18 septembre 2008
Bernadette Soubirous
Je voudrais vous raconter l'histoire de quelqu’un que j'affectionne : Bernadette Soubirous.
Son histoire se passe dans la deuxième moitié du XIXème siècle, dans un village du Béarn, au pied des Pyrénées : Lourdes. Bernadette y est née le 7 janvier 1844 de François Soubirous et Louise Castérot et était l’aînée d’une famille nombreuse. Son père était meunier. A sa naissance, ils habitaient le moulin de Boly : Bernadette l’appellera plus tard le « moulin du bonheur ». Toute petite, Bernadette avait été mise en nourrice à Bartrès (à 5 kms de Lourdes) parce que sa maman, à la suite d’un accident , ne pouvait plus la nourrir. Au bout de quelques mois, elle revient à Lourdes. Mais le travail de meunier se fait rare, les affaires marchent mal, ruiné et accusé injustement de vol, le discrédit tombe sur cette famille lourdaise. Toute la famille plonge alors dans une profonde misère. Ils vivent de masure en masure et au moment des apparitions, la famille Soubirous survit dans ce que l'on appelle "Le Cachot". Ce "logement" est en fait une pièce unique, humide et insalubre, située dans l'ancienne prison désaffectée de Lourdes (si tu te rends en pèlerinage à Lourdes, n’oublie pas de visiter le cachot). Bernadette y connaîtra la maladie, la faim, l'exclusion, l'incertitude des lendemain, le mépris de la population riche. A ce moment de sa vie, Bernadette sait à peine lire et écrire. A cause de son état de santé précaire, Bernadette repart à Bartrès pour garder les moutons chez son ancienne nourrice. Mais Bernadette veux aller à l'école, veux aller au catéchisme et veux faire sa communion. Comme celà n'était pas possible à Bartrès, elle rentrera à Lourdes et retrouvera la misère du cachot pour pouvoir aller au catéchisme et à l’école chez les sœurs de l'Hospice (déjà tenue par les soeurs de Nevers).
Le 11 Février 1858, alors que Bernadette allait chercher du bois mort, avec sa sœur Toinette et son amie « Baloum », dans la grotte de Massabielle, elle entendit un grand vent, vit une lumière dans le creux du rocher et au milieu de cette lumière une "Dame vêtue de blanc avec une ceinture bleue". A dix-huit reprises, elle reviendra à cet endroit et à chaque fois, la dame lui apparaitra. Si elle ne savait pas encore que c’était la sainte Vierge elle le découvrira lors de la 16ème apparition, le 25 mars 1858 : la Dame lui donnera son nom en patois local : « Que soy era immaculada councepciou », ce qui signifie « je suis l’immaculée Conception », qui n'est autre que le nom que l'on donne à Marie.
Bernadette était une fille formidable. Elle était très pauvre mais ne voulait pas profiter des apparitions de la Sainte Vierge pour s'enrichir, bien au contraire. Elle était hônnete et ne prenait jamais le bien des autres, elle donnait même son pain à plus malheureux qu'elle. Elle était un peu espiègle et aimait faire des farces à ses amies quand elle était à l'école. Bien qu'elle n'y soit pas beaucoup allée, Bernadette était très intelligente et savais trouver les bonnes réponses quand on l'interrogeait et que l'on se moquait d'elle.
A chaque fois Bernadette faisait ce que la Dame lui demandait, transmettait aux prêtres et aux villageois les paroles qu’elle entendait et que la Dame lui demandait de répéter : « pénitence… priez pour les pêcheurs », « Allez dire aux prêtres que l'on vienne ici en procession et qu'on y batisse une chapelle » ... Bien sûr on se moquait d'elle et on ne voulait pas la croire, on la menaça même de la mettre en prison si elle continuait à aller à la grotte, mais Bernadette avait promis à la dame.
Très rapidement des pèlerins se rassemblèrent en masse. Il y eu alors des guérisons miraculeuses notamment avec l’eau sortant de la source que Bernadette avait fait jaillir. Après une longue enquête, l’évêque de Tarbes déclara que Bernadette ne mentait pas et qu’elle avait bien vu la Vierge.
Entre temps, Bernadette avait pu faire sa première communion, ce qui fut une grande joie pour elle. Bernadette aimait beaucoup Jésus : elle avait été aussi heureuse lors de sa première communion que lorsque la sainte Vierge lui parlait. Elle avait également pu apprendre à lire et à écrire. Quand elle fut un peu plus âgée, elle quitta sa chère grotte et entra chez les sœurs de Nevers au couvent Saint Gildas (on peut aussi le visiter si l'on se rend à Nevers). Elle ne voulut pas vivre que pour lui en rentrant au couvent … même si c’était dur pour elle. Elle aimait aussi beaucoup Marie qui l’avait choisie pour être sa messagère auprès des hommes. L’asthme qui l'avait fait tant souffrir quand elle était enfant était revenu et elle était souvent malade. Elle mourut le 16 Avril 1879, à l’âge de 33 ans.
Un jour, Marie lui avait dit : « je ne vous promets pas que vous serez heureuse dans ce monde mais dans l’autre. » Malgré sa maladie et toutes ses épreuves, Bernadette fut quand même heureuse en ce monde parce qu’elle avait un cœur formidable. Mais il est certain qu’elle est encore plus heureuse aujourd'hui auprès de Dieu, de Jésus et de Marie, dans la vie éternelle.
Ci-dessous, la vidéo de l'entretien avec François Bayrou pour l'émission "Le Jour du Seigneur", et qui était présent lors de la messe du Dimanche 14 Septembre concélébrée par le Pape Benoît XVI sur la grande prairie du sanctuaire de Lourdes ...
Mais aussi, un entretien du JDD qui a été relayé par Benoît ICI.
09:00 Publié dans Prières, Louanges et ma Foi | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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