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12 octobre 2008

Michael Connelly (2)

Créance de Sang

Paru pour la première fois en 1998 sous le titre original de « Blood Work ».

41PWG4KZZML__SL500_AA240_.jpgComme je le disais dans un précédent billet, si tous les romans de Michael Connelly que j’ai lu m’ont captivé, celui-ci m’a particulièrement plût car en plus d’être bien écrit, de faire la part belle à l’aventure et au suspense, il fait plus qu’allusion au don d’organe. Et parler de ce sujet est pour moi très important. Non pas qui j’y ai été confronté à titre personnel, mais j’ai eu maintes fois l’occasion de rencontrer des transfusés, de lire leurs témoignages, et de me documenter sur la question et donc … d’y réfléchir. Et je souhaite que vous aussi, vous y reflechissiez ...

D’ailleurs, petite parenthèse, s’il devait un jour m’arriver quelque chose de triste et que Dieu me rappelle à lui plus tôt que prévu, je souhaite faire don de mes organes … Si cela est possible, que cela soit fait … Je souhaite offrir la possibilité à quelqu’un de vivre à travers moi.

Je vous disais donc que ce roman de Michael Connelly est passionant ...

Petit résumé pour attiser votre curiosité : « L’ex-agent du FBI, Terry McCaleb, est à peine remis d’une greffe du cœur quand une inconnue, Graciela Rivers, vient le voir sur le bâteau où il se repose et le somme d’enquêter sur la mort d’une certaine Gloria Torres, abattue à bout portant et de sang froid par un tueur masqué, dans une épicerie d’une banlieue de Los Angeles. Agacé par l’aplomb de la jeune femme, McCaleb refuse. Mais Graciela insiste et se trouble. Elle lui révele alors que Gloria Torres n’est autre que sa propre sœur, et que c’est son cœur à elle, qui bat sous l’énorme cicatrice qu’il a encore en travers de sa poitrine … Cette enquête, Terry McCaleb la lui doit, quitte à risquer une nouvelle fois sa vie … »

Introduction : « C’est à Raymond qu’étaient allées ses dernières pensées. Elle le verrait bientôt. Il ouvrirait les yeux comme il le faisait toujours et son accueil serait enlaement qui réconforte et soutient. Elle sourit, et Mr Kang lui sourit en retour : c’était pour lui qu’elle était belle, il le croyait. Tous les soirs il lui souriait, et jamais il n’aurait cru que, pensées et sourires, elle ne songait qu’à Raymond, qu’à cet instant à venir. Le bruit de la sonnette qui tinte dans son dos, quelqu’un a ouvert la porte, est entré dans sa conscience, mais à peine. Elle a les deux dollars et les lui tend par-dessus le comptoir. Mais il ne les prend pas. Ses yeux, elle le remarque, ne la regarde plus. Mr Kang observe la porte. Et ne sourit plus. Il ouvre un rien la bouche pour dire un mot qui ne veut pas sortir. Une main lui enserre l’épaule, par derrière. Le contact glacé de l’acier sur sa tempe gauche. Une pluie de lumière déferle dans ses yeux. Aveuglante. Alors elle apercoit le doux visage de Raymond. Puis tout vire au noir. »

Bonne Lecture !

Et revenez me dire ce que vous en avez pensé, si vous avez aimé ... J'en serait ravie !

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