il y a un piège dans lequel un couple doit absolument éviter de tomber : l’immobilisme. Avec le temps qui passe, le comportement de chacun doit impérativement évoluer. Et l’immobilisme vaincu, le bonheur de vivre à deux se renforce encore considérablement. La vie en couple, de la sorte, peut échapper à l’usure qui guette l’amour partagé. Si on n’est pas très vigilants, peuvent apparaître une monotonie dans la vie du couple, des interrogations sur l’autre, voire des doutes ou des déceptions qui pourraient fragiliser la vie à deux.

Bien au contraire, l’acceptation de deux êtres d’infléchir chacun son comportement, l’un aidé par l’autre, permet de vivre un amour renforcé et de pouvoir faire face à deux à des difficultés qui ne manqueront pas de surgir. Le couple qui accepte de modifier simultanément le comportement de l’un et de l’autre, et constate avec bonheur une amélioration, peut envisager l’avenir à deux dans la sérénité.

 

La réussite d’un couple dans la durée

Deux êtres qui envisagent de former un couple doivent, c’est notre conviction, tout faire pour que leur amour dure et rayonne autour d’eux. Nous pensons profondément que le véritable amour ne veut pas de limite dans le temps : l’amour refuse d’être bridé, il exige tout.

D’où notre recommandation principale qui s’adresse à celles et à ceux qui réfléchissent à vivre à deux est qu’ils s’engagent l’un vis-à-vis de l’autre dans la durée, si possible pour la vie.

C’est de la sorte qu’ils peuvent être le mieux armés pour faire face ensemble, dans le bonheur, à toutes les difficultés liées à un environnement chargé d’incertitudes.

L’amour entre deux êtres peut continuer à s’enrichir par un respect commun et une confiance totale l’un vis-à-vis de l’autre et, de la sorte, procurer à l’un et à l’autre, dans la durée, un grand bonheur partagé.

 

« Un couple pour la vie ? »

Cet investissement dans cette valeur sûre, ce trésor, nous pouvons en témoigner, car nous l’avons vécu, éprouvé, savouré. A travers ce livre (dont les droits d’auteur sont reversés intégralement à une Fondation de recherche contre le cancer), nous livrons les secrets de nos quarante-deux années de bonheur, malgré des épreuves familiales bouleversantes.

Notre livre « Un couple pour la vie ? » vient d’être remis au Pape François pour lequel mon épouse Susana, d’origine argentine, avait une grande admiration.

 

Joseph-André METTEN

 

26 mai 2015

Aimez-vous… Bordel de Merde !!

« L’amour ne se commande pas ! » dit-on souvent.

 

Si cette phrase est assez vraie pour ce qui est de l’amour qui relit deux êtres humains : dans une certaine mesure, on ne choisit pas celle ou celui que l’on aime. Car même si l’on choisit d’aimer cette personne et pas une autre, les défauts de cette personne et pas ceux d’une autre, au moment de la rencontre, on ne choisit pas forcément d’en tomber amoureux…

 

En revanche, cela me semble beaucoup plus faux pour ce qui est de l’amour qui se partage entre les hommes et les femmes… En effet, cet amour-là doit se décider, se travailler, se cultiver et cet amour-là, on l’appelle justement « le respect ou la bienveillance ». C’est une disposition entretenue, une vertu.

 

« Aimez-vous les uns les autres. » disent les sages. Mais force est de constater que nous avons toujours plus de facilité pour « les uns » que pour « les autres »… Pourtant cela serait tellement bon !

 

Notre vie est faîte de périodes joyeuses auxquelles succèdent des moments de déceptions et de blessures, des moments de confiance et des moments de défiance… Mais mes réactions face aux événements du quotidien sont-elles justifiées ? Ai-je toujours raison d’agir comme ceci ou comme cela ?

 

Je ne sais pas… Mais ce qui est sûr c’est qu’il faut dépasser la confiance naïve et la suspicion meurtrissante pour enfin accueillir les autres avec une bienveillance tendre, voulue, réfléchie… comme je voudrais moi-même l’être…

 

Et la bienveillance m’oblige… Oui, la bienveillance m’oblige à croire en l’Homme, à croire en la bonté de l’Homme... Cela ne m’interdit pas d’observer et d’analyser… mais cela me demande d’oser… d’oser la confiance… Cela me demande d’oser l’amour… Oui, d’oser l’amour avant la haine.

 

Car la haine est toujours inutile, elle détruit plus qu’elle ne fait avancer le monde. Et c’est d’amour que le monde a besoin… et nous en premier ! Vaste Programme ! Mais tellement plus heureux…

 

Aimez-vous… Bordel de Merde !!

 

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27 mars 2015

Juste avant le bonheur - Agnès Ledig

Juste-avant-le-bonheur.jpgJe viens de finir la lecture de « Juste avant le bonheur », roman paru en 2013 sous la plume d’Agnès Ledig aux Éditions Albin Michel et reparu récemment chez Pocket. Ce roman, acheté un peu par hasard (oui j’avoue, le seul mot « Bretagne » dans le résumé m’y a poussé), m’a arraché plus d’un sourire, quelques éclats de rire et fait aussi verser quelques chaudes larmes... Un joli coup de cœur que je voudrais vous conseiller… et même vous recommander…

 

4ème de couverture Pocket

Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fée. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d'une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui sourire. Ému par leur situation, un homme les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. Tant de générosité après des années de galère : Julie reste méfiante, elle n'a pas l'habitude. Mais pour Lulu, pour voir la mer et faire des châteaux de sable, elle pourrait bien saisir cette main qui se tend...

« Un hymne à l'espoir qui sonne juste comme une expérience vécue... Un livre poignant, ou le malheur n'a pas le dernier mot. »  Le Figaro Magazine

 

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Dans cette histoire, improbable à priori, l’auteure parle avec justesse de relations humaines, de tendresse, de résilience et de coalescence, du bien que peut faire une simple attention, si petite soit-elle, et du bénéfice de tendre la main gratuitement pour s’entraider. Bien-sûr, cela ne nous protège en rien des épreuves de la vie et de ce qu’il peut nous arriver dans la vie, mais être soutenu permet de continuer à avancer car de toute façon on ne peut pas faire autrement.

Dans ce roman, Agnès Ledig met le doigt sur nos propres capacités à se relever du « pire » et sur ce qui fait mal à notre époque : le manque d'empathie et de compassion. C'est chacun pour soi. Alors quand une personne nous tend la main, simplement, nous avons du mal à l'attraper parce que nous ne la voyons pas ou que ça ne peut pas être sincère, plus maintenant. Et comment agissons nous face au malheur des autres ? Pas le temps, chacun sa vie ?

L’auteure ose également un regard sur les hommes qui mérite de s’y arrêter. Au début Julie se méfie d’eux (le père de son fils qui s’est défilé, son père qui l’a chassé, son chef qui la harcèle…), puis découvre que Paul et son fils Jérôme (veufs tous les deux) sont bien différents de l’image qu’elle avait des hommes que la vie lui avait donné pour modèles... Et que la vraie bonté peut encore exister… Enfin, elle aborde, et avec pudeur et maîtrise, des sujets graves et des sujets plus tabous (oui je sais, mais non je ne dirais rien) mais reste toujours crédible.

 

L’histoire :

 

Julie est caissière dans un supermarché et élève seule son petit garçon, Lulu, unique rayon de soleil d’une vie déjà difficile. Enceinte après une soirée trop arrosée, Julie n’a trouvé aucun réconfort auprès d’un père autoritaire qui l’a mise à la porte et une mère qui l’a laissé faire. A 20 ans seulement elle subit la pression de son supérieur qui la harcèle : horaires jamais pratiques, accusations sans preuves, menaces, salaire dérisoire… et il n’hésite pas non plus à user de son pouvoir de petit chef pour lui faire des avances. Ces conditions de « travail » lui permettent à difficilement de joindre les deux bouts en fin de mois mais elle accepte de subir malgré tout, parce qu’elle a un fils âgé de 3 ans et qu’elle doit tenir... Tant pis, si elle doit y perdre sa dignité pour pourvoir à son bonheur !

« Quelle dignité ? Ça fait belle lurette que ce petit bout de femme l’a perdue, Quand c’est une question de survie, on range dans les placards les grands idéaux qu’on s’était fabriqués gamine. Et on encaisse, on se tait, on laisse dire, on subit ».

 

Elle déprime silencieusement à son poste de travail et cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fée. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui tendre la main. Alors qu’elle a encore subi les menaces de son chef, Julie laisse poindre une larme qui se veut discrète et attire l'attention d'un client, Paul, quinquagénaire aisé à nouveau célibataire qui découvre les « joies » des courses en grandes surfaces… Contrairement à la majorité des clients, il s’intéresse à elle et est ému par leur situation. Cet homme généreux et désintéressé, tente de nouer la conversation avec la jeune fille, de l’inviter à déjeuner, mais cette dernière n’y voit qu’une tentative de drague de la part d’un homme trop mûr. Seulement, à force de patience et de compréhension mutuelle, un début d’amitié se noue. En effet, Paul n’a pas besoin de femme dans sa vie. Et même si l’argent n’est pas un problème, il trimballe lui aussi son lot de casseroles… Et Paul invite Julie et son petit Ludovic à passer quelques jours de vacances dans sa belle villa de bord de mer en Bretagne. La chance serait-elle enfin en train de tourner pour Julie ?

Méfiante, elle fini par se laisser convaincre de sortir de sa grisaille, pour elle et pour son Lulu. Ils y retrouvent Jérôme, le fils de Paul, qui ne se remet pas du suicide de sa jeune femme. Et puis Lulu découvre la mer, Julie se repose et réussit même à apprivoiser Jérôme qui préférait se méfier d’elle avec ses allures étranges. Gaieté et optimisme reviennent pourtant grâce à l'attachante présence du petit Lulu et au caractère tendre et maternelle de Julie. Ces êtres cassés par la vie réapprennent à vivre au contact les uns des autres…

Mais sur le chemin du retour, un nouveau drame survient. C'est le tragique accident de voiture et Lulu meurt après un long coma. Une chaîne de soutien, d'affection et de tendresse se forme autour de Julie. Avec elle, à travers elle, des êtres désemparés tentent encore de réapprendre à vivre et de saisir une nouvelle chance.

 

« Juste avant le bonheur » : Un conte de fées moderne

 

On pourrait croire que ce roman est une pâle copie entre « Les tribulations d’une caissière », « Pretty Woman » et d’autres... Sauf qu’il n’en n’est rien… Croire cela serait faire erreur. Comme le dit notre « héroïne », la vie n’est pas un long fleuve tranquille et le calme de la Bretagne n’est peut-être qu’un instant de paix avant la prochaine tempête qui s’annonce. Et pourtant…

« Juste avant le bonheur » c’est aussi cette histoire troublante écrite avec justesse, sans fioritures, sans pathos excessif et sans prétention inutile qui nous prouve encore, s’il en était besoin, que le bonheur est à portée de bain, qu’il est possible de le ressentir, qu’il suffit presque de se servir… mais que malgré tout, cela n’enlève pas les cailloux dans la chaussure ou le sable dans les rouages… mais qu’il faut faire avec et continuer d’avancer, malgré tout.

En effet, lorsqu’une tragédie, qui n’a pas de nom, nous a emportée mais que le temps apaise la douleur, sans pour autant l’effacer, peut-on s’accorder le droit de vivre et de se sentir heureux ? Alors, oui, on n’échappe pas à quelques moments de lecture la larme à l’œil, mais cette lecture est paradoxalement revigorante car elle recentre les choses sur l’essentiel. La force des épreuves de la vie surmontées ensemble, l'espoir d'un jour meilleur et d’un nouvel amour aussi, ainsi qu'une bonne dose d'intelligence et d'humour peuvent réussir ce miracle d’accueillir le bonheur un petit matin… Reprendre son souffle et continuer à vivre, malgré tout, et se sentir heureux à nouveau, sans culpabilité. Quelle leçon de vie !

 

 

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Ne comptez pas sur moi pour vous raconter les détails, je vous en ai déjà bien trop dit... Ce serait dommage de ne pas découvrir page après page cette très belle histoire partagée avec des personnages profondément attachants et des dialogues d'une rare vivacité. Une histoire de vie, de rencontres, d’espérance, de seconde chance, de lien d’amitié profonde, de vie, de mort, de résilience et de coalescence… Un livre bourré de grâce, d’optimisme et d’énergie, qui réconcilie avec la vie, ou comment retrouver goût à la vie au contact de l'autre.... « Juste avant le bonheur » fait partie de ces (trop) rares livres qu'on a envie de rouvrir à peine refermés, tout simplement parce qu'ils font du bien !

 

Si je devais paraphraser ce roman, je dirais « Malgré la brutalité de la vie, choisit la vie ! Accroche-toi et savoure chaque instant...» ou bien « Ne baisse jamais les bras… cela pourrait être 2 secondes avant le miracle… »

 

Interviews de l'auteure...

https://www.youtube.com/watch?v=jrCa-r1RSi8#t=90

https://www.youtube.com/watch?v=NK_sAfqTk7c

 

 

 

 

 

05 août 2014

"Jeu de Cons" - Mise en Garde

Après les nominations pour se saouler la gueule, après les nominations pour se jeter à l'eau, après les nominations pour sauter d'un balcon à l'autre...

Voilà le nouveau défi à la con : Le "Fire Challenge".

Ce nouveau "jeu de cons" qui circule via Facebook vous "demande" de vous asperger d'alcool et de vous foutre le feu !! Ben voyons !!! Et puis quoi encore ???

 

J'ignore qui sont ces gros nazes suicidaires en manque de sensations mortifères qui inventent ces "jeux de cons", mais cela n'a vraiment rien de drôle ou d'amusant ! C'est même très dangereux ! Encore une fois, on peut en mourir !!

Bientôt ça sera quoi ??? Nomination pour se couper les veines ? Nominations pour se foutre une balle dans le pied ? Nomination pour se coucher sur les rails sncf ?

 

Ne suivez pas ces tendances idiotes, c'est ridicule, stupide et dangereux ! Soyez plus intelligent que cette nasse de moutons sans cervelle... Votre vie est belle et mérite d'être vécue entourée de vos proches !!

 

Je ne suis pas là pour vous donner des leçons évidemment, mais franchement, si vous vous ennuyez... Y'a plein de choses enrichissantes à faire, plein de vraies belles choses à découvrir et plein de rencontres à vivre et tant de choses et de personnes à aimer... <3 

05 juillet 2014

La fable de l’étoile de mer...

Petite parole de réconfort pour quand on vous dit que vos efforts sont vains !

 

Deux amis parcourent silencieusement une longue plage, au coucher du soleil. La mer découpe les derniers rayons rougeoyants de l’astre qui semble se dissoudre à l’horizon, tandis que l’écume clapote tendrement contre quelques rochers abandonnés. L’un des deux hommes se penche soudain.

 

Sur le sable, seule et déjà presque desséchée, une maigre étoile de mer meurt doucement, incapable de rejoindre l’eau dont elle a été rejetée par un courant trop fort pour elle. Il la saisit délicatement au bout de ses doigts et la contemple un moment. Puis il esquisse un geste pour la projeter de nouveau dans l’eau. Son ami l’interpelle alors : « À quoi bon ? Tu sais bien que la mer dépose chaque jour des milliers d’étoiles sur le sable… Pour une que tu sauveras peut-être, combien vont malgré tout mourir, parce que tu ne peux pas t’occuper de chacune ? La remettre à l’eau, c’est dérisoire, inutile, et ça ne change rien. »

 

Avec un sourire un rien amer, l’homme continue de fixer l’animal, sans trop savoir quoi faire. Et soudain, d’un grand geste puissant, il la lance le plus loin possible dans l’océan. Reprenant sa marche sous l’œil interrogatif de son ami, il commente alors : « Peu importe. Parce que, pour elle, ça change tout. »

 

19 juin 2014

En 1976 au sujet de la PATRIE…

 

En 1976, dans le cadre d’un concours littéraire, un jeune collégien de 3ème a été classé lauréat national dans un concours écrit sur le thème de la « Patrie ». Le Collège Stanislas à Paris a publié la copie de cet élève dans son bulletin de la même année. Le sujet exact était : « Que signifie pour vous le mot Patrie ? »

 

Voici sa copie :

 

« Étranger, mon ami, tu me demandes ce que signifie le mot « Patrie ».

 

Si tu as une mère et si tu l’honores, c’est avec ton cœur de fils que tu comprendras mes propres sentiments. Ma patrie, c’est la terre de France où mes ancêtres ont vécu. Ma patrie, c’est cet héritage intellectuel qu’ils m’ont laissé pour le transmettre à mon tour.

 

Viens voir, étranger, la beauté des paysages de France, la splendeur des monuments édifiés par mes aïeux. Va te reposer dans le vert marais poitevin, admire les roches rouges d’Agay qui se baignent dans le bleu de la mer de Provence. Chemine simplement de Paris vers Lyon. Sur la route, près d’Avallon, l’élégance raffinée de la basilique de Vézelay fera surgir pour toi l’épopée de nos croisades. Tu arriveras plus loin au Château de la Rochepot qui donne à la région un air médiéval. N’oublie pas de visiter en Bourgogne le ravissant hospice de Beaune. Ne néglige pas le barrage de Gémissiat. Continue, regarde, réjouis-toi de tant de beauté.

 

Mais si la France, ma patrie, n’était que belle et aimable, mon amour pour elle ne serait pas si grand. Elle est mieux encore : intelligente et cultivée. La clarté de sa pensée, la finesse de son esprit, l’excellence de son goût te sont déjà connus. Des idées venues de France ont influencé l’humanité toute entière. Sais-tu par exemple, que la bibliothèque personnelle de Frédéric II de Prusse, conservée à Berlin, ne contient que des livres écrits en français ? Ainsi, bien au-delà de nos frontières, des hommes de France sont célèbres : philosophes, écrivains, poètes, artistes, savants. Pascal, Molière, Vigny, Delacroix, Berlioz, Pasteur : tous ont contribué à la gloire de la France.

 

Et vous, héros humbles et méritants, qui avez fait la France brave et fidèle, vous guerriers morts pour la patrie, comme je vous suis reconnaissant de m’avoir conservé ce précieux bien de mes ancêtres ! De Bayard à Guynemer, des premiers chevaliers aux soldats des dernières guerres, que de dévouements, que de sacrifices !

 

Et toi mon ami, qui es aussi comme moi une créature de Dieu, ne vois-tu pas qu’ici en France, tu es en terre chrétienne ? Les oratoires pittoresques, les calvaires aux croisées des chemins, les flèches de nos cathédrales sont les témoins de pierre d’une foi vivante. Ma patrie, bonne et pieuse, a vue naître de grands saints. Le sens missionnaire de Saint Bernard, la vertu de Saint-Louis, la charité de Saint Vincent de Paul, le zèle du Curé d’Ars sont le vrai trésor laissé par nos ancêtres. De la grande Sainte Jeanne d’Arc à la petite Thérèse, de l’épopée de l’une à la vie si simple de l’autre, je retrouve le courage et la bonté des femmes de France. Aux plus humbles d’entre elles, s’est montrée la Vierge Marie. A travers Catherine Labouré, Bernadette de Lourdes, quel honneur pour la France !

 

Tu comprends maintenant pourquoi, ami étranger, j’aime et je vénère ma patrie comme ma mère ; pourquoi, si riche de tout ce qu’elle me donne, je désire transmettre cet héritage. Ne crois pas que cet amour que j’ai au cœur soit aveugle. Mais devant toi, je ne dirai pas les défauts de ma mère Patrie. Car tu sais bien qu’un fils ne gagne rien à critiquer sa mère… C’est en grandissant lui-même qu’il la fait grandir. Si je veux ma patrie meilleure et plus saine, que je devienne moi-même meilleur et plus sain.

 

La France, ma patrie a tant de qualités que je ne saurais, ami étranger, te priver de sa douceur ; si tu sais découvrir ses charmes et ses vertus, tu l’aimeras, toi aussi. Je partagerai avec toi ses bontés et, loin de m’appauvrir de ce don, je m’enrichirai de cette tendresse nouvelle que tu lui porteras. Mais ne l’abîme pas, ami étranger, la France, ma douce patrie, ma chère mère ; ne la blâme pas, ne la pervertis pas, ne la démolis pas car je suis là, moi son fils, prêt à la défendre… »

 

 

Ce gamin écrivait en français, pensait en français et n’était pas racolé par des politiciens indignes pour des causes douteuses. Mesurez le chemin parcouru en une génération… Comment inverser la tendance et remettre la France sur les rails ?

 

 

 

11 juin 2014

Amis des enfants du monde

Amis des enfants du monde

Jean Humenry

 

Refrain :

Amis, amis,

Amoureux de la vie

Nous sommes les amis

De tous les enfants du monde.

Unis, unis

Comm' les doigts de la main

Nous voulons pour demain

La paix pour tout le monde.

 

1 -

C'est pas parc' qu'on est blanc, c'est pas parc' qu'on est noir

Qu'on n' peut pas se parler, qu'on n' peut pas s'écouter

Ensemble on s' ra plus fort pour crier notre espoir

D'un monde plein d'amour, d'un monde plein de paix.

 

2 -

Si on s' connaissait mieux on pourrait s'entraider

On a les mêmes joies et les mêmes chagrins

Il y a tellement de choses dans ce monde à changer

Qu'on pourrait avancer en se tendant la main.

 

3 -

On a des différences, on peut les partager

Et même si tu vis sur un autr' continent

Je sais bien que ton cœur ne rêve que d'amitié

Je sais que dans nos veines coule le même sang.

 

 

07 mai 2014

Les œufs de Mamie

Une dame de 98 ans, sur son lit de mort, fait une dernière confidence à son mari de 99 ans qui est effondré par le chagrin.

 

« Jules, mon petit Jules, avant de fermer à jamais les yeux, je voudrais te révéler un secret. Tu vas aller au grenier, sur la 3ème poutre au fond à gauche, tu vas trouver un carton. Vas le chercher, je te le donne. »

 

Le mari, très surpris, monte difficilement au grenier, et après 5 minutes, redescend dans la chambre avec le carton. Il l'ouvre, et trouve à l'intérieur 2 petites boites ; l'une contient 3 œufs et l'autre 250.000 euros. A la vue des billets, les yeux de Jules s'illuminent...mamie,oeuf,euros,orgasme,amour

 

Puis, après 30 secondes d'intense émotion, il demande à sa Léontine :

- Dis-moi, ma tendre Léontine, c'est quoi les 3 œufs ?

- Eh bien, Jules, depuis 78 ans que nous sommes mariés, chaque fois que je n'ai pas eu d'orgasme quand on faisait l'amour, je gardais 1 œuf de poule.

Jules, pas peu fier d'apprendre qu'il n'a eu que 3 ratés en 78 ans, se sent rajeunir...

Puis il demande à Léontine :

- Et les 250.000 euros ?... C'est quoi ???

- Et bien... c'est tout simple.... Chaque fois que j'avais 12 œufs, j'allais les vendre.

 

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Tu sais que tu es de BRETAGNE quand...

bretagne,humour,breizh,gwen ha duQue tu sois breton depuis ta naissance, par mariage, par adoption, par accident, par souhait, par obligation ou de cœur (franchement tes origines champenoises, c’est une erreur de casting… Mdr !)

Tu sais que tu es de BRETAGNE quand :

 

  • * Tu te sens chez toi à chaque fois que tu y vas pour te reposer,
  • * Tu pleures en partant et que tu as hâte d'y revenir,bretagne,humour,breizh,gwen ha du,snsm
  • * La Bretagne te manque toujours lorsque tu es loin d’elle,
  • * On te dit que la Bretagne est fantastique et que tu es heureux de l’entendre,
  • * L'odeur de la criée est pour toi un parfum, le bruit des mouettes un chant, le bruit des vagues une berceuse...
  • * Tu pense que bien évidement rien n'est plus beau que la Bretagne,
  • * Tu cherches la mer à l'horizon dès que tu sors de la Bretagne,
  • * Tout le monde fait la "Hola" dans la voiture quand tu arrives « à la frontière »,
  • * Tu attends la retraite pour « rentrer chez toi »…
  • * Tes potes te demandent quand est-ce que tu t'installes en Bretagne parce que ce serait bien pour la maison de vacances / pour les we et que toi ça te fait rêver,

 bretagne,humour,breizh,gwen ha du

  • * Tu dors avec ton Gwen Ha Du sur ton lit,
  • * Tu n'as que des magnets bretons sur ton frigo,
  • * Tu accroches un Gwen Ha Du au rétro intérieur, et tu colles des autocollants « triskel » ou « à l’aise Breizh » sur le coffre de ta voiture,
  • * Tu colles du "22370" sur tes mots de passe ou tes identifiants web,
  • * Ton avatar sur skype est Mme "A l'Aise Breizh",
  • * Tu as un pendentif et des boucles d’oreilles « triskel », et que ça te semble normal,
  • * Tu envisages un ou plusieurs petits tatouages : triskel, Bzh, hermine…
    bretagne,humour,breizh,gwen ha du
  • * Dès que résonne le son du bagad, tu vibres ; le son du biniou et tu as les poils qui se hérissent ; la musique celte dans tes oreilles et tu as le cœur qui pétille… et les pieds qui te démangent,
  • * Tu as la chair de poule en écoutant résonner le « Bro gozh ma zadou »,
  • * Tout simplement tu sais ce que « Breizh ma Bro, me’gar ma Bro » veut dire et que tu as envie de le dire... (https://www.youtube.com/watch?v=1Y_M4Nl3bIw)

 

  • * Tu parles breton, ou que tu l’apprends, ou que tu veux l’apprendre,
  • * Tu dis kenavo, trugarez, nozvezh vat, gast, çui-ci, oh ma doue, a dreuz… hyper naturellement,
  • * Tu utilises naturellement des mots bretons devant tes potes qui comprennent pas et du coup t'es obligée de traduire,bretagne,humour,breizh,gwen ha du,snsm
  • * Les gens ne comprennent pas le nom de ta commune. "Ker quoi??? " ou ne se souviennent plus du nom de ton village « Ker … » Mince je sais plus la fin !
  • * Exilé, tu as un prénom unique, que vraiment personne n’a le même…
  • * Tu mets tes chaussures ou tes chaussons dans tes pieds,
  • * Pour toi un Fest-Noz c’est une soirée qui déchire et pas un festival à la noix,

 

  • * Tu connais l'histoire de la Marion du Faouët,
  • * Dans un quizz à la con sur la Bretagne, sa culture et son histoire, tu as 27/30 à la fin,
  • * Tu connais toutes les chansons de Tri Yann par cœur, ou presque,bretagne,humour,breizh,gwen ha du,snsm
  • * Tu sais que la SNSM c'est pas un énième groupe de rap déjanté mais une belle équipe de valeureux protecteurs,
  • * Tu sais que l’hermine est ce charmant petit rongeur brun en saison et blanc l’hiver avec le bout de la queue noir mais aussi l’un des signes du Gwen Ha Du,
  • * Tu sais ce qu’est le « tournoi des garçons de café »,
  • * Tu sais ce qu’est une vraie tempête,
  • * Tu écris un petit mot en breton pour souhaiter un joyeux anniversaire à ton pote breton qui habite Paris,

 

  • * Alors que l’on te dit "bretons tête de cons" tu réponds "fière de l'être" ou "couilles en plomb",
  • * Tu n’as pas peur de sortir sous la pluie,
  • * Ton nom de famille représente 3 pages du bottin de la ville de Morlaix,
  • * Tu supporte toutes les équipes bretonnes quel que soit l’opposant et quel que soit le sport,bretagne,humour,breizh,gwen ha du,snsm
  • * Lors des élections tu regardes le résultat des bureaux de vote des villages bretons que tu aimes,

 

  • * Tu enfiles ta vareuse rouge "Le Glazik" même si t'es la seule dans ton quartier à en avoir une,
  • * Tu ne jures que par Armor Lux ou St James,
  • * Tu te trimballes toujours avec des bottes et ton Cotten dans le coffre de la bagnole,

 

  • * Tu sais que tu es Breton si tu as une descente que les autres n'aimeraient pas remonter à vélo,
  • * Une bonne Krampouz « suffit » à te redonner le sourire,bretagne,humour,breizh,gwen ha du,snsm
  • * Tu connais toutes les Crêperies de ta ville et surtout la meilleure...
  • * Pour toi, les fraises sont de Plougastel... Sinon c'est pas des vraies fraises...

 

  • * Où que tu sois tu manges le pâté dans la petite boite bleue, parce que c’est le meilleur, mais que ça n’a pas le même goût qu’en Bretagne,
  • * Tu cuisines au beurre salé… uniquement,bretagne,humour,breizh,gwen ha du,snsm
  • * Alors que loin de la Bretagne tu mets 1h à trouver du beurre salé dans un magasin… ou que tu en rapportes avec toi de peur d'en manquer. Et que de toutes façons, il ne sera jamais aussi bon... car fait à la chaîne industrielle c'est pas comme celui de la ferme du coin...

 

  • * Tu pourrais manger des galettes et des crêpes à toute heure de la journée, avec plein de beurre dessus et surtout accompagné d’une bolée de cidre,
  • * Tu manges le beurre salé à la cuillère, au petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner,bretagne,humour,breizh,gwen ha du,snsm
  • * Pour toi la coquille elle se déguste avant de se lire sur un écran d'ordinateur,
  • * Pendant tes vacances sur la côte tu ferais le tour de tous les restaus pour te régaler avec un bon crustacé,
  • * Tu prépares des galettes saucisses pour l’apéro et un kouing-aman pour le goûter,

 

  • * Tu dis « Hir-Mat ! » pour trinquer à l’apéro,
  • * Tu sais cuisiner un Kig-ha-farz et que tu aimes le Kig à farz,
  • * Tu ne peux pas manger tes crêpes avec autre chose qu’une bolée de cidre,

 

  • * Tu te revendiques haut et fort comme gaulois et que tu es fière d'être Breton ou Bretonne,
  • * Pendant tes vacances en Provence alors que l’on te vante la mer Méditerranée tu répliques que la mer, la vraie, c'est celle qui vit avec ses marées, ses vagues, son écume, celle qui vient frapper les rochers… en Bretagne…bretagne,humour,breizh,gwen ha du,snsm
  • * Tu défends l’Armorique contre toute critique (il ne pleut que sur les cons, ou tu dis oui pour ne pas être envahie) Lol… il ne pleut pas plus en Bretagne qu’ailleurs !
  • * Tu «  reuz » quand on critique la Bretagne, rien ne pourra t’empêcher de l’aimer, de la défendre et de perpétuer sa culture, sa langue et son histoire…
  • * Ça t'énerve qu’on s'étonne que tu partes en vacances en Bretagne alors que soi-disant il y pleut tout le temps et que la côte d’azur c’est plus près…
  • * T'aimes pas les portiques écotaxes, et tu as un bonnet rouge dans ton placard,bretagne,humour,breizh,gwen ha du,snsm
  • * Tu parles de Nantes comme du Comté de Naoned et que pour toi la Loire Atlantique est la cinquième fille de la Bretagne. Les incultes qui prétendent sérieusement le contraire devraient mettre le nez dans leurs bouquins d'histoire ! 

 

Et non de non, tu n as pas mauvais caractère…

Tu as juste... du caractère !

 

BREIZH DA VIKEN !!!

 

Ni, Breizhiz a galon, karomp hor gwir vro ! [...]

"Nous Bretons de cœur, nous aimons notre vrai pays !"

O Breizh, ma bro, me 'gar ma bro. [...]

"O Bretagne, mon pays, j'aime mon pays."

N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed. [...]

"Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant."

 

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14 avril 2014

« Les lois controversées, c'est toujours mieux de les voter quand les gens sont en bikini ».

Madame, Monsieur,
Chers amis de la justice,


Cette phrase scandaleuse a été prononcée par Jean-Jacques Urvoas, député et président de la Commission des lois à l'Assemblée nationale. Il s'exprimait dans le journal Libération, le 7 avril à propos de la réforme pénale.

L'objectif est très clair : profiter des vacances pour voter en catimini la réforme pénale la plus dangereuse des quarante dernières années !

Mais cette réforme, l'Institut pour la Justice fait et fera tout pour la combattre.

Nous organisons déjà des réunions publiques dans de nombreuses villes pour expliquer la réforme Taubira, nous sollicitons les médias, nous avons déposé à l’Élysée une pétition qui a réuni plus de 300 000 signatures, nous avons créé le premier groupe d'opposants à ce texte avec des policiers, des magistrats, des victimes, des élus locaux.

Alors que cette loi devait être discutée en avril, la mobilisation de l'Institut pour la Justice a permis de faire reculer le gouvernement une première fois.


Mais aujourd'hui, notre mobilisation doit redoubler d'efforts car nous sommes particulièrement inquiets.

Vidéo-témoignage à écouter ICI, la réforme y est expliquée plus en détails.


Christiane Taubira a été reconduite à la chancellerie et semble vouloir passer en force. Alors que sa réforme prévoit déjà de supprimer les peines plancher contre les récidivistes, de permettre à tous les criminels, dans nos prisons, de sortir à la moitié de leur peine ou bien encore de libérer plusieurs milliers de détenus ; la garde des Sceaux a fait des annonces particulièrement graves il y a quelques jours.

Elle a déclaré qu'elle voulait « redonner de la cohérence » au texte grâce aux amendements des députés. Derrière cette expression se cache un projet effroyable.

Christiane Taubira veut que les peines de deux ans de prison ferme restent inexécutées et que la contrainte pénale (nouvelle fausse sanction prévue dans la loi) concerne tous les délits qui peuvent être punis de 10 ans de prison !!!

Sont punis de 5 à 10 ans de prison : les vols ultraviolents, le proxénétisme, les agressions armées en bande organisée contre des policiers ou les agressions sexuelles aggravées...

Voilà l'objectif. Éviter la prison à des criminels aux profils ultra dangereux !

La ministre de la justice (ou de ce qu'il en reste) incitait même, il y a quelques jours et sourire ironique aux lèvres, à une association de magistrats de prendre « d'assaut les députés et les sénateurs » pour aggraver encore cette loi criminelle.

Mais nous refusons de nous laisser faire.

Nous avons créé une page pour vous permettre d'interpeller directement votre député et exiger qu'il ne vote pas cette loi qui sera discutée très bientôt à l'Assemblée.

Notre seule chance aujourd'hui est de faire pression sur nos députés de toute urgence. Nous sommes leurs électeurs, ils doivent nous entendre.

Chaque voix compte, c'est pourquoi je vous demande de participer à notre grande action et d'écrire à votre député ICI. Cela ne prend que quelques instants.

 

Je compte sur vous.



Laurence Havel,
Secrétaire nationale de l'Institut pour la Justice

31 mars 2014

J'accuse - Michel Sardou

J'accuse !

Michel Sardou

(Lien Youtube)

 

 

J'accuse les hommes, un par un et en groupe,

J'accuse les hommes de cracher dans leur soupe,

D'assassiner la poule aux œufs d'argent,

De ne prévoir que le bout de leur temps.

 

J'accuse les hommes de salir les torrents,

D'empoisonner le sable des enfants,

De névroser l'âme des pauvres gens,

De nécroser le fond des océans.

 

J'accuse les hommes de violer les étoiles,

Pour faire bander le Cap Canaveral,

De se repaître de sexe et de sang,

Pour oublier qu'ils sont des impuissants.

 

De rassembler les génies du néant,

De pétroler l'aile des goélands,

D'atomiser le peu d'air qu'ils respirent,

De s'enfumer pour moins se voir mourir.

 

J'accuse les hommes de crimes sans pardon,

Au nom d'un homme ou d'une religion,

J'accuse les hommes de croire des hypocrites,

Moitié pédé moitié hermaphrodites,

Qui jouent les durs pour enfoncer du beurre

Et s'agenouillent aussitôt qu'ils ont peur.

J'accuse les hommes de se croire des surhommes

Alors qu'ils sont bêtes à croquer la pomme.

 

J'accuse les hommes, je veux qu'on les condamne,

Au maximum, qu'on arrache leur âme,

Et qu'on la jette aux rats et aux cochons,

Pour voir comment eux ils s'en serviront.

 

J'accuse les hommes, en un mot comme en cent,

J'accuse les hommes d'être bêtes et méchants,

Bêtes à marcher au pas des régiments,

De n'être pas des hommes, tout simplement.

 

28 mars 2014

Méditation sur le Bipartisme

J'ai trouvé ce court texte sur internet...

Je l'ai trouvé très juste...

Je vous le partage donc...

 

 

 

Un matin, en lisant le journal, je découvris avec horreur qu'une de mes mains était à droite. Jugeant la cohabitation impossible, ma main gauche coupa ma main droite.

 

L'après midi, sa culpabilité ne faisant aucun doute, ma main gauche fut condamnée à être broyée par un tribunal de mains droites.

 

Le soir, j'ai beaucoup pleuré, j'ai craché sur la politique et je me suis dit que si j'avais fait appel à ma tête j'aurais pu construire quelque chose de beau avec mes 2 mains…

25 mars 2014

Etats d'âme de Célib' (Chapitre 2)

Dernièrement, une personne de mon entourage, une personne que j’aime vraiment profondément je précise, m’a envoyé ce lien...

Euh… Comment dire… Espèce de nouille en plastique ! Cornichon à plumes ! Carambar en bois !

Voilà… C’est dit !

 

Chers amis, une fois de plus, vraiment on vous aime énormément, on vous adore plus que très beaucoup d’ailleurs… et on ne vous remerciera jamais assez de votre présence réconfortante à nos côtés. C’est vraiment très gentil de votre part de chercher à nous réconforter et d’ailleurs, soit dit en passant, heureusement que vous le faites ! Car on en a vraiment bien besoin…

Mais vous voyez, trop de sollicitude… tue la sollicitude…

 

Toutes ces gentilles choses que vous nous distillez, c’est mignon et plein d’amour, mais inconsciemment on le sait bien et on le souhaite autant que vous… Donc malheureusement, ça ne nous aide pas…

 

Eh donc… Pour en revenir à cette fameuse liste des avantages à être célibataire que vous avez trouvé sur le net et que vous nous invitez à lire (on comprend bien qu’avec cela aussi vous voudriez nous voir sourire et que l’on ne soit pas si malheureux d’être célib’…), elle est peut-être bien rigolote et pas fausse non plus… mais vous savez, ces soi-disant avantages, on les connaît. Et pour tout vous dire, on s’en moque aujourd’hui…  On en a bien profité, c’était sympa, mais maintenant on veut juste vivre autre chose…

 

Car oui, on en a marre de cette vie avec nous-mêmes…

brandade-de-morue.jpgOn en a marre de faire nos courses par lot de 2 parts à chaque fois (c’est pratiquement le même prix que la part individuelle donc ça revient moins cher, mais dans le fond on n’en voudrait qu’une de part).

On en a marre de devoir mettre une chaise sur une table pour changer l’ampoule de la cuisine.

On en a marre de passer 2h pour monter une table de nuit en kit qui au final sera bancale.

On en a marre de payer un supplément « chambre individuelle » pour cette semaine en club.

On en a marre de payer le même prix que si on était 2 dans cette chambre d’hôtel en bord de mer…

On en a marre d’être regardée de travers quand on achète 1 place pour le concert de Lola Duchemol et qu’en plus on nous demande si c’est pour faire un cadeau à notre nièce (ou notre fille tient !!!).

On en a marre de se masser les pieds nous-mêmes.

On en a marre de se gratter le dos avec un gratte-dos à manche extensible en ferraille.

On en a marre de ne pas se réveiller avec la douce odeur des croissants et du pain grillé sous le nez.Petit dej.jpg

On en a marre de ne pas se faire kidnapper à la sortie du bureau pour une surprise que « je te dis pas où on va ! »

On en a marre de n’être pas attendue le soir après une réunion exécrable.

On en a marre d’avoir la couette pour nous toute seule.

On en a marre de ne pas avoir à chercher des excuses bidons au pourquoi on a acheté cette robe importable.

On en a marre de se disputer avec notre vaisselle ou notre linge sale qui nous reprochent de ne pas s’occuper d’eux…

On en a marre de devoir trouver des excuses à la con pour justifier que nous aussi on veut poser nos congés d’été entre le 8 et le 28 août… Comment ça j’suis célib’ et sans enfants ???!!!

Etc. etc. etc. etc.…

 

Bref, on en a un peu marre d’avoir souvent la triste sensation d’être un peu la cinquième roue du carrosse…

 

Nous aussi on veut partir en « week-end à Rome tous les deux sans personne » et tant pis si pour ça faut aller déjeuner chez Belle-Maman un peu jalouse que l’on soit la préférée de son fils chéri.

vase.jpgNous aussi on veut un vase bleu tout pourri à Noël parce que le bleu ça va bien avec le tapis du salon.

Nous aussi on veut notre photo-couple sur le bureau de Beau-Papa.

Nous aussi on veut s’entendre dire « qu’on est la fille qu’on n’a pas eu, mais que c’est pas grave, car maintenant c’est un peu pareil ! »

Nous aussi on veut ramasser les caleçons et les chaussettes à l’envers dans l’appartement avant de faire une lessive.

Nous aussi on veut courir chez le fleuriste à 12h25 un dimanche midi parce qu’on va déjeuner chez Belle-Maman et qu’on a oublié que c’était sa fête aujourd’hui.

Nous aussi on voudrait vous montrer notre annulaire avec fierté parce qu’hier soir Mamour nous a enfin fait sa demande avec une bague Monoprix.

Nous aussi on veut se faire réveiller à 8h un dimanche matin par les assauts de 2 lutins (ou plus…) qui veulent des câlins et des bisous sous la couette de papa-maman. Et tant pis si Marguerite nous a réveillés à 2h du matin pour réclamer sa tétée et si Gaston nous a réveillés à 4h du matin à cause du monstre qui se cachait sous son lit…

faire-glace-chocolat.jpgNous aussi on veut commander « Une grande glace multi-Choco-Fruits… avec deux cuillères s’il-vous-plaît ! »

 

 

Nous aussi on veut une réduction « duo » pour le TGV en direction de Marseille un vendredi soir.

Nous aussi on veut s’entendre dire qu’on est « la plus belle des princesses et que même Scarlett Johansson nous arrive pas à la cheville. »

Nous aussi on veut partager notre baignoire et notre bouteille de bain moussant.

Nous aussi on veut pouvoir dire « Nan mais nous c’est pas pareil… Les fraises on les mange avec de la chantilly ET des pépites de chocolat ! »

Nous aussi on veut un horrible surnom que « Chut, faut pas que ça se sache, tu le gardes pour toi hein ? »

Nous aussi on veut avoir des private joke à deux que personne comprend…

Etc. etc. etc. etc.…

 

Bref, nous les célib’ en peine, les avantages du célibat et les inconvénients du couple, on s’en fout. Ce que l’on veut c’est construire quelque chose de grand, de beau, de vrai, de durable…  On veut réapprendre à conjuguer la vie à la première personne du pluriel au présent de l’indicatif et au futur simple…

 

celibat.jpg

 

Alors, chers amis, doux compagnons de route… Après nous avoir écouté nous plaindre et maugréer, après avoir tenté de nous consoler, après nous avoir offert votre épaule, votre cœur et vos sourires, après nous avoir offert vos paroles maladroites mais tellement pleine de votre amour profond et sincère… On voudrait juste vous demander une petite chose.

 

Plutôt que de vous chagriner avec nous, secouez-nous ! Ce dont nous avons besoin en vérité, c’est d’un peu d’action… Tirez-nous par la peau du dos et faites-nous sortir de notre canapé… Lancez-nous des défis et des paris à la con… Faites ressortir le petit grain de folie qui sommeille en nous… Faites-nous rencontrer des gens nouveaux, présentez-nous de nouvelles personnes… sans forcément organiser un « Tournez-Manège » du XXIème siècle… Parce que là on va bien se rendre compte de la supercherie… ;-)

Tournez-Menage.png

 

 

24 mars 2014

Petit retour au Val-André

Il y a quelques temps je vous racontais un lieu qui compte énormément pour moi... Pléneuf Val-André... A force d'en parler, j'ai fini par y retourner ! Je suis allée y passer quelques jours de vacances au début d'une mois de Mars. Et je vous confirme... C'était un vrai bonheur que d'y être !!!

Et donc, cela m'amène à compléter mes derniers articles... Pour vous donner mes petits conseils et informations mis à jour avec mon regard de trentenaire avertie... ;-)

 

1. Pour la balade sur le GR.34 entre Dahouët et le Val-André, finalement je vous conseille plutôt de partir du port de Dahouët... Car ainsi, vous partez d'un "petit port" faisant partit de l'histoire des grands pêcheurs. Et en rejoignant le Val-André par le Chemin des Douaniers, vous découvrez les merveilles du lieu les unes derrières les autres. Puis, au bout du chemin, sous vos yeux ébahis, le clou de la balade... La grande et belle plage du Val-André... 2,5 kms de sable fin et blanc, 2,5 kms de promenade piétonne, un front de mer qui compte parmi les plus beaux de la Côte de Penthièvre avec ses maisons de styles 1900 toutes plus splendides les unes que les autres...

 

DSC_ 576.jpg

 

 

 

2. Prenez un moment à Dahouët... Vous vous souvenez de "La 7ème Compagnie au Clair de Lune" ? Eh bien, certaines scènes ont été tournées ici, notamment la scène finale, et avec des figurants locaux... Oui, oui... Tout au bout du port... sur la dernière rampe... Voyez donc cette capture d'écran qui vous montre une image du film et une photo prise sur place... Vous voyez l'oratoire sur la gauche des images ? :-D

Capture écran Dahouët 7ème Compagnie.gif

Capture écran Dahouët 7ème Comp.gif

 

3. Pendant la balade de près de 10 à 12 kms entre Erquy et le Val-André, vous allez traverser des paysages que je trouve magnifiques mais... sur certaines sections, vos pas vous guideront sur le sable des plages... entre mer et falaises. Et à marée haute, notamment si le coefficient est élevé, le chemin devient inaccessible et vous vous retrouverez bloqué dans la nature sur des chemins non desservis par la route... Ce qui peut être gênant peut même devenir carrément dangereux si vous êtes déjà engagé sur ces sections... Car en Bretagne, la marée remonte TRÈS vite !

Donc un conseil... s'il fait beau et que vos pieds vous démangent avec l'envie de vous balader sur ce chemin... Vous avez raison, profitez-en et régalez vous... Mais à une seule condition : avant de partir, vérifier les horaires de marée sur Erquy et sur le Val-André... et ne l'empruntez qu'à marée descendante !

 

4. Quand vous vous baladez sur les chemins du GR.34, même si la voie est plutôt bien tracé, vous pouvez aussi vous repérer grâce à ce petit symbole tracé sur la pierre ou sur les arbres qui jalonnent le chemin :

DSC_ 458.jpg

5. A Dahouët, avant de partir sur le Chemin des Douaniers, faites donc un petit détour par la Chapelle dédiée à Notre-Dame de la Garde. Elle se trouve légèrement en retrait du rivage, dans la rue du Corps de Garde qui donne sur la rue du Port. Elle est toute simple, mais qu'est-ce qu'elle est belle ! Je vous mets pas de photos... Je vous propose plutôt d'y aller vous-même... :-p

 

6. Une petite envie culinaire ? Une bonne adresse pour un bon repas ? Je vous aurais bien conseillé la cuisine de ma maîtresse d'école en retraite au Val-André... mais bon la terrasse est pas assez grande... :-p

Donc du coup je vais vous donner une VRAIE bonne adresse !

LE RESTAURANT DU CENTRE

123 Rue Clemenceau

Tel : 02 96 72 20 64

Créatif et talentueux, le chef Pascal Rault, vous fera découvrir une cuisine traditionnelle faite de plats originaux et gourmand... Il aura à cœur de vous préparer des assiettes avec les plus beaux produits du moment, des produits frais issus de la pêche du jour des pêcheurs du coin ou avec ceux du marché de saison des producteurs locaux. Et cerise sur le gâteau, avec un sourire chaleureux et plein d'humour, avec professionnalisme et efficacité, le service est parfait... Et je vous dis aussi que le lieu est doux et décoré avec raffinement ? Miaaaaaam !!!!

 

18 mars 2014

Les phrases à la cons honnis par les célibataires

 

Nos ami(e)s, nos proches, on les aime... vraiment beaucoup.

 

On sait bien que lorsque l'on s'épanche sur notre solitude et notre sentiment d'incomplètude, c'est dans une bonté de cœur gratuite et sincère qu'ils nous offrent un beau panel de petites phrases, dont on se passerait bien... même si dans le fond on apprécie leur quête pour nous apporter un peu de réconfort... car on le sait bien qu'ils nous aiment...

 

Mais enfin bon... Quel(le) célibataire n'a jamais entendu ce genre de phrases, qui peuvent parfois être blessantes et sans fondement, idiotes et sans compassion... en fonction de l'état moral de notre grand cœur de célib' en peine.

Je vous propose donc une liste non-exhaustive de ces petites phrases dont on se passerait bien, ainsi que les réponses que l'on aimerait souvent bien pouvoir faire... ou des pistes pour vous permettre de répondre à ces empêcheurs de tourner en rond...

 

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« Un de perdu, dix de retrouvés ! »

Ah oui ? Parce que pour info, les 10 en question, je les ai toujours pas vu !

> autre proposition (faite par un ami) : Mais moi j'en veux pas 10... J'en veux 1 !

 

« Tu es trop difficile ! »

Parce que de vouloir un mec bien, c’est être compliquée ?

 

« Mieux vaut être seule que mal accompagnée »

Mais être bien accompagnée, c’est interdit ??

 

« Mais il faut sortir ! »

Oui tu as raison, je ne sors sûrement pas assez… Mon sport, mon groupe de prière, les soirées entre amis, les apéros en terrasse, les sorties ovs, les rencontres de covoiturage… Non t’as raison… Je vais m’inscrire aux célib’ en détresse ça me fera rencontrer du monde !

 

« Mais tu n'es pas seule, heureusement tu as nous, ton chat, ton chien… »

Ah oui c’est vrai, j’suis bête ! Mais le massage du soir, le câlin du dimanche matin, le resto, le we surprise, le p’tit dèj au lit, les fleurs etc… Pour info, j’attends toujours !

 

« Tu es bonne à marier… »

Et ça doit m’aider ? Comme si je ne m’en doutais pas…

 

« Je vais te présenter Gontrand... »

Vraiment bonne idée… Mais ça fait 4 ans que tu le dis… Et j’attends encore…

 

« Untel ne te méritait pas » / « Tu mérites mieux qu’Untel »

Ah oui ? Comment tu peux dire ça ? Lui au moins il m’a accompagnée à l’enterrement de ma cousine !

 

« Je comprend pas que tu sois encore célibataire ! »

Ça tombe bien ! Moi non plus !

 

« Ça fait combien de temps déjà ? Ouah ! Et comment tu fais ? Ça va, tu le vis bien ? »

Ben tu vois, j’hésitais entre me couper les veines ou me pendre… mais peut-être que le saut de l’ange depuis un pont ça serait plus rigolo…

 

« T’es pas trop moche pourtant. »

C’est toujours sympa ! Merci de pas me comparer à un thon…

 

« En même temps si tu t’arrangeais un peu, aussi. »

Oui, c’est vrai, je vais mettre une micro jupette, un petit haut cache-aréole et des talons de 20 cm… Là je vais attirer du maquereau…

 

« Mais alors tu fais quoi de tes week-ends ? »

Ben tu vois, je sors ma boite de kleenex et je passe mon we à pleurer devant des comédies romantiques… et en regardant les conneries de NT1 quand je suis un peu plus en forme !! Pfff !!

 

« Je t’ai pas invitée parce qu’il n’y avait que des couples. »

Ça part d’une bonne intention, oui, mais c’est tout pourri. Et ton cousin Barnabé que tu voulais me présenter, il était pas dispo, il avait son cours de ping-pong aquatique ?

 

« Oh ça va hein, calme-toi ! Y en a marre ! Ta frustration sentimentallo-sexuelle te rend aigrie. »

Et le rhume de Balthazar, et les dents de Gaspard et la diarrhée de Suzanne, et les caprices de Pétula… On en parle jamais peut-être ??? Tu te plains, je me plains ! 1 point partout, la balle au centre !!

 

« Alors ? T’as un(e) nouveau/lle copain/ine ? »

Ben oui, t’as vu tata, je suis venue seule pour ton déjeuner ! Et sinon les hémorroïdes de tonton, tu veux en parler aussi ?

 

« Ça sert à rien de chercher, il viendra tous seul / t'inquiètes pas, ça viendra quand tu t'y attendras le moins ! »

Et en attendant je fais quoi ? Je tricote des pulls pour l’Armée du Salut ?

 

« Je te crois pas, tu ment, une nana comme toi, c'est pas  possible ! »

Nan t’as raison ! J’ai un amant dans le placard et un autre dans la baignoire… Sans compter celui qui dort sur mon canapé !

 

« Tu dois avoir une vie tellement palpitante ! »

La poubelle à descendre, le balai à passer, la vaisselle à faire, du linge à laver et à repasser, des vitres à nettoyer, des courses à faire… En effet, c’est très palpitant !

 

« Tu peut avoir tous les hommes que tu veux… »

Pour la nuit ou pour la vie… C’est pas pareil !

 

« Mais ne t'inquiète pas vas, ça va venir… / Tu va trouver tu verras. »

Ah oui ? Tu es voyante maintenant ?

 

« T’as pas de chance, tu tombes que sur des… »

C’est pas des …, juste ça n’a pas marché ! Ce n’était pas le bon, c’est tout !

 

« Oh, t’inquiète pas, toi aussi tu trouveras la figurine en plastique avec qui tu finiras ta vie. »

Et le couvercle sur la marmite aussi ? Et la deuxième chaussette ?

 

« Et ne sors jamais sans être au top ! On ne sait jamais, tu peux tomber sur l'amour de ta vie ! »

Ouais ben, l'amour de ma vie, il m'aimera comme je suis ! Et si Alfred est pas capable de me trouver belle en pyjama avec le cheveu hirsute du matin... Eh bien il craint... alors bye bye Alfred... 

 

« Si tu ne t'es pas maqué d'ici 2 ans, t'auras foiré ta vie ! »

Pourquoi ? Tu t'es déjà acheté ta Rolex toi ?

 

Au final, la seul chose qui soit douce et agréable à entendre ce serait plutôt : « Je n'en sais rien si un jour tu trouveras quelqu'un parce que je ne peux pas prédire ça, mais tout ce que je peux te dire c'est que je te le souhaite de tout mon cœur. Parce que c'est génial et que tu le mérites… »

 

Parce que dire cela n'est ni un mensonge ni faire des suppositions.

 

 

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27 novembre 2013

Un doux voyage au Val-André - BONUS

 « La Pauline », c’est aussi une chanson-hommage…


Pauline est un des rares bateaux auxquels une chanson a été consacrée. Cette chanson, un hymne, a été créée par Hervé Guillemer en 1992, après lancement de la chaloupe en 1991.

Elle est devenue un classique des chants de marins : « Ho, La Pauline, c'est une chaloupe, sa carène fine est parfumée d'étoupe... », etc.

Pour l'écouter : Guillemer chante « La Pauline »

 

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Dans l'été mil neuf cent quatre-vingt-onze

Dedans le port de Dahouët

Elle est revenue frapper ses amarres

Le long des quais des terre-neuvas

 


Refrain :

Ho, La Pauline

C'est une chaloupe

Sa carène fine

Est parfumée d'étoupe

Ho, la Pauline

C'est une chaloupe

Toute vêtue de bois

Comme au temps des calfats


 

Le premier homme à lui tenir la barre

Il s'appelait Hippolyte Guinard

Propriétaire d'une bien belle coque noire

Gréée, dit-on, en lougre flambart

 


Refrain


 

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Après neuf mois de chalutage à la côte

Obligations des pilotes de port

Le modernisme, voilà la faute,

L'a obligé à changer de corps-mort

 


Refrain


 

Après la guerre, celle qu'on appelle la Grande,

Elle est vendue à l'Armor Pleubian

A un matelot qui s'appelait Lamandé

Il l'a gréée pour la campagne goémonière


 

Refrain

 


A vous autres les amis de Pauline

Je voudrais que les vents vous soient portants

Que le bateau qui est ici navigue

Merci à vous Monsieur Clochet

 


Refrain x4


 

Ho, la Pauline
C'est une chaloupe...

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Crédit Photos n°1 et n°3 : © Fondation du Patrimoine - Tous droits réservés

26 novembre 2013

Un doux voyage au Val-André - Partie 4/4

La résurrection de « La Pauline »… (Partie 4/4)

La 5ème vie de Pauline : La reconstruction

 

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Dans les années 1980, autour d'un groupe de passionnés, l’association « Une chaloupe pour Dahouët » décida de reconstruire « La Pauline » à l’identique. La recherche de témoignages permis de reconstituer le plan de voilure de la chaloupe ainsi que son plan de formes à partir de la demi-coque réalisée par Jean Kerleau, ancien charpentier de marine de Lanmodez. La coque en chêne fut réalisée au chantier Clochet de Plouguiel de novembre 1990 à juin 1991. Ainsi construite à l'identique d'une chaloupe typique de Dahouët, « La Pauline » a été mise à l'eau le 15 juillet 1991.


Depuis, elle est l'emblème du port et arbore ses couleurs sur la baie en promenant les touristes. Elle permet aussi de faire redécouvrir les qualités nautiques de ce type de flambart, dans le cadre du Centre nautique de Dahouët puis de l´association.

« La Pauline » est également présente aux grandes fêtes maritimes de Brest et Douarnenez, dans des ports plus modestes, sur les côtes anglaises ou encore à La Rochelle.

 

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« La Pauline » ressuscitée appartient aujourd’hui à l'association « Une Chaloupe pour Dahouët » (Quai des Terre-Neuvas, Port de Dahouët, 22370 Pléneuf-Val André). Cette association de loi 1901, propose diverses activités telles que sorties en mer, entretien du vieux gréement « La Pauline », apprentissage du maniement d’un bateau traditionnel, participation à des manifestations…


Depuis plus de 20 ans, l'association Pauline, une chaloupe pour Dahouët a investi dans l'entretien du bateau. Le dernier carénage en 2012 a mis en évidence des risques importants de détériorations qui nécessitent une rénovation de fond. C'est pour aider au financement de ce chantier que la Fondation du patrimoine a lancé une souscription. Les travaux ont eu lieu en 2013 et « La Pauline » a pu reprendre la mer une nouvelle fois...

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Contact :

Jérôme : 06.43.22.91.22.

Jean-Pierre DURAND (Président) 02 96 63 10 99 / 02 96 72 94 99

Mail : j.p.durand@free.fr

Site : www.lapauline.com

 

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Carte d’Identité de « LA PAULINE »

 

Dénomination : « La Pauline »

Type : bateau de pêche

Catégorie technique : patrimoine maritime

Quartier maritime : Saint-Brieuc.

Immatriculation : SB 737

Résidence : Port de Dahouët, Pléneuf-Val-André

Statut : Réplique du flambart pilote construit en 1901 par le chantier Bonne, de Kérity-Paimpol, pour Hippolyte Guinard.

Matériaux : chêne et pin

Dimensions : 

Longueur de coque haute : 9,48 m

Longueur de coque la flottaison : 8,80 m

Longueur « hors-tout » : 16,30 m (du bout-dehors à l'extrémité du gui ou bôme)

Largeur (au maître-bau) : 3,45 m

Tirant d'eau : 1,80 m

Poids de déplacement : 11 tonnes

Lest : 3,5 tonnes

Surface de voilure : 95 m2

Grand mât : 13,70 m

Mât de misaine : 10,40 m

 

 

A demain pour le Bonus...

Faites vos gammes, je vais vous faire chanter !

 

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25 novembre 2013

Un doux voyage au Val-André - Partie 3/4

« La Pauline », nom de code : SB 737 (Partie 3/4)

 

bretagne,pléneuf,val-andré,côtes d'armorNous sommes bien peu, je crois, à pouvoir se « targuer » d’être lié dans un cœur à cœur avec un hauturier qui porte notre prénom… J’ai cette chance… Je m’appelle Pauline aussi… Et ma vie se fait en parallèle de cette très belle chaloupe bretonne que l’on appelle « La Pauline ».

 

« La Pauline » est la réplique d'une chaloupe pontée gréée en flambart. Le gréement de flambart est un gréement au tiers composé de 2 mats portant foc, misaine, taillevent et hunier. Il se différencie du lougre par l'existence d'une bôme de taillevent. Il possède un arrière à tableau. « La Pauline » porte une voilure de 95 m². Cette réplique d'un bateau de pêche au chalut qui pratiquait le bornage et surtout le pilotage. Il est aujourd’hui bateau pilote de Dahouët et est protégé au titre d'une inscription.

 

Cela ne vous cause pas beaucoup ? Ne vous inquiétez pas… Je vais vous expliquer, et vous parler de Pauline… Vous allez comprendre…

 

Destin original que celui de « La Pauline » !

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Les quatre premières vies de « La Pauline »

 

1 - Chez les Pouchots de Dahouët

 

En 1899, à 33 ans, Hippolyte Guinard devient le septième pilote-lamaneur du Port de Dahouët. Il succède à son oncle dont il reprend le lougre « Saint-Sébastien ».

 

Deux ans plus tard, en 1901, il fait construire « La Pauline » (qui déjà sera immatriculée alors SB.737), sur les chantiers Bonne du Kérity à Paimpol, pour le chalutage côtier et le pilotage. « La Pauline » a des coulées arrière très fines, un petit tableau avec une légère quête et un frégatage plus important, à l´instar de « Amphitrite » (1895) et des premiers homardiers de Loguivy, gréés en bocq ou en sloop.

 

Il naviguera sur « La Pauline », avec un seul matelot. Mais le métier de pilote est peu rémunérateur - les tarifs n'ont pas changé depuis 1857 ! - et « Polyte » doit, comme ses prédécesseurs, compléter ses revenus en pratiquant le chalutage en zones réservées. Hippolyte Guinard revend donc son lougre flambart en 1910 pour faire l’acquisition d’un bateau à moteur plus rapide, un cotre plus petit nommé « Les Deux Sœurs ».

 

Si la mémoire populaire n'a pas tout à fait oublié cette période - quelques anciens racontent encore des histoires du vieux Dahouët - elles n'intéressaient plus le beau monde de la proche station touristique du Val-André. Il ne reste plus non plus de témoins directs du « Batiau à Polyte » à ce jour.

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2 - Chez les Gris d'Erquy

 

En 1910, Hippolyte Guinard revend donc « La Pauline » aux frères Pellois d´Erquy, la ville voisine. Et « La Pauline » poursuit sa carrière. C'était alors, se souvient Monsieur Le Rudulier - un marin long-courrier - « une des plus petites et des plus fines bisquines du port ». Les photos de l'époque montrent qu'on lui a laissé son gréement et son gui de flambart; elle est seulement repeinte avec un liston plus étroit. Dans le port d’Erquy elle tient compagnie à un autre flambart, la Sarcelle (SB 32) construit en 1910. Les frères Pellois semblent avoir essayé de pratiquer le bornage (de Perros-Guirec à Granville) pendant la saison d´été et la petite pêche en hiver. Jean, le « matelot patron », se trouve très vite avec un équipage réduit (six bommes la première année, dont un capitaine au cabotage, deux la deuxième). Il essaye alors de faire inscrire sa femme sur le rôle, mais elle est refusée, « ne pouvant être embarquée comme matelot ». Entre 1914 et mai 1917, la première guerre mondiale met au sec la chaloupe comme de nombreux autres bateaux de travail. Ce qui fait disparaître « La Pauline » des rôles entre 1914 et 1917. Elle ne réapparaîtra qu’en 1917 après sa vente en 1916.

 

3 - Chez les Lamandé de Pleubian

 

La chaloupe fut ainsi revendue à Eugène Lamandé, de l´Armor Pleubian en 1916, où elle fut inscrite au quartier de Tréguier en 1917 (matricule TR 693). Les rapports des gens de Dahouët avec les bretonnants de la côte d'Olva étaient très bons, surtout avec les Pleubiannais, qui fréquentaient beaucoup leur port. Ils venaient charger bien sûr des patates, mais emportaient aussi des pommes. Nombre de bateaux Dahouëtins ont fini leur carrière à Larmor et bien des équipages ou des capitaines y étaient recrutés.

 

Eugène Lamandé prend un rôle au bornage dans une zone allant de Saint-Malo à Roscoff. Mais « La Pauline » ayant trop de tirant d'eau pour les passes de Larmor, elle a du mal à rejoindre l'usine par grande marée. Aussi les « Pleubiannais » décident-ils alors de lui diminuer sa quille, d'enlever et scier les galbords et de rectifier les varangues pour remonter la quille, comme cela se faisait couramment sur un bateau « trop calant d'eau », afin de l'adapter au travail des petits borneurs de la presqu'île de Pleubian. Pour éviter une gîte trop forte à l'échouage de ce bateau profond, « La Pauline » est équipée d’un « pilhost » en Breton. Un pilhost et un billot de bois retenu par une chaîne sous la quille et par un bout sur le plat-bord, portant sur le flour (bouchain) ou les flourennou (bordés d'échouage). On agrandit également le panneau de cale pour charger le goémon et conserver le pontage d´origine. Cependant, comme à l'habitude dans cette région, le gréement du lougre fut transformé en « bocq à corne » avec une voilure aurique et un seul mât. Monsieur Croajou, de Pleubian, se souvient d’avoir navigué sur le bateau : fin, élégant, il manœuvrait bien.

 

Mais Eugène Lamandé tombe bientôt malade et meurt en 1918. Son successeur, Joseph Le Tallec, de Pleubian également, fait de « La Pauline » un goémonier entre 1919 et 1923. Puis il revendit une nouvelle fois « La Pauline ».

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4 - La petite fin de « La Pauline »

 

En 1923, le flambart devint alors un navire de l´usine d´algues de Pen Lann, la FABJP, pour le transport des algues, avec comme patron Pierre Le Meur et Pierre Le Moullec. Celle-ci fait le goémon jusqu'en 1930 environ. En 1931, elle est « mise au plain » lors de la cessation d'activité puis de la fermeture de l´usine en raison de la concurrence de l'iode et des nitrates du Chili.

 

Selon Monsieur Kerleau de Lanmodez, des goémoniers de la Rivière (estuaire du Trieux) l'ont ensuite récupérée. En 1933, « La Pauline » qui avait été « mit au plein » en pleine charge près de l´île Maudez, fit naufrage avec son dernier équipage, en talonnant une roche.

 

Ce fut là la fin de ses multiples carrières de la chaloupe de Dahouët, fin qui sonnait en même temps le glas de la navigation à voile et des derniers gréements au tiers, la fin des lougres et des flambarts.

 

Mais soixante ans plus tard, grâce à une poignée de passionnés, son sosie la ressuscitera pour une cinquième vie, renouvelant encore le type d'activités pratiquées par les voiliers !

 

A demain pour le 4ème épisode...

La résurrection de « La Pauline »… (Partie 4/4)

 

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24 novembre 2013

Un doux voyage au Val-André - Partie 2/4

Sur les pas des douaniers… (Partie 2/4)

 

En venant du cœur d'Erquy, traversez le petit village résidentiel de Caroual et rejoignez Saint-Pabu par le Chemin des Douaniers. Vous le trouverez sur votre droite à la sortie de Caroual via la rue de la mascotte qui descend vers la mer et en suivant l’impasse sur votre gauche. Arrivé sur Saint Pabu, après une halte sur cette immense et magnifique plage de sable blanc bordée de la nature verdoyante, poursuivez votre chemin des douaniers… Découvrez sur votre droite les splendides plages de la « Villa Berneuf » puis du « Nantois ». Continuez votre marche, à votre gauche, le Golf du Val-André et à droite la mer, à perte de vue. Et là vos pieds vous déposent sur la plage des « Vallées », de même beauté que ses voisines, quoique plus verdoyante et plus « sauvage ». Celle-ci pourra être l'occasion d'une petite halte baignade avant de continuer votre voyage.

 

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Poursuivez votre chemin des douaniers, longez le sentier côtier, et là, levez les yeux et découvrez « Le Verdelet », sur votre droite, à l’extrémité de la pointe côtière. Sur ce dernier éperon rocheux avant d'aboutir à notre destination, faite un tour sur vous-même pour admirer la splendeur des lieux. Face à la mer, « l’îlot du Verdelet », « caillou tombé de la chaussure de Gargantua » dit la légende,  derrière vous, une vue magnifique sur le littoral et devant vous, au bout du chemin, sur l’autre versant des rochers, notre destination, Pléneuf-Val-André.

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Figure emblématique du Val-André, « Le Verdelet » est un petit piton rocheux d’environ 80 ares devenu une réserve ornithologique sur laquelle vous pourrez apercevoir quelques cormorans, mouettes et goélands. Il est n’est accessible à pieds secs que lors des marées basses d’avril à septembre, l’accès y est interdit pendant la période de reproduction, et l'on peut alors y pratiquer le ramassage de coquillages. Mais attention à la marée qui remonte, les courants remontants sont puissants et il y a déjà eu plusieurs accidents donc renseignez-vous bien sur les horaires de marées avant de vous y aventurer...une bonne étrille ne vaut pas votre vie...

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Depuis le sentier, contournez la corniche rocheuse, pour quitter le chemin des douaniers et rejoindre la rue de la corniche et descendez les marches de l’escalier… Vous arrivez sur le Port de Piégu, le port de pêche du Val-André. Le port des gens du coin, le port des pêcheurs d’ici, le port des Pléneuviens.

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Poursuivez votre balade par le front de mer entièrement piéton, ou « Promenade de la digue ». Sur environ 2,5 kilomètres, admirez ces maisons aux façades typiques de la côte de Penthièvre, toutes plus belles les unes que les autres et héritées de la fin du XIXème siècle. Alternez avec les constructions modernes qui ouvrent la route sur votre gauche vers l’arrière vers les hauts de la cité, vers « Pléneuf »… Dépassez le Casino « La Rotonde » sauf si Partouche vous appelle pour un blackjack, l’esplanade ronde devant l’accès principale de la magnifique plage de sable blanc et fin du Val-André. Et reprenez votre balade en 1900 avec à nouveau ces maisons dignes de la belle époque.

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Au bout de la promenade reprenez la vôtre, sur la corniche, à flanc de falaises, et accédez au « Pisso ». L’anse du « Pisso », petite plage à peine plus grande qu’une crique entre les deux corniches de la Guette.

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Continuez votre marche sur le chemin des douaniers, le sentier monte légèrement vers la Pointe de la Guette au sommet de laquelle domine un Corps de Garde, également connu sous le nom de « Guette » ou de « Maisons des Douaniers ». Construit vers 1745, sur ordre de Louis XV, l'édifice de pierre a servi à abriter des soldats, les protecteurs des lieux, ainsi que des munitions et armes destinées à repousser les Anglais. De là, vous aurez un beau panorama sur la baie de St Brieuc à gauche et sur l'Anse du Pisso, la plage et la pointe du Piégu, à droite.

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Plus loin, une profonde gorge rocheuse, la Flora, mène vers le Port de Dahouët. La passe est étroite et l’accès dangereux, les rochers affleurent. Les bateaux ne peuvent accéder au port qu'à marée haute. La nuit et par mer agitée l’accès est indiqué par les feux du petit phare dit de « La petite Muette ». La passe et le port sont gardés par la statue couverte de Notre Dame de la Garde. Cet oratoire, ou édifice religieux, est relativement récent, sa première pierre ayant été scellée en 1925. Il a été érigé en l'honneur des valeureux marins-pêcheurs.

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Prolongement naturel de la commune de Pléneuf-Val-André, et situé sur une échancrure de la côte, le Port de Dahouët est fondé par des commerçants lamballais au XIIème siècle et connaît une forte activité depuis le Moyen Age. Dahouët a puisé sa richesse et son développement dans les campagnes de grandes pêches à la morue dans les Terres-Neuves et en Islande dès le XIIème siècle et jusqu’à la seconde moitié du 19ème siècle. Ces grandes pêches, qui voyaient partir les marins pour des horizons lointains et sur de longues périodes, ont contribué à façonner le visage actuel de Dahouët, en apportant richesse et prospérité aux armateurs qui y construisirent leurs maisons. Aujourd'hui, la rue des Islandais et le quai des Terre-Neuvas sont encore là pour en témoigner, et le bruit de cette épopée résonne encore...

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Jusqu'au début du XIXème siècle, les quelques maisons, le four à chaux et le moulin à marée qui occupaient le site étaient léchés par les eaux de la marée montante. Ce n'est qu'à partir de 1822 que de véritables installations portuaires furent érigées, cale et quais étant presque inexistants auparavant. Au cœur de ce petit port de pêche, où rentrent encore régulièrement des bateaux au pont chargé de poissons, crustacés, praires et coquilles Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc, entouré de maisons de pierre, s’abrite désormais un bassin à flot à l'usage des plaisanciers et des villas modernes ont poussé sur des collines ayant préservé leur cadre de verdure.

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Voilà je m’arrête là après ce beau voyage à vos côtés.

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Ah si, une dernière chose !!

Même si je sais que déjà vous avez envie de revenir ici, ne quittez pas « Pléneuf-Val-André » sans avoir goûté et sans avoir mis dans votre sac quelques succulentes « sucettes du Val-André »

(« Les Sucettes du Val-André », Delphine et Laurent Emery, 137, rue Clemenceau, ouvert 7j/7, Tél.02.96.32.93.93. http://www.sucettesduvalandre.com)

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C'était là mon invitation à rejoindre ce petit coin de paradis où le bonheur n’est jamais très loin...

J’ai envie de dire encore : « Qui vient en ces lieux enchanteurs, n’en repartira jamais vraiment complètement ».

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Allez, avec mon amie la mouette,

on vous dit... à bientôt au VAL-ANDRÉ !

 

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A demain pour le 3ème épisode...

« La Pauline », nom de code : SB 737 … (Partie 3/4)


23 novembre 2013

Un doux voyage au Val-André - Partie 1/4

Vous êtes arrivés ! (Partie 1/4)

 

Pour vous mettre en appétit... Petite vidéo du bonheur !

 

De la plage d’Erquy au port de Dahouët, telle une belle randonnée à flanc de falaises, suivez-moi sur les chemins du Val-André… Je vais essayer de vous faire aimer ce coin de nature si beau. J’ai envie de dire : « Qui foule ces lieux enchanteurs en restera marqué à tout jamais ».

 

Située à environ 25 kilomètres de Saint-Brieuc et 15 kilomètres de Lamballe, la station balnéaire de Pléneuf-Val-André marque le cœur de la côte d'Émeraude, qui s'étend approximativement de Saint-Brieuc, à l’ouest, à la pointe du Grouin, dans les environs de Cancale, à l’est. Si le Val-André peut se targuer de posséder l'une des plus agréables plages de sable fin des Côtes d'Armor, Ce village balnéaire représente également un lieu idéal pour la randonnée, un lieu propice au doux repos et au réveil des sens.

 

Les plus anciens vestiges de Bretagne qui furent retrouvés dans cette région datent de plus de 200 000 ans et ont été découverts dans la falaise surplombant le petit port de Piégu. Quelques rares vestiges d'une occupation à l'âge de la pierre et du bronze veulent démontrer que Pléneuf a vu fouler son sol par quelques hommes préhistoriques… Astérix et Obélix.gifMais comme sa belle voisine Erquy (probable « village d'Astérix et Obélix »), Pléneuf-Val-André a surtout été traversée par des voies romaines et ses hauteurs furent occupées à l'époque par un camp militaire. Sa véritable existence ne commencera toutefois, comme presque tous les villages d'Armor, qu'à l'arrivée des Bretons, à partir du Vème siècle de notre ère. Le petit hameau local fut nommé « Plou Nevez » (peuple nouveau) par les romains et il se développera lentement au fil des siècles.

 

Toutefois, tout ne commence vraiment, ou presque, qu’en 1853 avec l’achat d’un tout premier terrain par l'Amiral Charner, puis en 1857 avec la construction d’un manoir et d’une chapelle sur des terrains alors proches de dunes. Une des principales rues porte son nom et son patrimoine est devenu par achat en 1954, le parc de l'Amirauté ; et enfin en 1880, lorsque Charles Cotard, collaborateur de Ferdinand de Lesseps, découvre une belle et grande plage de sable fin, nommée à cette époque « Le Val en Dret ». Bâtisseur inlassable, il entreprend de faire de ce large vallon aboutissant à une mer couleur bleue émeraude, une station balnéaire à l'égal de ses prestigieuses voisines de la côte d’Émeraude. En quelques années, villas et hôtels vont sortir de terre le long d’un front de mer piéton et bordés par plus de 20 allées ou petites rue, rejoignant le front de mer au boulevard. Puis de nouvelles constructions verront le jour petit à petit, en cascade, jusqu'au bourg de Pléneuf. La station, devenue entretemps « Le Val-André », verra ensuite son nom fusionner avec celui de son centre administratif. On se souviendra notamment de l’emblématique « Grand Hôtel du Val-André », qui, après plus d’un siècle d’existence hôtelière (il a été construit à la fin du XIXème siècle) a finalement fermé ses portes pour être détruit et être bientôt remplacé par une résidence de luxe.

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Cette petite ville de 3 700 habitants se divise en trois parties. La station balnéaire du Val-André en demeure la plus réputée. Il est vrai que sa grande plage de sable fin a de quoi réjouir les amoureux de la bronzette ou des châteaux de sable. Du casino au golf, les loisirs y sont également nombreux et variés. Dahouët, port de plaisance, constitue un second aspect de la commune. Il s'agit de l'ancien port des Terre-Neuvas, ces marins pêcheurs qui partaient pour de longs mois pêcher la morue en Terre Neuve. Le port du Dahouët propose une ambiance différente, avec ses vieilles maisons de granit, ses restaurants et ses quais propices à la promenade Enfin, Pléneuf, bâtie aux Vème et VIème siècles, renferme le centre administratif de la ville.

 

Le Val-André se caractérise aussi et surtout par sa côte ouverte et déchirée le long de laquelle s’ouvre le chemin des douaniers, qui permet de faire de belles randonnées de bord de mer fort agréables. La vue panoramique qu'offre ce site naturel donne un premier aperçu des falaises escarpées et de l'eau, aux couleurs magnifiques, de la côte d'Émeraude.

 

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A demain pour le 2ème épisode...

Sur les pas des douaniers… (Partie 2/2)