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26 avril 2008

Du devoir de travailler ensemble

Au sein de l'UMP, du PS, et même au sein du Mouvement Démocrate (qui prône pourtant le travail transpartisan ...), certaines personnes pensent qu'elles ne peuvent et ne doivent travailler qu'uniquement avec des personnes de leur famille et que les personnes de cette famille qui n'adhéreraient pas complètement à leur interprétation des choses seraient à exclure du débat et de cette famille.

Je ne le crois pas, je ne le pense pas, je ne le veux pas.

Partant de cet affligeant constat, je me fait la reflexion suivante : Parce que nos engagements politiques ne seraient pas de la même couleur, nous ne pourrions pas nous parler et réfléchir ensemble avec courtoisie ?

Je ne le crois pas. Ce que je pense, c'est que l'on soit adhérant, militant ou élu, au nom d'un parti ou d'un autre, nous restons des hommes et des femmes debouts avec nos convictions et nos espérances. Et en cela, quelles que soient nos couleurs (PS, UMP, Mouvement Démocrate ou autre), nous devons nous respecter et travailler ensemble pour construire un quotidien plus agréable et plus facile pour TOUS.

Cet affrontement stérile d'un camp contre l'autre, m'insupporte ; cette manie perpetuelle de certains élus de défaire systhématiquement ce que d'autres ont fait avant eux parce que d'un autre parti, m'agace ; cette habitude du rejet systhématique des propositions du parti adverse, m'énèrve. Oui, j'en ai marre que l'on juge les choses et les gens en fonction de leur couleur. Et j'en ai marre aussi que l'on regarde et étudie les faits politiques au travers du prisme du bipartisme. Je voudrais que l'on ouvre les yeux et notre esprit pour regarder les faits pour ce qu'ils sont dans leurs ensemble, en ayant ôté les étiquettes.

Pour ma part, le plus important en politique, c'est QUI l'on est, et ce que l'on fait vraiment sur le terrain pour nos concitoyens.

Et même si certaines personnes pensent que c'est politiquement incorrect de dire et écrire ce qui va suivre, alors qu'elles sont d'accord pour le penser aussi, je me refuserait à la langue de bois et à l'hypocrisie. Je le pense, donc je le dirais. Devoir de franchise.

Ainsi, à titre personnel, je vote pour des idées et j'élis des hommes et des femmes. Je ne veux obéïr à aucun diktat d'un quelconque appareil politique, je ne voterais jamais de manière automatique. Je n'obeïs qu'à ma conscience de femme libre. Mon bulletin dans l'urne est celui qui donne une voix à une personne à qui je fais confiance pour porter quelques unes de mes valeurs, poser des actes en accord avec mes principes, et mettre en place ou poursuivre des projets que je juge aller dans le bon sens pour l'intérêt de la société d'aujourd'hui.

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