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10 novembre 2008

Prière du Soir : Rentrer chez Dieu

Shalom.jpgA l'origine ce texte est prévu pour rendre hommage à nos morts ou pour fêter nos proches qui nous quittent pour rejoindre la maison de notre Seigneur.

Et je trouve ce texte vraiment beau.

Malgré tout, je trouve aussi  que ce texte est tout autant adapté pour faire office de "déclaration de confiance" ou de "déclaration d'amour" à Dieu.

Avec ce texte, les mots sont là, c'est un témoignage de notre envie de s'en remettre à Dieu.

 

Rentrer chez Dieu

Robert Lebel

 

 

Rentrer chez Dieu ...

Comme on rentre chez soi

 

Au bout de chaque jour,

Au bout de nos voyages,

Et trouver près de Lui

Le repos de son coeur.

 

Apprendre auprès de Lui

Ce que veut dire Aimer ...

Et rallumer ce feu

Qu‘Il est venu répandre.

 

Savoir Lui dire merci,

Et demander pardon,

Et L'embrasser sans crainte

À la face du monde !

 

Chercher dans Son regard

À se perdre sans fin ...

Silence bienheureux

Des gens simples qui se comprennent.

 

Tristesse et joie de l'âme,

Angoisse et espérance,

Passions et inquiétudes ...

Tout, tout passe dans nos yeux.

 

Il sait tout, c'est vrai.

Il voit tout.

Pourtant ...

Il attend que nos cœurs

Se posent dans le Sien.

 

Rentrer chez Dieu ...

Comme on rentre chez soi.

 

Fatigués, consumés,

Mais capables d'aimer.

 

Être là ... Juste être là ...

Laisser tomber les bras ...

Et puis se laisser prendre

Quand Il ouvre les siens.

 

Je T'aime, Dieu,

je T'aime,

Plus loin que tout amour,

plus fort que toute faute.

 

Et je me sais aimé,

Non pas tout seul, non,

Mais bien avec tous ceux et celles

Que Tu m'as confiés.

 

Ils sont là à mes côtés,

Et je Te les apporte :

Qu'ils entrent, eux aussi, auprès de Toi,

Comme on rentre chez soi ...

 

 

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09 novembre 2008

Récréation

Allez , Clap, Clap  C'est la récréation !

08 novembre 2008

J'ai fait un rêve aujourd'hui

I Have a Dream

Martin Luther King

 

_45178085_17d333ae-0c73-4b24-96cf-65b0e17a3c99.jpgIl y a cent ans, un grand américain, qui jette sur nous aujourd'hui son ombre symbolique, a signé la Proclamation d'Émancipation. Cet arrêté d'une importance capitale venait porter lumière, comme un phare d'espoir, aux millions d'esclaves Noirs marqués par les flammes d'une injustice foudroyante, et annonçait l'aube joyeuse qui allait mettre fin à la longue nuit de la captivité.

Mais un siècle plus tard, nous devons faire le constat tragique que les Noirs ne sont pas encore libres.

Un siècle plus tard, la vie des Noirs reste entravée par la ségrégation et enchaînée par la discrimination.

Un siècle plus tard, les Noirs représentent un îlot de pauvreté au milieu d'un vaste océan de prospérité matérielle.

Un siècle plus tard, les Noirs languissent toujours dans les marges de la société américaine, des exilés dans leur propre terre.

Alors nous venons ici aujourd'hui pour dramatiser notre condition effroyable.

Nous venons à la capitale de notre nation pour demander, en quelque sorte, le paiement d'un chèque. Quand les architectes de notre république écrivirent les textes magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d'Indépendance, ils signèrent un billet à l'ordre de chaque américain. C'était la promesse que chacun serait assuré de son droit inaliénable a la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur.

Il est aujourd'hui évident que l'Amérique a manqué à cet engagement quant à ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l'Amérique a passé au peuple Noir un chèque qui revient marqué "sans provisions". Mais nous ne saurons croire que la banque de la Justice a fait faillite. Nous ne saurons croire qu'il n'y a plus suffisamment de provisions dans les grands coffres d'opportunité nationaux. Alors nous venons exiger paiement contre ce chèque, paiement sur demande des richesses de la liberté et de la sécurité que procure la justice. Nous venons également à cet endroit sacré pour rappeler à l'Amérique l'urgence absolue du moment. Ce n'est pas le moment de prendre le luxe de laisser calmer les esprits, ni de nous laisser endormir par une approche gradualiste. Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour prendre le chemin ensoleillé de la justice raciale. Il est temps d'ouvrir les portes de l'opportunité à tous les enfants de Dieu. Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants de l'injustice raciale jusqu'au rocher solide de la fraternité.

Que la nation ne tienne pas compte de l'urgence du moment, qu'elle sous-estime la détermination des Noirs, lui serait fatal. Cet été étouffant du mécontentement légitime des Noirs ne prendra fin qu'à l'arrivée d'une automne vivifiante qui amènera liberté et égalité. L'année 1963 n'est pas une fin, mais un début. Ceux qui veulent croire que les Noirs seront satisfaits seulement de s'exprimer avec force auront un fâcheux réveil si la nation revient aux affaires habituelles comme si de rien n'était. L'Amérique ne connaîtra ni repos ni tranquillité tant que les Noirs ne jouissent pas pleinement de leurs droit civiques. Les orages de la révolte continueront à secouer les fondations de notre pays jusqu'au jour où la lumière de la justice arrivera.

Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, qui est sur le point de franchir le seuil de la justice. En luttant pour prendre notre juste place, nous ne devrons pas nous rendre coupables d'actes injustes. Ne buvons pas de la coupe de l'amertume et de la haine pour assouvir notre soif.

Nous devons toujours conduire notre lutte dans un haut souci de dignité et de la discipline. Nous ne pouvons pas laisser notre protestation créative dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons atteindre ce niveau exalté où nous opposons à la force physique, la force de l'âme. Le militantisme merveilleux qui a pris la communauté noire ne doit pas nous amener à nous méfier de tous les Blancs, puisque beaucoup de nos frères Blancs, on le voit par leur présence ici aujourd'hui, se sont rendus compte que leur destin est lié au nôtre, et que leur liberté dépend étroitement de la nôtre. Nous ne pouvons pas marcher seuls.

Et quand nous marchons, nous devons jurer d'aller toujours de l'avant. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents des droits civiques, "Quand serez-vous satisfaits ?" Nous ne saurons être satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans les motels des routes ni les hôtels des villes. Nous ne saurons être satisfaits tant que les Noirs ne peuvent bouger que d'un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne saurons être satisfaits tant qu'un Noir du Mississippi n'a pas le droit de voter et qu'un Noir à New York ne voit rien pour lequel il peut voter. Non, non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchaînera comme les eaux, et que la rectitude sera comme un fleuve puissant.

Je ne suis pas sans savoir que certains d'entre vous arrivent ici après maintes épreuves et tribulations. Certains d'entre vous viennent directement des cellules étroites de prison. Certains d'entre vous viennent des régions où votre quête pour la liberté vous a laissés meurtris par les orages de la persécution et renversés par le vent de la brutalité policière. Vous êtes les vétérans de la souffrance créative. Persévérez dans l'assurance que la souffrance non-méritée vous portera rédemption.

Retournez au Mississippi, retournez en Alabama, retournez en Géorgie, retournez en Louisiane, retournez dans les ghettos et quartiers pauvres de nos villes du Nord, en sachant que cette situation, d'une manière ou d'une autre, peut être et sera changée. Ne nous complaisons pas dans la vallée de la désespoir.

Je vous dis aujourd'hui, mes amis, que malgré les difficultés et les frustrations du moment, j'ai quand même fais un rêve. C'est un rêve profondément enracinée dans le rêve américain.

J'ai fait un rêve, qu'un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de sa croyance : "Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux."

J'ai fait un rêve, qu'un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.

J'ai fait un rêve, qu'un jour même l'état de Mississippi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.

J'ai fait un rêve, que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère. J'ai fait un rêve aujourd'hui.

J'ai fait un rêve, qu'un jour l'état de l'Alabama, dont le gouverneur actuel parle d'interposition et de nullification, sera transformé en un endroit où des petits enfants noires pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et sœurs.

J'ai fait un rêve aujourd'hui.

J'ai fait un rêve, qu'un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivelée, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.

Ceci est notre espoir. C'est avec cet espoir que je rentre au Sud. Avec cette foi, nous pourrons transformer les discordances de notre nation en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révoltons pour la liberté ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres.

Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Mon pays, c'est de toi, douce patrie de la liberté, c'est de toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pèlerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse."

Et si l'Amérique veut être une grande nation, ceci doit se faire. Alors, que la liberté retentisse des grandes collines du New Hampshire. Que la liberté retentisse des montagnes puissantes de l'état de New York. Que la liberté retentisse des hautes Alleghenies de la Pennsylvanie !

Que la liberté retentisse des Rocheuses enneigées du Colorado !

Que la liberté retentisse des beaux sommets de la Californie !

Mais pas que ça, que la liberté retentisse des Stone Mountains de la Georgie !

Que la liberté retentisse des Lookout Mountains du Tennessee !

Que la liberté retentisse de chaque colline et de chaque taupinière du Mississippi !

Que la liberté retentisse !

Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir, "Enfin libres ! Enfin libres ! Dieu Tout-puissant, merci, nous sommes enfin libres !".

 

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07 novembre 2008

Europe et MoDem

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L'Europe de demain est en marche ...

logoMoDem.jpgLe Mouvement Démocrate sort ses clémentines et ses crayons, réunit ses militants … et prépare ...

SON PROGRAMME POUR LES EUROPEENES de Juin 2009.

L’Europe de demain, c’est avec vous, c’est avec nous, et  c’est surtout avec nous tous et surtout pas sans vous !

Le Mouvement Démocrate a donc mis en place un site internet collaboratif : http://www.democrates-en-europe.eu

Nous sommes tous invités à le visiter, à poster … 268293792.jpgà le faire vivre de toutes nos idées !

Toutes nos idées, toutes nos envies sont les bienvenues, des idées les plus farfelues aux idées les plus sobres … faisons preuves d’audace … postons !

L’europe de demain est en marche … avec nous !

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06 novembre 2008

I have a dream

In 1950's America, the equality of man envisioned by the Declaration if Independence was far from a reality. People of color — blacks, Hispanics, Asians — were discriminated against in many ways, both overt and covert. The 1950's were a turbulent time in America, when racial barriers began to come down due to Supreme Court decisions, like Brown v. Board of Education; and due to an increase in the activism of blacks, fighting for equal rights.

220px-Martin_Luther_King_Jr_NYWTS.jpgMartin Luther King, Jr., a Baptist minister, was a driving force in the push for racial equality in the 1950's and the 1960's. In 1963, King and his staff focused on Birmingham, Alabama. They marched and protested non-violently, raising the ire of local officials who sicced water cannon and police dogs on the marchers, whose ranks included teenagers and children. The bad publicity and break-down of business forced the white leaders of Birmingham to concede to some anti-segregation demands.

Thrust into the national spotlight in Birmingham, where he was arrested and jailed, King helped organize a massive march on Washington, DC, on August 28, 1963. His partners in the March on Washington for Jobs and Freedom included other religious leaders, labor leaders, and black organizers. The assembled masses marched down the Washington Mall from the Washington Monument to the Lincoln Memorial, heard songs from Bob Dylan and Joan Baez, and heard speeches by actor Charlton Heston, NAACP president Roy Wilkins, and future U.S. Representative from Georgia John Lewis.

King's appearance was the last of the event; the closing speech was carried live on major television networks. On the steps of the Lincoln Memorial, King evoked the name of Lincoln in his "I Have a Dream" speech, which is credited with mobilizing supporters of desegregation and prompted the 1964 Civil Rights Act. The next year, King was awarded the Nobel Peace Prize.

The following is the exact text of the spoken speech, transcribed from recordings.

********************************

I have a Dream !

Martin Luther King, Jr.

 delivered 28 August 1963, at the Lincoln Memorial, Washington D.C.

mlkihaveadreamgogo.jpgI am happy to join with you today in what will go down in history as the greatest demonstration for freedom in the history of our nation.

Five score years ago, a great American, in whose symbolic shadow we stand today, signed the Emancipation Proclamation. This momentous decree came as a great beacon light of hope to millions of Negro slaves who had been seared in the flames of withering injustice. It came as a joyous daybreak to end the long night of their captivity.

But one hundred years later, the Negro still is not free.

One hundred years later, the life of the Negro is still sadly crippled by the manacles of segregation and the chains of discrimination.

One hundred years later, the Negro lives on a lonely island of poverty in the midst of a vast ocean of material prosperity.

One hundred years later, the Negro is still languishing in the corners of American society and finds himself an exile in his own land.

So we have come here today to dramatize a shameful condition.

In a sense we have come to our nation's capital to cash a check. When the architects of our republic wrote the magnificent words of the Constitution and the Declaration of Independence, they were signing a promissory note to which every American was to fall heir. This note was a promise that all men, yes, black men as well as white men, would be guaranteed the unalienable rights of life, liberty, and the pursuit of happiness.

It is obvious today that America has defaulted on this promissory note insofar as her citizens of color are concerned. Instead of honoring this sacred obligation, America has given the Negro people a bad check, a check which has come back marked "insufficient funds." But we refuse to believe that the bank of justice is bankrupt. We refuse to believe that there are insufficient funds in the great vaults of opportunity of this nation. So we have come to cash this check — a check that will give us upon demand the riches of freedom and the security of justice. We have also come to this hallowed spot to remind America of the fierce urgency of now. This is no time to engage in the luxury of cooling off or to take the tranquilizing drug of gradualism. Now is the time to make real the promises of democracy. mlkfreeatlast.jpgNow is the time to rise from the dark and desolate valley of segregation to the sunlit path of racial justice. Now is the time to lift our nation from the quick sands of racial injustice to the solid rock of brotherhood. Now is the time to make justice a reality for all of God's children.

It would be fatal for the nation to overlook the urgency of the moment. This sweltering summer of the Negro's legitimate discontent will not pass until there is an invigorating autumn of freedom and equality. Nineteen sixty-three is not an end, but a beginning. Those who hope that the Negro needed to blow off steam and will now be content will have a rude awakening if the nation returns to business as usual. There will be neither rest nor tranquility in America until the Negro is granted his citizenship rights. The whirlwinds of revolt will continue to shake the foundations of our nation until the bright day of justice emerges.

But there is something that I must say to my people who stand on the warm threshold which leads into the palace of justice. In the process of gaining our rightful place we must not be guilty of wrongful deeds. Let us not seek to satisfy our thirst for freedom by drinking from the cup of bitterness and hatred.

We must forever conduct our struggle on the high plane of dignity and discipline. We must not allow our creative protest to degenerate into physical violence. Again and again we must rise to the majestic heights of meeting physical force with soul force. The marvelous new militancy which has engulfed the Negro community must not lead us to a distrust of all white people, for many of our white brothers, as evidenced by their presence here today, have come to realize that their destiny is tied up with our destiny. They have come to realize that their freedom is inextricably bound to our freedom. We cannot walk alone.

300px-View_of_Crowd_at_1963_March_on_Washington.jpgAs we walk, we must make the pledge that we shall always march ahead. We cannot turn back. There are those who are asking the devotees of civil rights, "When will you be satisfied ?" We can never be satisfied as long as the Negro is the victim of the unspeakable horrors of police brutality. We can never be satisfied, as long as our bodies, heavy with the fatigue of travel, cannot gain lodging in the motels of the highways and the hotels of the cities. We cannot be satisfied as long as the Negro's basic mobility is from a smaller ghetto to a larger one. We can never be satisfied as long as our children are stripped of their selfhood and robbed of their dignity by signs stating "For Whites Only". We cannot be satisfied as long as a Negro in Mississippi cannot vote and a Negro in New York believes he has nothing for which to vote. No, no, we are not satisfied, and we will not be satisfied until justice rolls down like waters and righteousness like a mighty stream.

I am not unmindful that some of you have come here out of great trials and tribulations. Some of you have come fresh from narrow jail cells. Some of you have come from areas where your quest for freedom left you battered by the storms of persecution and staggered by the winds of police brutality. You have been the veterans of creative suffering. Continue to work with the faith that unearned suffering is redemptive.

Go back to Mississippi, go back to Alabama, go back to South Carolina, go back to Georgia, go back to Louisiana, go back to the slums and ghettos of our northern cities, knowing that somehow this situation can and will be changed. Let us not wallow in the valley of despair.

I say to you today, my friends, so even though we face the difficulties of today and tomorrow, I still have a dream. It is a dream deeply rooted in the American dream.

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed : "We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal."

I have a dream that one day on the red hills of Georgia the sons of former slaves and the sons of former slave owners will be able to sit down together at the table of brotherhood.

I have a dream that one day even the state of Mississippi, a state sweltering with the heat of injustice, sweltering with the heat of oppression, will be transformed into an oasis of freedom and justice.

I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character.

I have a dream today.

I have a dream that one day, down in Alabama, with its vicious racists, with its governor having his lips dripping with the words of interposition and nullification ; one day right there in Alabama, little black boys and black girls will be able to join hands with little white boys and white girls as sisters and brothers.

I have a dream today.Martin luther king.jpg

I have a dream that one day every valley shall be exalted, every hill and mountain shall be made low, the rough places will be made plain, and the crooked places will be made straight, and the glory of the Lord shall be revealed, and all flesh shall see it together.

This is our hope. This is the faith that I go back to the South with. With this faith we will be able to hew out of the mountain of despair a stone of hope. With this faith we will be able to transform the jangling discords of our nation into a beautiful symphony of brotherhood. With this faith we will be able to work together, to pray together, to struggle together, to go to jail together, to stand up for freedom together, knowing that we will be free one day.

This will be the day when all of God's children will be able to sing with a new meaning, "My country, 'tis of thee, sweet land of liberty, of thee I sing. Land where my fathers died, land of the pilgrim's pride, from every mountainside, let freedom ring."

And if America is to be a great nation this must become true. So let freedom ring from the prodigious hilltops of New Hampshire. Let freedom ring from the mighty mountains of New York. Let freedom ring from the heightening Alleghenies of Pennsylvania !

Let freedom ring from the snowcapped Rockies of Colorado !

Let freedom ring from the curvaceous slopes of California!

But not only that ; let freedom ring from Stone Mountain of Georgia !

Let freedom ring from Lookout Mountain of Tennessee !

Let freedom ring from every hill and molehill of Mississippi. From every mountainside, let freedom ring.

And when this happens, when we allow freedom to ring, when we let it ring from every village and every hamlet, from every state and every city, we will be able to speed up that day when all of God's children, black men and white men, Jews and Gentiles, Protestants and Catholics, will be able to join hands and sing in the words of the old Negro spiritual ! Free at last ! free at last !

Thank God Almighty, we are free at last !"

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03 novembre 2008

Retour sur Bétancourt

"Pour la libération d'Ingrid Bétancourt, la France s'est compromise avec les FARC"

Propos recueillis par Jérôme Bouin (lefigaro.fr)

Le 24 octobre dernier, Ingrid Betancourt a été distinguée en Espagne par le Prix Prince des Asturies de la Concorde 2008. Elle « personnifie tous ceux qui, dans le monde, sont privés de liberté » a indiqué le jury.

INTERVIEW VIDÉO - Jacques Thomet, ancien journaliste de l'AFP à Bogota, tente de faire la lumière sur les coulisses de la libération de l'otage franco-colombienne le 2 juillet 2008. Une affaire pas vraiment glorieuse pour les autorités françaises.

Début 2006, Jacques Thomet publiait un livre sans concession sur l'affaire Betancourt. Sans concession pour les proches de celle qui était encore aux mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) et qui, selon l'auteur, n'avaient de cesse d'accabler le président colombien, coupable à leurs yeux de saper les efforts destinés à la libérer. Sans concession non plus pour la France qui s'est notamment fourvoyée dans une expédition-fiasco en 2003, menée sans même avertir les autorités sud-américaines. Sans concession enfin pour Ingrid Betancourt, icône médiatique en France, beaucoup moins à Bogota, dont les liens privilégiés avec Dominique de Villepin ont contribué à rendre la cause prioritaire aux yeux des Français. Ingrid Betancourt libre, Jacques Thomet, ancien journaliste de l'AFP à Bogota, a souhaité revenir sur ces 6 ans de séquestration. Il tente de faire la lumière sur le rôle respectif de la France, de la Colombie, mais aussi des pays voisins, dans les négociations, les opérations secrètes menées six années durant et qui ont abouti à la libération de l'otage.

LEFIGARO.FR. - Quel a été le rôle de la France dans les négociations multiples menées pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt ?

Jacques THOMET. - La France n'a eu absolument aucun rôle dans cette libération puisque l'opération «Jaque» (mise en échec) a été réalisée par le président Uribe sans en informer au préalable Paris. Au contraire, la France a servi d'appât puisque, la veille de la libération, la présidence colombienne a annoncé que Noël Saez, l'émissaire français auprès des Farc, et son homologue suisse, étaient partis à la rencontre d'Alfonso Cano (chef des Farc depuis la mort de Manuel Marulanda, ndlr). Il s'agissait d'un écran de fumée destiné à cacher l'opération en cours.

Mais la France n'est pas restée les bras croisés pendant ces six années de détention …

Tout ce qu'a fait la France a contribué à braquer le régime colombien, par des initiatives visant à attaquer la position de Bogota. À tel point qu'on croyait, en France, que c'était le régime colombien qui était responsable du drame d'Ingrid Betancourt. Pendant ce temps, la France ne «tapait» pas sur les principaux responsables : les terroristes de la guérilla. Je rappelle d'ailleurs que l'Union européenne a classé les Farc sur la liste des organisations terroristes depuis 2002. On a évoqué en France la seule affaire Betancourt alors que des gens sont aux mains de cette guérilla depuis onze ans.

Peut-on au moins concéder un certain volontarisme à Nicolas Sarkozy ?

Non. Il n'a fait qu'empirer les choses. J'ai été choqué qu'à deux reprises il puisse s'adresser au chef des Farc, en l'appelant ‘Monsieur'. On ne traite pas avec tant d'égards le chef d'un groupe terroriste qui enlève même des enfants. Lors d'une visite au Proche-Orient, Sarkozy avait dit qu'il ne discuterait avec aucun groupe terroriste. Au même moment, des émissaires français tentaient de rencontrer les Farc. Ce double langage est révoltant. Sans compter qu'en demandant des concessions au gouvernement colombien, qui en a déjà fait beaucoup, la France a fait monter la valeur de Betancourt aux yeux des Farc. Rappelons que les intentions de vote en sa faveur étaient de 0,2% quand elle a été enlevée en 2002, à quelques mois de la présidentielle. Elle est ensuite devenue ‘la poule aux œufs d'or'. On sait aujourd'hui, à travers certains courriers de la guérilla, que les Farc n'avaient pas l'intention de la libérer.

Paris a toujours nié avoir versé de l'argent aux Farc pour obtenir la libération de la franco-colombienne. Sur quelle base pouvez-vous aujourd'hui affirmer le contraire ?

Le 1er mars 2008, le bombardement du camp de Raul Reyes, numéro deux de la guérilla, a permis à l'armée de retrouver du matériel informatique. Les 38.000 dossiers mis à jour ont été analysés et validés par Interpol. Dans un d'entre eux, une lettre de Reyes à l'émissaire français Noël Saez, le premier reproche au second d'avoir versé de l'argent, au nom de la France, non aux Farc mais à une autre organisation. De l'argent perdu. Rappelons qu'aucun de ces fichiers n'a été démenti jusqu'à maintenant*.

A travers ce livre, ne risquez vous pas d'être suspecté de militer en faveur d'Alvaro Uribe, le président colombien ?

Non. Notez que je n'ai jamais eu de réponse à mes demandes d'interviews d'Uribe. Au contraire, il ne m'a jamais pardonné d'avoir été interviewer Raul Reyes dans la jungle, alors même qu'il n'y avait plus à cette époque de négociations de paix, et sans demander aucune autorisation. Tout ce que je rappelle sur cette affaire et qui me vaut en France les critiques d'observateurs qui ne connaissent rien à la Colombie, notamment les comités Betancourt, c'est que le régime colombien n'est pas dictatorial. C'est un régime démocratique. Le président a été élu à deux reprises, à chaque fois au premier tour.

La France a évoqué récemment la possibilité d'accueillir un ancien guérillero dont la défection a permis la libération d'un otage. Paris s'est-elle déjà illustrée par des concessions de ce genre ?

Plus d'une dizaine de proches de chefs de la guérilla sont actuellement hébergés en France, notamment en région parisienne, avec le statut de réfugiés politiques. Ils touchent même des subsides de plus de 1000 euros par mois. On en a la preuve à travers les courriers de Reyes.

Mais ces personnes seraient sans doute en danger si elles étaient restées en Colombie …

Oui mais il est déplorable qu'il faille lire les courriers de Raul Reyes pour que cela se sache. Il s'agit d'argent public. Plus grave, je pense qu'il s'agit de concessions faites par la France pour obtenir des contreparties de la guérilla. Seulement cette dernière n'en n'a jamais faite aucune.

La libération de quinze otages dont Ingrid Betancourt le 2 juillet dernier a-t-elle affaibli définitivement les Farc ?

Absolument. Mais cet affaiblissement tient avant tout à la disparition de plusieurs leaders des Farc : Raul Reyes, mais aussi le numéro trois Ivan Rios, et Manuel Marulanda, le fondateur de la guérilla. D'autres se sont rendus ou ont été éliminés. Le chef actuel, Alfonso Cano, se trouve isolé par l'armée au centre du pays. C'est une véritable débandade.

Croyez-vous qu'Ingrid Betancourt ait définitivement renoncé à son rêve de devenir présidente de la Colombie ?

Plus le temps passe, plus elle est discréditée en Colombie. Elle n'a pas participé, trois semaines après sa libération, avec des millions de Colombiens, à une marche contre les prises d'otages. Cela a nui à son image là-bas. Elle se dit menacée, mais tous les députés sont menacés en Colombie. Le plus exposé, n'est-ce pas le président colombien ? Il risque sa peau tous les jours.

* Ces fichiers ont aussi prouvé la bienveillance dont les Farc ont bénéficié de la part des autorités vénézuéliennes et équatoriennes.

Les secrets de l'opération Betancourt, Fayard, 18 euros.

 

01 novembre 2008

Lettre à France

Lettre à mon pays, la France, mon pays que j'aime ...
Mon pays qui me manque ...
Où es-tu France ? Où t'es-tu perdu ?
Dans quels méandres t'égares-tu ?
Quand reviendras-tu sur le devant de la scène ?
Quand pourrons-nous redire, haut et fort, le poing levé, que nous sommes fier d'être tes enfants ?
Retrouve ton honneur et brille à nouveau !
Pour toi, France, je me battrai ...
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 Lettre à mes Amis qui sont loin de moi,

Loin de moi, là-bas, en Asie et en Océanie.

  

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Lettre à France

 

Michel Polnareff

 ***********

 

 

 

Depuis que je suis loin de toi

Je suis comme loin de moi

Et je pense à toi tout bas

Tu es à six heures de moi

Je suis à des années de toi

C'est ça être là-bas.

 

La différence

C'est ce silence

Parfois au fond de moi.

Tu vis toujours au bord de l'eau

Quelquefois dans les journaux

Je te vois sur des photos.

Et moi loin de toi

Je vis dans une boite à musique

Electrique et fantastique

Je vis en "chimérique".

 

La différence,

C'est ce silence

Parfois au fond de moi.

Tu n'es pas toujours la plus belle

Et je te reste infidèle

Mais qui peut dire l'avenir

De nos souvenirs

Oui, j'ai le mal de toi parfois

Même si je ne le dis pas

L'amour c'est fait de ça.

 

Il était une fois

Toi et moi

N'oublie jamais ça

Toi et moi !

 

Depuis que je suis loin de toi

Je suis comme loin de moi

Et je pense à toi là-bas.

Oui j'ai le mal de toi parfois

Même si je ne le dis pas

Je pense à toi tout bas ...

 

 

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