11 juin 2014
Amis des enfants du monde
Amis des enfants du monde
Jean Humenry
Refrain :
Amis, amis,
Amoureux de la vie
Nous sommes les amis
De tous les enfants du monde.
Unis, unis
Comm' les doigts de la main
Nous voulons pour demain
La paix pour tout le monde.
1 -
C'est pas parc' qu'on est blanc, c'est pas parc' qu'on est noir
Qu'on n' peut pas se parler, qu'on n' peut pas s'écouter
Ensemble on s' ra plus fort pour crier notre espoir
D'un monde plein d'amour, d'un monde plein de paix.
2 -
Si on s' connaissait mieux on pourrait s'entraider
On a les mêmes joies et les mêmes chagrins
Il y a tellement de choses dans ce monde à changer
Qu'on pourrait avancer en se tendant la main.
3 -
On a des différences, on peut les partager
Et même si tu vis sur un autr' continent
Je sais bien que ton cœur ne rêve que d'amitié
Je sais que dans nos veines coule le même sang.
00:10 Publié dans Ciné-Musique, Méditations Purement Perso, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amis, enfants, monde, paix, amour, tolérance | Facebook | |
31 mars 2014
J'accuse - Michel Sardou
J'accuse !
Michel Sardou
J'accuse les hommes, un par un et en groupe,
J'accuse les hommes de cracher dans leur soupe,
D'assassiner la poule aux œufs d'argent,
De ne prévoir que le bout de leur temps.
J'accuse les hommes de salir les torrents,
D'empoisonner le sable des enfants,
De névroser l'âme des pauvres gens,
De nécroser le fond des océans.
J'accuse les hommes de violer les étoiles,
Pour faire bander le Cap Canaveral,
De se repaître de sexe et de sang,
Pour oublier qu'ils sont des impuissants.
De rassembler les génies du néant,
De pétroler l'aile des goélands,
D'atomiser le peu d'air qu'ils respirent,
De s'enfumer pour moins se voir mourir.
J'accuse les hommes de crimes sans pardon,
Au nom d'un homme ou d'une religion,
J'accuse les hommes de croire des hypocrites,
Moitié pédé moitié hermaphrodites,
Qui jouent les durs pour enfoncer du beurre
Et s'agenouillent aussitôt qu'ils ont peur.
J'accuse les hommes de se croire des surhommes
Alors qu'ils sont bêtes à croquer la pomme.
J'accuse les hommes, je veux qu'on les condamne,
Au maximum, qu'on arrache leur âme,
Et qu'on la jette aux rats et aux cochons,
Pour voir comment eux ils s'en serviront.
J'accuse les hommes, en un mot comme en cent,
J'accuse les hommes d'être bêtes et méchants,
Bêtes à marcher au pas des régiments,
De n'être pas des hommes, tout simplement.
09:00 Publié dans Ciné-Musique, Démocratie républicaine, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sardou, j'accuse, hommes, enfants, politique | Facebook | |
27 juillet 2012
AVOIR et ÊTRE
AVOIR et ÊTRE
Yves Duteil - 2002
Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.
Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.
Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.
Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.
Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.
Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.
Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.
Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.
Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.
Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.
Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.
Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
12:30 Publié dans Ciné-Musique, Langue Française | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : être, avoir, grammaire, duteil | Facebook | |
01 novembre 2008
Lettre à France
Lettre à mes Amis qui sont loin de moi,
Loin de moi, là-bas, en Asie et en Océanie.
Lettre à France
***********
Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Tu es à six heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça être là-bas.
La différence
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu vis toujours au bord de l'eau
Quelquefois dans les journaux
Je te vois sur des photos.
Et moi loin de toi
Je vis dans une boite à musique
Electrique et fantastique
Je vis en "chimérique".
La différence,
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu n'es pas toujours la plus belle
Et je te reste infidèle
Mais qui peut dire l'avenir
De nos souvenirs
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
L'amour c'est fait de ça.
Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi !
Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi là-bas.
Oui j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
Je pense à toi tout bas ...
02:04 Publié dans Ciné-Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
13 octobre 2008
Au Revoir Guillaume !
Guillaume Depardieu vient de mourir à 37 ans des suites d'une pneumonie. A défaut d'avoir été gâté dans son existance, puisse-t-il reposer en paix !
Biographie issue de Wikipédia …
Il naît le 7 avril 1971, dans le 14e arrondissement de Paris. "Enfant du spectacle" des acteurs Gérard Depardieu et Élisabeth Depardieu (aujourd'hui redevenue Élisabeth Guignot) frère aîné de l'actrice Julie Depardieu et demi-frère de Roxane Depardieu.
Enfant, son père l'emmène avec lui quelquefois sur des plateaux de tournage et le fait figurer dans quelques-uns de ses films : Pas si méchant que ça de Claude Goretta en 1974, Jean de Florette de Claude Berri en 1986 et Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau en 1990.
Guillaume Depardieu hérite du charisme, de l'aura naturelle et du talent d'acteur de ses parents et se voit « promis à un avenir de comédien ».
L'enfant terrible écorché vif souffre malheureusement d'une personnalité très fragile, due à une enfance où il fut totalement renvoyé à lui-même, à un manque douloureux et profond d'affection et de reconnaissance paternelle, à des parents immatures obsédés par leurs carrières d'acteurs de cinéma qui ne s'occupent pas de lui. Il sombre dans la délinquance, la révolte, la rébellion, la provocation, le mal-être, l'alcool, la violence, les drogues (haschich et héroïne), l'auto-destruction masochiste, le vol, la survie, l'errance, la prostitution bisexuelle, les manques de repères, les gardes à vue au poste de police et est renvoyé de tous les lycées. Il lutte pour ne pas sombrer dans la folie.
Il crie sa douleur morale à son père dans tous les médias mais son père ne lui répond pas, l'esquive, fuit ce fils qu'il ne sait pas aimer et qu'il trouve « très difficile et incorrigible » et à qui il ne sait surtout pas parler.
En 1988, âgé de 17 ans, Guillaume est condamné à la prison dans le quartier des mineurs. Puis condamné à trois ans d'emprisonnement (dont il ne fait que la moitié) à Bois-d'Arcy pour toxicomanie, usage, importation et trafic d'héroïne. En 1991, alors qu'il est âgé de 20 ans, il se dit détruit, asocialisé et animalisé par ces expériences destructrices. Il est condamné par la suite à plusieurs reprises pour outrages, rébellions et pour diverses infractions routières.
En 1991, âgé de 20 ans, il joue son premier grand rôle dans le film biographique Tous les matins du monde d'Alain Corneau où il incarne le joueur de viole de gambe Marin Marais jeune, alors que son père joue le rôle du même personnage plus âgé. Il se reconstruit et enchaîne une trentaine de films avec un certain succès.
En 1995, une valise tombée d'un véhicule sous le tunnel de Saint-Cloud le fait chuter de moto. Il est hospitalisé à l'Hôpital Raymond-Poincaré de Garches pour une grave blessure au genou. L'opération tourne mal. Il contracte deux staphylocoques dorés dans l'os du genou : à cette période il continue d'abuser des drogues par injection multipliant les risques d'infections au sein même de l'hôpital. Il subit 17 interventions, de nombreux traitements et un an d'hospitalisation qui ne font qu'empirer douloureusement et dramatiquement sa blessure.
En 1995 il est à l'affiche du film Les Apprentis de Pierre Salvadori, pour lequel il obtient le César du meilleur espoir masculin en 1996.
En 2000, le 4 janvier, âgé de 28 ans, après avoir partagé un temps la vie de l'actrice Clotilde Courau, il épouse la comédienne Élise Ventre avec qui il a une petite fille, Louise, la même année.
En 2001, Guillaume incarne un fils rejeté qui kidnappe son père, écrivain célèbre, dans Aime ton père de Jacob Berger. Pour la première fois, Gérard Depardieu donne la réplique à son fils. Le film, basé sur la vie de l'auteur plus que celle des Depardieu, permet aux deux acteurs de se retrouver et d'exprimer certaines émotions, mais sans pour autant régler leurs différends ou les réconcilier …
En 2003, âgé de 32 ans, après 8 ans de souffrance intolérable que les antibiotiques et la morphine ne soulagent plus, il décide de se faire amputer le genou droit pour ne plus souffrir et de se faire poser une prothèse performante pour pouvoir marcher de nouveau.
Durant son hospitalisation, influencé par sa sœur Julie passionnée de musique classique, il écrit un opéra et des chansons pour des artistes connus.
Guillaume fonde avec succès la " fondation Guillaume Depardieu " à Bougival dans les Yvelines, où il vit près de sa mère, pour regrouper les témoignages et représenter les 800 000 cas annuels dont 10 000 cas fatals d'infection nosocomiale. Il attaque l'État et l'Hôpital Raymond-Poincaré de Garches en tant que " victime d'acharnement thérapeutique " et que victime d'infection nosocomiale en justice en France puis devant la Cour européenne pour obtenir reconnaissance, réparation et trouver des solutions.
En 2003, le 17 septembre, Guillaume Depardieu est condamné par le tribunal correctionnel de Lisieux dans le Calvados à neuf mois de prison avec sursis, 18 mois de mise à l'épreuve avec obligation de soins, 5 000 € d'amende et 3 000 € de dommages et intérêts au plaignant pour avoir tiré un coup de feu après une altercation avec un admirateur en août dans une rue de Trouville-sur-Mer.
En 2004, il fait éditer un livre-entretien aux allures de psychanalyse Tout donner co-écrit avec Marc-Olivier Fogiel.
En 2006, après son divorce, il était à l'affiche du film Célibataires de Jean-Michel Verner, comédie romantique dans l'air du temps aux côtés de l'actrice Olivia Bonamy.
Guillaume Depardieu, acteur et comédien beaucoup plus apprécié par le public pour son caractère honnête et attachant, que pour ses rôles peu marquants dans l'imaginaire populaire, poursuivit une carrière relativement prometteuse tout en travaillant à dépasser ses problèmes de mal-être, d'acceptation et de contrôle de soi. Il fut condamé par le tribunal de Versailles à deux mois de prison pour conduite en état d'ivresse.
Il décède le lundi 13 octobre 2008 d'une pneumonie foudroyante à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches à l'âge de 37 ans
Filmographie :
1974 : Pas si méchant que ça de Claude Goretta (figuration)
1986 : Jean de Florette de Claude Berri (figuration)
1990 : Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau (figuration)
1989 : Le lyonnais ( épisode : Taggers )
1991 : Tous les matins du monde
1993 : Cible émouvante
1994 : L'histoire du garçon qui voulait qu'on l'embrasse
1995 : Les Apprentis
1995 : Ricky
1996 : L'@mour est à réinventer(court-métrage : dans la décapotable)
1997 : Sans titre ( 9 minutes ) de Leos Carax
1997 : Marthe ou la promesse du jour
1997 : Alliance cherche doigt
1998 : Comme elle respire
1998 : Le Comte de Monte-Cristo
1999 : Pola X
1999 : Elle et lui au 14e étage
1999 : Le détour
2000 : Les marchands de sable
2000 : Aime ton père
2001 : Zaïde, un petit air de vengeance
2001 : Amour, prozac et autres curiosités
2001 : L'aquarium ( 8 minutes )
2001 : Comme un avion
2000 : Les Misérables
2002 : Peau d'ange
2002 : Napoléon
2002 : Le Pharmacien de garde
2003 : Process
2004 : Milady téléfilm de Josée Dayan
2005 : Les Rois maudits (TV) de Josée Dayan
2006 : Célibataires de Jean-Michel Verner
2006 : Peur(s) du noir ( Animation, voix de Carl )
2006 : Les Jours fragiles
2006 : J'ai tué Franck Red
2007 : Ne touchez pas la hache
2007 : La France de Serge Bozon
2007 : Les Yeux bandés de Thomas Lilti
2008 : Versailles de Pierre Schoeller
2008 : Stella de Sylvie Verheyde
Récompenses : en 1995, César du Meilleur Espoir Masculin pour Les Apprentis, de Pierre Salvadori
Bibliographie : en 2004, Tout donner - Guillaume Depardieu - Marc-Olivier Fogiel - Édition Plon
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08 octobre 2008
Rémingway
Si au fond des binches, une bande de jeunes mecs avec les cheveux en bataille se met à vous parler de Ploum, de Mitch Buchanon, d'un fonctionnaire Pal-secam, des soldats GI Jo', de Kelly aux formes olympiques, d'une baigneuse à la serviette jaune, d'une nageuse en tee-shirt, de Vénus et d'Apollon, d'une mademoiselle d'honneur jamais oubliée, d'un garçon d'étage, d'un crâneur de plastique, d'un macho mièvre, d'une fille au cœur tendre ex-vive écorchée, d'un chercheur de midi à la dame d'onze heure, d'un clan de sisters et de fathers, de belles infidèles, d'une fille de fougère, d'un tube de Gloss-kiss, d'un recourbe-cils, d'une séance fiche bristole, du vide inadmissible si ténébreux, d'un verre de Gin-fiz, d'un muscle saturé bionique, d'un véhicule de courtoisie ...
Ne paniquez pas ils parlent avec leur cœur, ils préfèrent leurs cartoons et leurs fraises tagada, et vous, chawi chawi, vous ne devez plus être loin du Royaume des Taberlos ...
Quelques-uns de leurs titres phares : Sa Majesté, Pal-Secam, Parfum pour femmes, L'Evangile selon Kelly ...
Mon titre préféré en ce moment : "Pal-Secam". Je vous le met en écoute plus bas.
Vous avez aimé ? Ca vous a plût ? ... Rejoignez la communauté taberlote ...
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09 juin 2008
Court Métrage
Vous trouverez dans ce court billet un court-métrage. Celui-ci a été écrit, réalisé et mis en scène par l'un de mes amis. Ce n'est pas parce qu'il est mon ami, mais quand même, cette bande vidéo vaut vraiment, plus que le détour. C'est à mon humble avis, un très bon court-métrage et un excellent travail qu'il a réalisé dans le cadre de ses études. Et en plus, c'est une histoire dont la fin est sincèrement vraie et à méditer ...
D'ailleurs, celui-ci joue même dans son film, certains le reconnaitront donc certainement ...
J'aime beaucoup ce mini-film et j'espère que vous l'aimerez aussi.
00:25 Publié dans Ciné-Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
08 juin 2008
Petites douceurs du Dimanche soir
J'ai ce soir envie de vous faire partager quelques perles musicales. De celles qui peuvent vous faire frissonner d'émotions. Des jeunes artistes plein de talents et aux voix si particulières ... Découvrez et Dégustez ...
Pour commencer, je vous propose de découvrir JEWEL, une jeune artiste de Nashville (USA)
Puis Cocosuma
Puis Natasha Bedingfield
Et enfin, Damien Rice
Voilà, ce sont des morceaux que j'aime particulièrement du fait de la grande douceur qui s'en dégage. Et je voulais vous les faire partager.
18:45 Publié dans Ciné-Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
28 mai 2008
Ciné qui rit, Ciné qui pleure
Dimanche le cinéma riait et hier, le Cinéma pleurait ... En quelques jours à peine, le cinéma et nous avec, est passé du rire au larmes.
Dimanche, le Cinéma Français était à la fête. A Cannes, Laurent Cantet Remportait la Palme d'Or avec son film "Entre les Murs". Tout une classe, tout un collège ... laissait exulter une joie sincère pour ces minots qui avaient conquit le coeur des membres du jury. Les spécialistes y sont allés de leurs petites phrases, comme quoi le cinéma français n'était pas mort ... comme si on en doutait ... pas besoin d'une palme pour le constater, Amélie Poulain, les Cht'is, La Môme ... nous l'on prouvé par le passé ... Dimanche le cinéma était heureux, un fim d'auteur était récompensé, et c'était une lumière sur le travail des acteurs, des réalisateurs, des producteurs ...
Et puis, il y a fallu qu'hier nous apprenions le décès de ce cher Sydney Pollack. Il était peut-être très malade, mais même à 73 ans, il était encore jeune et bourré de talents. Au cours de son passage dans le monde du cinéma, Sydney nous aura laissé une filmo éblouissante. Né en 1934 à Lafayette dans l'Indiana, il a déménagé à New-York à 17 pour y apprendre le métier d'acteur. Il se lance dans la réalisation de films en 1965 avec "The Slender Thread" ("Trentes minutes de sursis"). Sydney Pollack est considéré par ses pairs comme l'un des réalisateurs les plus fécond de l'après-guerre, au talent pour s'essyer à tous les genres, du plus romantique au meilleur suspense. Il aimait raconter des histoirs d'amours sur fond d'exotisme et de conscience sociale.
De lui, on retiendra : "Les 3 jours du Condor", film politique avec Robert Redford de 1975 ; "Out of Africa" avec Méryl Streep et de nouveau Robert Redford en 1986, film qui lui valu 7 oscars dont celui du meilleur film et du meilleur réalisaateur ; "On achève bien les Chevaux" ; "Tootsie" avec Dustin Hoffman ; "L'interprête" avec Nicole Kidman et Sean Penn (celui-là même qui a offert la Palme d'Or à la France cette année) ; son dernier film en 2005, "Esquisse de Franck Gehry", un documentaire sur l'architecte du musée Guggenheim de Bilbao. Malade, il avait dut arrêter en Août 2007, le tournage de "Recount", satire sur les élections présidentielles américaines de l'an 2000 et le fameux recomptage de voix en Floride.
George Clooney lui rend un très bel hommage dans le dernier "Variety" : "Sydney rendait le monde un peu meilleur, les films un peu meilleurs, et même le dîner un peu meilleur. Un coup de chapeau à quelqu'un de classe. Il manquera terriblement."
Ce qui est sûr, c'est que plus que jamais, le cinéma continuera de vivre. Car quand certains partent, aussi grands soient-ils, d'autres arrivent avec pleins de talents à nous faire découvrir.
Longue vie à Laurent Cantet et à tous les autres, célèbres ou anonymes, qui veulent que le cinéma vive et resplendisse !
23:03 Publié dans Ciné-Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
14 mai 2008
Cannes 2008 : c'est parti !
Le réalisateur français Claude Lanzmann, vient ce soir de déclarer ouvert le 61e Festival de Cannes. La cérémonie d'ouverture a été marquée par la prestation musicale de Richie Havens devant un Sean Penn particulièrement ému, et un Edouard Baer plus vrai que nature en maître de cérémonie. L'acteur et réalisateur américain, Président du jury, a remarqué, sur la scène du Grand Théâtre Lumière, que "Cannes a toujours sélectionné de grands films et de grands acteurs". Il a dorénavant, avec son jury, une dizaine de jours devant lui pour visionner les 22 films de la compétition et rendre son palmarès le 25 mai prochain. Action !
Un peu d'histoire : Il s'agit du 61ème festival depuis sa création en 1946. A l'origine, ce festival avait été organisé par la France pour faire briller le cinéma quelque peu ternit sur le festival de Venise à la din des années 30. D'ailleurs, le premier Festival du Film de Cannes aurait dû avoir lieu en 1939. Tout était prêt pour accueillir une grande fête du cinéma du 1er au 20 septembre 1939. Mais celui-ci a dû être annulé à cause de l’entrée en guerre imminente de la France contre l’Allemagne et ferme suite à l’invasion de la Pologne par Hitler ...
D'ailleurs, vous ne remarquez pas un peitit quelque chose ? De 1946 à 2008, ça donne 62 ans ... non ? Pourquoi donc n'en sommes nous donc qu'au 61ème ? La raison est simple, les évènement de Mai 68, ont eu raison des organisateurs, et le festival s'est arrêté avant la fin cette année là.
Donc nous sommes en 2008 ...
Présentation du Jury
Le Jury 2008 est présidé par Sean Penn (acteur, réalisateur, scénariste américain), et se compose des personnalités suivantes :
Natalie Portman (actrice américaine), Alexandra Maria Lara (actrice allemande), Marjane Satrapi (auteure-réalisatrice franco-iranienne), Jeanne Balibar (actrice française), Sergio Castellitto (acteur-réalisateur italien), Alfonso Cuaron (réalisateur mexicain), Apichatpong Weerasethakul (réalisateur thaïlandais), Rachid Bouchareb (producteur-réalisateur français).
Séléction Officielle - Compétition & Hors-Compétition - Longs-Métrages
Section majeure distinguée par la Palme d’Or, la compétition officielle propose cette année année 20 longs métrages, Pour être sélectionné, un film doit avoir été produit dans les 12 mois précédant le Festival, ne peut avoir été présenté dans une autre compétition ou manifestation cinéma et ne peut avoir été exploité ailleurs que dans son pays d’origine.
Compétition : 24 City de Jia Zhang Ke ; Adoration de Atom Egoyan ; Blindness de Fernando Meirelles ; Che de Steven Soderbergh ; Delta de Kornel Mundruczo ; Gomorra de Matteo Garrone ; Il Divo de Paolo Sorrentino ; Entre les murs de Laurent Cantet ; La Femme sans tête de Lucrecia Martel ; La Frontière de l'aube de Philippe Garrel ; Le Silence de Lorna de Jean-Pierre & Luc Dardenne ; Leonera de Pablo Trapero ; Les Trois singes de Nuri Bilge Ceylan ; Linha de Passe de Walter Salles & Daniela Thomas ; My Magic de Eric Khoo ; Serbis de Brillante Mendoza ; Synecdoque de Charlie Kaufman ; The Changeling de Clint Eastwood ; The Palermo Shooting de Wim Wenders ; Two Lovers de James Gray ; Un conte de Noël de Arnaud Desplechin ; Valse avec Bashir de Ari Folman.
Hors-compétition : Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal de Steven Spielberg ; Kung Fu Panda de John Stevenson & Mark Osborne ; Le Bon, la Brute, le Cinglé de Kim Jee-Woon ; Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen ; What just happened ? de Barry Levinson ; Maradona de Emir Kusturica ; Surveillance de Jennifer Chambers Lynch ; The Chaser de Jin-ah Hong ; C'est dur d'être aimé par des cons de Daniel Leconte ; Chelsea on the Rocks de Abel Ferrara ; Les Cendres du temps - Redux de Wong Kar-Wai ; Of Time and the City de Terence Davies ; Roman Polanski: Wanted and Desired de Marina Zenovich ; Sangue Pazzo de Marco Tullio Giordana ; La Troisième Vague de Alison Thompson.
Et maintenant, Action !
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04 mai 2008
Indochine en studio
Un petit billet nocturne pour rappeler à tout ceux que ça interesserait : Indochine est actuellement en studio ! Indochine nous prépare une nouvelle galette ...
Pourvu qu'elle nous arrive rapidement ... En attendant ... Souvenir d'Hanoï !
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29 avril 2008
Michel Galabru
Hier soir, aux Folies Bergère, Michel Galabru s'est vut remettre le Molière du meilleur comédien 2008 pour son rôle dans "Les Chaussettes - opus 124".
J'en suis fort contente pour lui. Je trouve que c'est l'un des plus grands comédiens de notre époque. Il mériterait même une récompense pour l'ensemble de sa carrière ! N'ayant pas vu cette pièce, je ne pourrais pas en parler.
En revanche, pour tous ceux qui n'ont pas encore vu et dégusté "Le Pion", un film de Christian Gion sortit en 1978, sur une musique de Jean-Michel Caradec, je vous le conseille plus que très fortement. Ce film est une perle de rire et de fou-rires. Ce film est une merveille du début à la fin. C'est MON film culte !
Storyboard :
Pion dans le lycée d’une petite ville de province, Bertrand Barabi (Henri Guybet) écrit secrètement un roman et cette œuvre lui vaudra le prix Goncourt. Mais en attendant, sa légèreté et son anticonformisme lui attire les foudres des uns et des autres, dont le censeur-directeur (Claude Piéplu). Celui-ci va donc faire intervenir l’inspecteur d’académie (Michel Galabru) pour une visite surprise dans l’étude très chahutée de Barabi ...
Mais ..., le complot est surpris par les deux maîtres du chahut organisé, les deux pires (et aussi les plus attachants) garnements de la classe. Benech et Laugier (Mathieu Vermeersch et Stéphane Liévain) organisent la parade. On ne touche pas à Notre Pion, non mais …
http://www.dailymotion.com/relevance/search/galabru%2Ble%...
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