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14 avril 2014

« Les lois controversées, c'est toujours mieux de les voter quand les gens sont en bikini ».

Madame, Monsieur,
Chers amis de la justice,


Cette phrase scandaleuse a été prononcée par Jean-Jacques Urvoas, député et président de la Commission des lois à l'Assemblée nationale. Il s'exprimait dans le journal Libération, le 7 avril à propos de la réforme pénale.

L'objectif est très clair : profiter des vacances pour voter en catimini la réforme pénale la plus dangereuse des quarante dernières années !

Mais cette réforme, l'Institut pour la Justice fait et fera tout pour la combattre.

Nous organisons déjà des réunions publiques dans de nombreuses villes pour expliquer la réforme Taubira, nous sollicitons les médias, nous avons déposé à l’Élysée une pétition qui a réuni plus de 300 000 signatures, nous avons créé le premier groupe d'opposants à ce texte avec des policiers, des magistrats, des victimes, des élus locaux.

Alors que cette loi devait être discutée en avril, la mobilisation de l'Institut pour la Justice a permis de faire reculer le gouvernement une première fois.


Mais aujourd'hui, notre mobilisation doit redoubler d'efforts car nous sommes particulièrement inquiets.

Vidéo-témoignage à écouter ICI, la réforme y est expliquée plus en détails.


Christiane Taubira a été reconduite à la chancellerie et semble vouloir passer en force. Alors que sa réforme prévoit déjà de supprimer les peines plancher contre les récidivistes, de permettre à tous les criminels, dans nos prisons, de sortir à la moitié de leur peine ou bien encore de libérer plusieurs milliers de détenus ; la garde des Sceaux a fait des annonces particulièrement graves il y a quelques jours.

Elle a déclaré qu'elle voulait « redonner de la cohérence » au texte grâce aux amendements des députés. Derrière cette expression se cache un projet effroyable.

Christiane Taubira veut que les peines de deux ans de prison ferme restent inexécutées et que la contrainte pénale (nouvelle fausse sanction prévue dans la loi) concerne tous les délits qui peuvent être punis de 10 ans de prison !!!

Sont punis de 5 à 10 ans de prison : les vols ultraviolents, le proxénétisme, les agressions armées en bande organisée contre des policiers ou les agressions sexuelles aggravées...

Voilà l'objectif. Éviter la prison à des criminels aux profils ultra dangereux !

La ministre de la justice (ou de ce qu'il en reste) incitait même, il y a quelques jours et sourire ironique aux lèvres, à une association de magistrats de prendre « d'assaut les députés et les sénateurs » pour aggraver encore cette loi criminelle.

Mais nous refusons de nous laisser faire.

Nous avons créé une page pour vous permettre d'interpeller directement votre député et exiger qu'il ne vote pas cette loi qui sera discutée très bientôt à l'Assemblée.

Notre seule chance aujourd'hui est de faire pression sur nos députés de toute urgence. Nous sommes leurs électeurs, ils doivent nous entendre.

Chaque voix compte, c'est pourquoi je vous demande de participer à notre grande action et d'écrire à votre député ICI. Cela ne prend que quelques instants.

 

Je compte sur vous.



Laurence Havel,
Secrétaire nationale de l'Institut pour la Justice

31 mars 2014

J'accuse - Michel Sardou

J'accuse !

Michel Sardou

(Lien Youtube)

 

 

J'accuse les hommes, un par un et en groupe,

J'accuse les hommes de cracher dans leur soupe,

D'assassiner la poule aux œufs d'argent,

De ne prévoir que le bout de leur temps.

 

J'accuse les hommes de salir les torrents,

D'empoisonner le sable des enfants,

De névroser l'âme des pauvres gens,

De nécroser le fond des océans.

 

J'accuse les hommes de violer les étoiles,

Pour faire bander le Cap Canaveral,

De se repaître de sexe et de sang,

Pour oublier qu'ils sont des impuissants.

 

De rassembler les génies du néant,

De pétroler l'aile des goélands,

D'atomiser le peu d'air qu'ils respirent,

De s'enfumer pour moins se voir mourir.

 

J'accuse les hommes de crimes sans pardon,

Au nom d'un homme ou d'une religion,

J'accuse les hommes de croire des hypocrites,

Moitié pédé moitié hermaphrodites,

Qui jouent les durs pour enfoncer du beurre

Et s'agenouillent aussitôt qu'ils ont peur.

J'accuse les hommes de se croire des surhommes

Alors qu'ils sont bêtes à croquer la pomme.

 

J'accuse les hommes, je veux qu'on les condamne,

Au maximum, qu'on arrache leur âme,

Et qu'on la jette aux rats et aux cochons,

Pour voir comment eux ils s'en serviront.

 

J'accuse les hommes, en un mot comme en cent,

J'accuse les hommes d'être bêtes et méchants,

Bêtes à marcher au pas des régiments,

De n'être pas des hommes, tout simplement.

 

28 mars 2014

Méditation sur le Bipartisme

J'ai trouvé ce court texte sur internet...

Je l'ai trouvé très juste...

Je vous le partage donc...

 

 

 

Un matin, en lisant le journal, je découvris avec horreur qu'une de mes mains était à droite. Jugeant la cohabitation impossible, ma main gauche coupa ma main droite.

 

L'après midi, sa culpabilité ne faisant aucun doute, ma main gauche fut condamnée à être broyée par un tribunal de mains droites.

 

Le soir, j'ai beaucoup pleuré, j'ai craché sur la politique et je me suis dit que si j'avais fait appel à ma tête j'aurais pu construire quelque chose de beau avec mes 2 mains…

14 mai 2013

De Valérie à François, histoire de Fisc

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Je confirme que le raisonnement est juridiquement et fiscalement exact !

Me François Tripet, Cabinet TRIPET

Avocats à la Cour d'Appel de PARIS

88 Avenue Kléber - 75116 PARIS

T : 00.33.1.56.90.12.34 - F : 00.33.1.56.90.12.35

 

Résumé de Médiapart :


·                Soit on considère que Mme Trierweiler n'est ni pacsée ni mariée, et à ce moment-là il y a détournement de fonds publics pour son usage personnel (logement, nourriture, entretien, déplacements, six experts à l'Elysée chargés de sa communication...) ;


·                Soit on considère qu'il y a concubinage notoire et à ce moment-là il y a fausse déclaration de patrimoine (largement au-dessus des sommes déclarées et assujetti à l'ISF), ce qui annule l'élection et rend M. Hollande inéligible.

 

Plainte a été déposée, elle suit son cours.

Et Médiapart conclut:

« On peut compter sur la presse et, plus largement, sur l’establishment pour étouffer tout ceci et n’en faire qu’un petit vaudeville. C’est pourquoi relayer cette information et ses implications est indispensable : après tout, c’est notre président lui-même qui réclame avec son petit air embêté des mesures fortes pour moraliser la vie politique, que diable ! »


08 mai 2013

De quel Droit ? Lettre à François Hollande

Lettre à François Hollande, Président Normal de la République.

(Mention Corrective du 19/05/13 :

Selon certaines sources, cette lettre est attribuée à Philippe Bouvard, mais on me dit également que cette lettre aurait en réalité été écrite pas une personne qui se nomme Carole Farjala. Soit... Après recherche, et confrontation de diverses sources, la vérité ne m'apparait pas clairement. Mais dans le fond, est-ce vraiment le plus plus important ? Le plus important n'est-il pas quand même le sens de ce texte ? Texte qui est on ne peut plus vrai et dont le sens même est la seule vérité qui soit importante de relever...)

 

Monsieur Hollande, l’élection démocratique a fait de vous un président.

 

Elle vous a donné des droits, certes, mais pas TOUS les droits.

Elle vous a surtout donné des devoirs : garantir et défendre les valeurs fondamentales de notre nation.

En aucun cas, elle fait de vous un dictateur, menteur et manipulateur de surcroît.

 

Alors, de quel droit ?

 

De quel droit faites-vous disparaître les couleurs de notre drapeau du site de l’Élysée ?

L’Élysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.

Il appartient aux Français qui vous l’ont prêté pour la durée de votre mandat.

Rendez-nous nos couleurs !

 

De quel droit faites-vous disparaître les archives de l’Élysée ?

La mémoire de la France ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.

Elle appartient aux Français qui vous l’ont confiée pour la durée de votre mandat.

Faire croire que l’Histoire de France commence le 6 Mai 2012 et qu’avant, c’était le néant est une trahison de haut niveau.

Rendez-nous notre Histoire !

 

De quel droit détournez-vous notre argent pour promouvoir sur le site de l’Élysée une personne dont vous avez scellé vous-même le sort et le statut, c’est-à-dire « RIEN DU TOUT, et d’affecter à ce « fantôme de la République » un service et des employés à nos frais ?

Le budget de l’Élysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.

Il vous a été concédé par les Français pour régler les dépenses afférentes à vos fonctions pour la durée de votre mandat.

Rendez-nous notre argent !

 

De quel droit osez-vous influencer la Justice en interférant dans une affaire personnelle, vous qui promettiez une « République Irréprochable », (engagement 53 : je garantirai l’indépendance de la Justice).

La Justice ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.

Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de la bafouer.

Rendez-nous notre Justice !

 

De quel droit abusez-vous des pouvoirs qui vous sont conférés en plaçant vos amis à la tête de toutes les institutions, en recevant en cachette le chef du PS, en faisant de la République l’antichambre du Parti Socialiste ? (engagement 48 : j’augmenterai les pouvoirs du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l’État afin de les rendre irréprochables) et (engagement 51 : la désignation des responsables des chaînes publiques de télévision et de radio dépendra d’une autorité indépendante et non plus du chef de l’État).

Rendez-nous notre indépendance, MENTEUR !

 

De quel droit privilégiez-vous une communauté religieuse et ignorez ostentatoirement les autres, vous qui prônez la laïcité (engagement 46 : je proposerai d’inscrire la laïcité dans la Constitution). Vous qui prétendez être le Président de tous les Français (Je veux rassembler toute la France). La religion ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de l’instrumentaliser à des fins électorales.

Honorez nos fêtes chrétiennes !

 

De quel droit un de vos ministres impose-t-il aux établissements privés le principe de neutralité en empêchant les débats sur le mariage homosexuel alors qu’une autre en assure la promotion dans les écoles, aux côtés d’un membre de l’Inter-LGBT ?

Rendez-nous nos écoles, Monsieur Hollande !

 

De quel droit supprimez-vous du Code Civil, du Code de la Famille et d’une douzaine d’autres Codes des termes qui sont le fondement même de notre société ?

De quel droit détruisez-vous les valeurs de la famille ? Libre à vous et Ségolène de demander à vos enfants de vous appeler parent 1 et 2, de bafouer les valeurs de votre propre famille.

L’héritage de notre modèle de société ne vous appartient pas, PARENT Hollande.

Il appartient aux Français qui ne sont pas dupes de tous les mensonges proférés publiquement par la double condamnée à qui vous avez confié la Justice de notre pays.

Rendez-nous nos Papas et nos Mamans !

Rendez-nous notre famille !

 

« Cela fait des semaines que vous voulez faire croire aux Français que les mots de Père et de Mère vont disparaître du Code Civil, mais ces mots demeurent dans le Titre 7 du Code Civil relatif à la filiation et dans le chapitre 8 » avait répliqué la ministre de la Justice Christiane Taubira. «Mais il serait bien misérable de notre part d’ouvrir le mariage sans en tirer les conséquences dans le Code Civil. Nous ne toucherons pas à ces mots quand cela ne sera pas nécessaire », avait-elle assuré.

 

De quel droit recevez-vous une association représentant une minorité au premier claquement de doigts et menaces, et refusez cette rencontre aux élus de notre République ?

Les élus ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande.

Ils appartiennent aux Français qu’ils représentent.

Respectez nos parlementaires !

 

De quel droit vos ministres, surtout le 1er d’entre eux, insultent-ils les chefs d’entreprises qui réussissent, les Français qui quittent le pays par votre faute, avec à leur actif des dizaines de créations d’emploi, des années de loyauté et une renommée internationale ?

Qu’avez-vous à votre actif, Monsieur Hollande, sinon un poste en or à la Cour des Comptes pour un rendement nul (c’est vous qui l’avouez), un département des plus endettés, un parti que vous avez réussi à anéantir, une fausse déclaration de patrimoine et aucune expérience du pouvoir ?

Rendez-nous la valeur du travail !

 

De quel droit mettez-vous en danger l’économie de notre pays en refusant d’écouter tous les indicateurs de votre mauvaise gestion ? (rapport cinglant de la Cour des Comptes, rapport Gallois, mises en garde de la Commission Européenne et j’en passe).

Quand tous, unanimement, réclament d’urgence une baisse drastique des dépenses publiques et la réduction du coût du travail, vous faites exactement le contraire ; vous dépensez comme un fou et matraquez les Français de taxes en plombant la compétitivité.

Rendez-nous notre économie !

 

De quel droit profitez-vous de notre armée pour redorer votre image désastreuse?

De quel droit insultez-vous les Français en déclarant au Mali que c’était le plus beau moment de votre vie politique ?

De quel droit Faites-vous le paon lorsque le vice-président des USA honore nos soldats ?

C’est un scandale, Monsieur Hollande ! Honte à vous !

Les Français ne sont pas derrière votre petite et mesquine personne.

Ils sont derrière leur armée, et soutiennent leurs soldats lorsque le pays est en guerre.

Il leur appartiendra de vous demander des comptes lorsque nos enfants qui se battent pour la liberté seront hors de danger, pas avant.

Rendez-nous notre armée !

 

De quel droit voulez-vous accorder un droit de vote aux étrangers, sans exiger une réciprocité de la part des autres pays ?

Le droit de vote est un acte citoyen, Monsieur Hollande.

Il ne vous appartient pas.

Les étrangers travaillant dans notre pays souhaitent l’exercer ?

Que n’ont-ils demandé la citoyenneté française ?

Rendez-nous notre identité nationale !

 

De quel droit votre Gouvernement refuse-t-il la liberté de vote aux députés socialistes ?

De quel droit empêche-t-il la volonté du peuple de s’exprimer ?

De quel droit tord-il le bras aux parlementaires en refusant les débats de fond, en court-circuitant les procédures législatives, en confisquant la démocratie, en refusant toutes les propositions telles que le référendum, l’union civile, le renforcement du pacs ?

 

Les députés ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande.

Ils appartiennent aux Français qui les ont élus pour défendre leurs choix et qui sauront s’en souvenir lors des prochaines élections.

Rendez-nous nos voix !

Rendez-nous notre démocratie !

 

MONSIEUR HOLLANDE,

VOUS AVEZ VOLE NOS COULEURS, NOTRE HISTOIRE, NOTRE ECONOMIE, NOTRE JUSTICE, NOS VALEURS, NOTRE DEMOCRATIE, NOTRE ARMEE, NOTRE IDENTITE.

 

GARE A LA COLÈRE DU PEUPLE FRANÇAIS.

 

IL N’A PLUS RIEN A PERDRE.

VOUS LUI AVEZ TOUT PRIS.

 

06 mai 2013

Lettre de tous les professionnels de l'enfance (et des autres aussi)‏

Madame Taubira, Monsieur Peillon,

 

J’ai un immense service à vous demander :

S’il vous plaît,

 

Venez expliquer aux enfants de nos classes de CP comment deux hommes ou deux femmes peuvent avoir un enfant…

Venez leur expliquer pourquoi Émilie a deux papas et comment ils ont fait pour avoir un bébé.

Venez leur expliquer que la femme qui a porté Émilie et qui l’a mise au monde, l’a donnée - probablement contre finance - à ses deux papas, et que ce n’est pas grave… que c’est « normal ».

Venez leur expliquer que, quand on a porté un enfant pendant neuf mois, c’est sans conséquence de s’en séparer… que cela se fait avec le sourire qu’on gardera le contact par Skype, parce que les origines, c’est important !

Venez leur expliquer pourquoi il y a en Inde des cliniques où des femmes sont payées pour « produire » des bébés pas chers, comme on le voit aujourd’hui dans les reportages de France 2 et de Canal +.

 

Madame Taubira, Monsieur Peillon,

Venez expliquer aux enfants de nos classes de CE1 comment on peut faire sa généalogie quand la loi dit que l’on a deux pères ?

Venez au tableau avec nous faire le dessin de l’arbre généalogique à trois branches : une branche pour le premier papa, une branche pour le second papa et une pour la maman dont Émilie descend biologiquement.

Venez expliquer à nos élèves que c’est normal, que cela ne pose aucun problème.

 

Madame Taubira, Monsieur Peillon,

Venez expliquer aux élèves de 4e, que la biologie n’a rien à voir avec l’identité sexuée.

Venez expliquer que la testostérone, c’est finalement la même chose que l’œstrogène… Que le cerveau n’est pas influencé par ces hormones… Que tout cela, ça n’a pas d’importance car finalement ce qui compte, c’est la façon dont on est éduqué.

Venez expliquer que l’humanité n’est plus composée d’hommes et de femmes, mais qu’en fait, elle se divisera demain en une multitude de genres : hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, transsexuel, multi-sexuels, intersexuels, auto-sexuel, alter-sexuel, allo-sexuel, asexuel…

 

Madame Taubira, Monsieur Peillon

Nous vous suivrons sur le terrain du respect de la différence !

Oui, l’école doit apprendre aux enfants qu’il existe bien des manières d’être un garçon et une fille et qu’on n’éduque pas à coup de caricatures ;

Oui, l’école doit être attentive à ce que les enfants soient accueillis et respectés, quelles que soient leur couleur de peau, leur manière de vivre, leur religion, leur apparence physique, leur niveau intellectuel, leur famille ;

Là-dessus, nous vous suivrons et nous vous soutiendrons, car cela construit une société plus juste, plus fraternelle.

 

Mais ne nous demandez pas d’expliquer l’inexplicable.

Ne nous demandez pas de justifier l’injustifiable.

Ne nous demandez pas l’équilibre impossible !

 

Enseignants, aides-maternelles, psychologues, orthophonistes, éducateurs et éducatrices, pédiatres… ces métiers de l’enfance, nous ne les avons pas choisis par idéologie politique ou religieuse. C’est la passion de l’éducation qui nous conduit chaque jour auprès d’eux pour les aider à grandir et à surmonter les défis de la vie.

 

Nous faisons notre maximum ! Ne nous demandez pas l’impossible !

 

J’en appelle à tous les professionnels de l’enfance qui refusent de devenir les complices d’une loi qui brouillera les repères nécessaires à l’éducation des jeunes.

J’en appelle à tous les professionnels de l’enfance qui voient au quotidien la souffrance des enfants et des jeunes à qui il manque les repères élémentaires pour se construire.

Signez l’Appel des professionnels de l’enfance, (http://www.debattons.org) pour qu’ensemble nous continuions à réclamer des états généraux de la famille et à redire qu’on n’éduque pas les jeunes avec des théories, mais en donnant des bases, des repères qui permettent de vivre le réel.

 

Les enfants n’ont pas voix au chapitre, ils ne votent pas, n’ont pas accès aux médias : c’est notre métier, notre passion et c'est notre devoir de faire entendre leur voix !

 

Jérôme Brunet,

Président de l'Appel des professionnels de l'enfance

 

23 avril 2013

Témoignage reçu par une Veilleuse à Paris

 Témoignage de Marie H.

 

crs,mpt,veilleurs,chants"Il est 5h30 ce matin, 19 avril, depuis une heure je ne peux plus dormir, les mots se bousculent dans ma tête : il faut que j'écrive. Ce message n'est pas un manifeste, il s'agit simplement pour moi d'exprimer ce que nous avons vécu, de déposer le poids de ce combat que nous avons mené, hier soir encore, avec les « Veilleurs », ce combat trop grand pour nous. Il s'agit aussi, puisque cela c'est fait comme cela, d'associer tous ceux qui ne peuvent être avec nous, mais dont le soutien et la prière nous ont permis de tenir. A ceux qui doutent de ce témoignage – doute légitime, lorsqu'on en ignore la provenance – je voudrais juste assurer qu'il est vrai. C'est moi, Marie H., qui l'écris ; je ne dis que ce que j'ai vu, de la manière la plus sobre possible, à tel point que ceux qui étaient là avant-hier m'ont jugée parfois « trop gentille ». Je ne cherche ni la polémique – je n'ai pas l'habitude d'en faire, ni à ce qu'on parle de moi – non, vraiment pas.

 

22h :

La manifestation se termine, je rejoins calmement le groupe des Veilleurs. Ils ont changé de pelouse ; bien plus nombreux qu'hier, déjà encadrés par les CRS, qui néanmoins ne nous empêchent pas de les rejoindre. Axel est là, Alix à ses côtés ; ils ont investi dans un haut-parleur plus puissant, avec un micro, pour que tous puissent entendre (hier, nous avions donné chacun un euro à cet effet). Comme hier, ils nous exhortent à la résistance et à la paix intérieure, pendant que nous chantons doucement « l'espérance ». Malgré le nombre, l'ambiance est plus sereine, plus unie qu'hier soir. Certains montrent des portraits de Gandhi imprimés sur des feuilles de papier.

 

22h30 :

Axel nous a annoncé d'emblée que la police a reçu l'ordre de nous déloger. Pour l'instant, les CRS nous quittent, ayant à faire un peu plus loin sur l'esplanade, où des groupes de manifestants refusent de se disperser. Nous écoutons Bernanos, puis Aragon, La Rose et le Réséda... Alix nous lit ensuite un article sur le gender, qui dénonce le projet du ministre Vincent Peillon, intimement lié à celui de la « loi Taubira », d'« arracher » les enfants aux convictions de leurs parents, pour « libérer » leur intelligence en leur enseignant qu'il n'existe pas de sexe biologique, mais seulement une identité de genre à construire librement – ce sont les mots même des textes officiels. Axel nous parle, rappelant que nous sommes forts parce que nous ne sommes pas là pour nous-mêmes, mais pour le plus faible que nous, l'enfant de demain, nos propres enfants, auxquels on veut nous interdire de dire que la complémentarité des sexes existe, et qu'elle est bonne.

 

23h :

Le président des musulmans de Versailles prend le micro quelques minutes, expliquant qu'il nous a rejoints parce que son cœur le lui dictait. « Vous êtes les étoiles du monde ». Ma voisine me montre, à un mètre de nous, Monseigneur Rey, évêque de Fréjus-Toulon, un genou à terre, parmi nous. Lui aussi nous encourage brièvement (« Votre silence est plus fort que les mots »), puis encore l'abbé Grosjean, prêtre des environs de Versailles, qui nous a rejoints avec un autre prêtre.

 

23h15 :

Les choses se gâtent. Les jeunes qui s'agitaient plus loin, poursuivis par les CRS, se rabattent brusquement vers nous, arrivent en courant, et se « réfugient » tout autour de notre groupe. Mouvement de panique ou manoeuvre de la police ? Les deux sans doute. Nous reprenons en choeur « l'espérance », pour montrer notre pacifisme et ne pas laisser ébranler notre paix intérieure. Les CRS nous encerclent. Mais cette fois, ceux qui semblent étonnés sont les jeunes qui viennent de nous rejoindre, qui juste auparavant ont peut-être jugé « cucu » notre manière d'agir, et qui maintenant s'asseoient progressivement parmi nous. Il y a quelques minutes, Axel nous a assuré que nous étions bien plus subversifs, plus dangereux pour le pouvoir, parce que notre force est inattaquable.

 

23h30 :

Les CRS nous cernent tout près, avec casques et boucliers. Une seconde ligne se met en place, pour tenir à distance ceux qui nous regardent. De nombreux journalistes sont là, entre les CRS et nous, caméra, appareil photo ou portable en main. Nous chantons dans le calme. Axel nous informe que des policiers en civil sont parmi nous, repérables à leur oreillette (devant à ma droite, je vois quelques mains en désigner un silencieusement). Ils ont pour mission de créer parmi nous la panique. Axel ajoute : « Aujourd'hui, en France, ils sont payés pour cela. Nous leur pardonnons. » Bruit de sirène, première sommation : ceux qui le veulent peuvent se diriger tout de suite vers le métro, les autres seront interpellés. Aucune raison n'est donnée : nous n'avons rien fait d'autre que chanter, assis par terre sur une pelouse. Le gouvernement nous arrête pour des raisons politiques, pour le seul crime de n'être pas d'accord avec lui. Axel a répété les mots d'hier, sur le fait que ceux qui veulent ou doivent partir, le font en toute liberté et sans aucun jugement. Un certain nombre se lèvent, escortés à l'extérieur du cercle par les CRS. Nous resserrons les rangs.

 

23h45 :

Le haut-parleur d'Alix et Axel est au bout de sa batterie, dernières consignes en cas de garde à vue, encouragements... plus rien. Pendant encore trois quarts d'heure, nous allons uniquement chanter en boucle les trois couplets de « l'espérance » pour rester unis. Axel a encore un petit mégaphone, mais très peu d'entre nous l'entendent. Au fil des minutes, des bribes me parviennent : « Demain, promet Axel, nous auront une meilleure sono, nous mettrons de la musique classique. Demain, nous imprimerons le chant de l'« espérance », nous l'imprimerons sur des centaines de papiers, chacun pourra l'apprendre. » Demain, demain... Puis, c'est la voix d'Alix : « vous êtes en train d'écraser le mensonge »... Deuxième sommation : personne ne bouge. Je n'ai rien d'une extrémiste, mais j'ai l'intime conviction qu'il faut rester, nous sommes tellement dans notre bon droit, nous n'avons rien fait, et la disproportion est telle entre leurs moyens et les nôtres ! Nous sommes environ trois cent à être restés. Alors les gendarmes arrivent, et commencent à enlever, un par un, ceux qui sont situés le plus à droite du groupe, et à les traîner jusqu'au « panier à salade ». Accrochés, serrés, toujours nous chantons, couvrant les cris de panique qui jaillissent parfois. Parfois un cri plus fort retentit, pour provoquer la terreur, sans doute celui d'un policier en civil, couvert aussitôt par des « chut » indignés et par le chant : ils ne parviennent pas à nous faire peur.

 

Minuit :

Le bus est plein : une cinquantaine de prisonniers, pris au hasard, ceux qui étaient dans ce coin-là ; d'autres dans les camions de police, environ quatre-vingt en tout semble-t-il. Le chef de la police nous supplie presque de rentrer : « vous pouvez encore vous rendre au métro, et rentrer chez vous ». Peu se lèvent. Nous chantons, et ceux qui sont à l'intérieur du bus nous accompagnent en tapant sur les murs et les fenêtres.

 

Minuit quinze :

Le bus est parti. Les policiers ne savent plus quoi faire de nous. Leurs avertissements sont couverts par le chant. Il ne reste que quinze minutes ; nous leur avons dit, nous partirons dans le calme à minuit et demie. Mais ils ont des ordres ; alors ils continuent à nous emmener de force : ils se mettent à deux, somment un jeune de se lever et, celui-ci n'obtempérant pas, le tirent et le lèvent plus ou moins violemment, selon la résistance qu'il oppose. Plusieurs ont leur matraque à la main. Parfois des coups, je perçois notamment un cri de fille, puis un attroupement de journalistes et de policiers... Il y aura quelques blessés.

 

Minuit vingt :

Des députés nous ont rejoints, paraît-il. Les quelques journalistes qui sont restés se concentrent sur eux. Les CRS continuent de nous emmener un à un, nous continuons de chanter, et nous comptons les minutes en les voyant se rapprocher. Je n'ai pas peur, cela m'est bien égal d'aller en garde à vue : du moment qu'un tiers d'entre nous y sont, autant y aller tous avec eux ! Du moment que nos dirigeants sont capables d'aller jusque là pour nous faire taire... En fait, ceux qui sont enlevés de force lors de cette « deuxième série » sont tout simplement ramenés au métro, nous ne le saurons qu'ensuite. Un CRS s'énerve de la résistance que lui oppose un jeune et s'écrie violemment : « Mais arrêtez ! Vous nous empêchez de faire notre boulot ! » Alors là, c'est très fort ! Quelques exclamations fusent parmi nous, même pas de colère ou de vindicte, plutôt de bon sens, presque d'humour : la situation est tellement absurde ! C'est nous qui empêchons les CRS...

 

Minuit vingt-cinq :

Il reste cinq minutes. Nous ne sommes plus que quelques-uns. Axel et Alix ont été emmenés. Les CRS sont tous proches de moi, ils emportent la jeune fille juste devant, puis s'en prennent au garçon qui était à côté d'elle. Celui-ci résiste, accroché à celui de derrière : un CRS tape avec sa matraque pour le faire lâcher, mais n'y parvient pas. Nous comptons les dernières secondes.

 

Minuit et demie !

D'un seul homme, nous nous levons, victorieux. Nous reprenons le chant. Nous affirmons calmement que nous allons rentrer : nous n'avons pas cédé à la force, nous partons librement, à minuit et demie, comme nous l'avions décidé. Côté CRS : « resserrez les rangs ! ». Nous sommes peut-être une cinquantaine, au milieu d'un cercle très étroit de boucliers. Nous ne montrons pas d'autre signe de violence que de ramasser dans la bonne humeur les bougies, les papiers et les affaires semés sur place, pour laisser propre la pelouse des invalides. Puis les CRS nous escortent en groupe jusqu'au métro. Chez nous paix incroyable, et même bonne humeur : certains essaient d'échanger quelques plaisanteries avec les CRS... Cette fois, vraiment pas d'autre choix que de prendre le métro, même si on habite à deux pas. Alors nous obtempérons, espérons que nous pourrons sortir aux prochaines stations, ce dont certains ont été empêchés hier soir jusque bien tard...

 

Voilà ce qui se passe, en France, le 18 avril 2013. Nos dirigeants ont choisi de mobiliser des centaines de CRS pour arrêter des jeunes qui chantaient et écoutaient des textes, assis sur l'herbe.

 

Ils veulent nous discréditer et nous faire taire, parce que nous osons proclamer que nous préférons le bien et la vérité à l'idéologie et au plaisir égoïste du moment. Ce soir encore, nous sommes victorieux, mais cette victoire a un goût amer. Amer, pour ceux qui ont été emmenés cette nuit au poste, innocents désignés au hasard par l'arbitraire du pouvoir. Amer, pour ceux qui ont reçu des coups, qui ont été blessés, pour rien. Amer surtout, de voir comment répondent nos dirigeants aux aspirations de notre jeunesse qui aime le bien et la concorde, l'intelligence et la culture : par le mensonge et la violence."

25 mars 2013

Petite histoire de chiffres et de vrais mensonges

Savez-vous comment les forces de police effectuent leur calcul pour évaluer le nombre de personnes présentes lors d'une manifestation ?

Un jour j'ai posé la question... Et voici leur réponse.

Le point de départ du calcul est la considération qu'une personne occupe un espace d'un mètre sur un mètre, selon la surface largeur/longueur du défilé en question...

 

Prenons à titre de référence "La Manif Pour Tous"...

Manifestation qui a eu lieu à Paris le dimanche 24 mars 2013.

 

Faits techniques officiels :

* Longueur officielle du défilé qui s'est étendu sur 4 grosses avenues de la capitale ainsi que les rues et places adjacentes (soit de Esplanade de La Défense, Avenue Charles de Gaulle, Place de la Porte Maillot, Avenue de la Grande Armée, Place de l'Etoile, Avenue Foch et Avenue Carnot) : 8kms soit 8.000m.

* L'avenue de la Grande Armée a une largeur d'environ 70 à 80m, l'avenue Charles de Gaulle a une largeur d'environ 75m, l'avenue Foch a une largeur d'environ 120m, l'avenue Carnot a une largeur d'environ 40m. Faisons la moyenne... Nous obtenons 77,5m.

Allez soyons généreux... et refaisons les calculs avec une largeur de 75m...

 

1. SELON LA POLICE

 

Si l'on suit le raisonnement de la Préfecture de Police, on va recalculer le nombre de manifestants qu'ils auraient dut annoncer.

 

* Sur la largeur, nous avons 75m et donc 75 personnes ;

* Puis sur une longueur d'un mètre de large nous avons 8.000m soit 8.000 personnes ;

8.000 x 75 = 600.000 personnes...

 

=> Mensonge :

Avec ses propres considérations, la Préfecture de Police de Paris se ment déjà à elle-même...

Elle aurait dut annoncer 600.000 personnes et non pas 300.000 !!!

 

2. SELON MOI

 

Mais tout le monde sait bien que dans une manifestation nous ne sommes jamais à un mètre les uns des autres, comme voudrait le faire croire la Préfecture de Police... Il y a ceux qui se tiennent par la main, ceux qui sont dans les bras les uns des autres, ceux qui sont montés sur les épaules les uns des autres, ceux qui marchent collés les uns aux autres et les autres... Faites le test, marcher à 1 mètre entre chaque personne signifie que les bras étendus et en tournant sur vous-même, vous ne touchez ou frôlez personne... Vous savez bien que ce n'est pas le cas...

 

Il me semble plutôt que dans ce types de défilé nous marchons à environ 70cm d'écart de moyenne et comme nous ne sommes pas non plus alignés comme dans des rangs d'oignons, à ce nombre de manifestants il faudrait bien sûr ajouter une estimation de ces "intercalés entre les rangs"...

 

Refaisons le calcul avec ses considérations...

 

* Sur la largeur du défilé : 75m / 0,70m donnent donc 107 personnes (arrondi au dixième inférieur) ;

* Sur une longueur : 8.000m / 0,70m donnent donc 11.429 personnes (arrondi au dixième supérieur) ;

 

Estimons ensuite ces "intercalés" à partir des données suivantes:

* 8.000m de défilé que je divise volontairement par 2, soit 4.000m ;

* 107 manifestant par "ligne" que je divise également volontairement par 2, soit 53 personnes ;

Cela donne donc le calcul des "intercalés" suivant : 4.000m / 0,70m x 53 personnes = 303.000 personnes...

 

Reprenons donc le calcul dans son intégralité :

((75 / 0,70) x (8.000 / 0,70)) = 1.224.490 personnes (arrondi au dixième supérieur),

Ajoutons maintenant les "intercalés" au nombre de 303.000 personnes,

1.224.490 + 303.000 = 1.527.490 personnes.

 

Donc, si je suis le raisonnement qui me semble être le plus réaliste, nous aurions vraisemblablement été entre 1,5 et 1,6 millions de personnes à battre le pavé pour dire NON au projet de loi "Mariage pour Tous" en ce dimanche 24 mars 2013...

 

3. CONCLUSIONS

 

* La police annonce 300.000 personnes,

* Selon les méthodes de la préfecture de Police, il aurait fallu annoncer 600.000 personnes ;

* Le collectif LMPT annonce 1,4 million de manifestants,

* Selon mon recalcul officieux on obtient plus d'1,5 million...

 

Alors, où est la réalité ? Qui a tord, qui a raison ?

On ne saura probablement jamais.

Mais ce qui est certain, c'est qu'il y a un mensonge quelque part.

Et s'il y a mensonge... il est mensonge d'état...

 

Et ça, c'est tot bonnement insultant, méprisant et ça frise même l'arrogance !!!

Insultant pour les manifestants qui se sont déplacés, insultant pour les organisations et collectifs organisateurs et insultant aussi et surtout pour le peuple français qui MÉRITE QU'ON LUI DISE LA VÉRITÉ, quelle qu'elle soit !!!

Un gouvernement qui ment à son peuple, on appelle ça comment ?

 

25 novembre 2012

Lettre à mon Député !

Je vous donne, ci-après, la copie de mon courrier adressé ce jour à Monsieur Pierre-Alain Muet, député PS de la 2nde Circonscription du Rhône.

 

Monsieur le Député Pierre-Alain Muet,


L'élargissement du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe constituerait une rupture de société majeure. Le renouvellement des générations et l'éducation des enfants ont toujours été confiés à la cellule familiale dont l'altérité sexuelle est une condition indispensable de la fécondité. Or ce projet dissocie les liens entre parenté biologique et filiation que le mariage civil entend protéger. Toute réforme de l'adoption, institution créée pour donner une famille à un enfant qui en est dépourvu et non l'inverse, devrait avoir pour seul but une défense plus efficace des droits de l'enfant.

 

Ce projet, proposé dans un contexte social déjà fragilisé, présenterait un bouleversement pour l'ensemble des familles d'aujourd'hui et de demain et entraînerait des conséquences impossibles à estimer en l'état actuel. Les formules à l'emporte pièce et la radicalité des postures empêchent la pleine prise de conscience des enjeux de cette réforme, qui risque d'être votée sous l'éclairage de slogans plutôt que d'arguments.

 

Le gouvernement n'a pas souhaité préciser les enjeux de sa réforme, comme en attestent à la fois la brièveté de l'exposé des motifs du projet de loi et l'absence de communication sur le sujet.

 

Il vous revient donc, à vous qui nous représentez, de vous assurer que tous les aspects de cette entreprise soient clairement posés et que l'ensemble des corps la société civile soit consulté. Sur un sujet aussi fondamental, nous vous appelons à vous former un avis et par la suite un vote en conscience et indépendant de toute logique politique.

 

Il est de votre responsabilité d'élus de prendre clairement position de façon raisonnée sur le sujet et de poser le cadre d'un débat apaisé, respectueux de chacun et approfondi. Je demande donc que le gouvernement reporte son projet de loi, et qu'un vrai débat soit organisé, avec votre aide, avant l'examen du texte. Ce grand débat doit être public et d'échelle nationale, car il engage l'avenir de chaque citoyen de notre pays.

 

Je vous en prie, avec tout le respect que j'ai pour vous, réfléchissez bien aux tenants et aboutissants de ce projet. Et plutôt que d'écouter les voix discordantes des lobbys, de la passion et les voix prisonnières des luttes partisanes, écoutez la petite voix de votre conscience...

 

Je vous remercie.

 

Me tenant à votre disposition pour vous exposer plus avant ma position, je vous prie d'agréer, Monsieur le Député, l'expression de ma plus haute considération.

 

Laloua Pauline

(69001)

 

12 novembre 2012

Je ne veux pas me laisser imposer certaines lois...

 

« Madame Machin, catholique, ne veut pas marcher avec les "intégristes" parce qu’"on" va faire des amalgames » ; « Monsieur Bidule, chrétien BCBG, lui, ne veut pas marcher avec Madame Conforme et sa portée de têtards mal mouchés : ça pourrait faire "cathos-lapins"» ; « Madame Association-bien-en-vue voudrait bien, elle, que Monsieur Bidule ne vienne pas en bourgeois versaillais à la marche, car on pourrait croire que seuls les bourgeois sont pour la famille. »…

 

Pharisianisme contemporain où l’on s’autoproclame bonne image du catho, bon vecteur médiatique de Jésus, les autres, tous les autres, pauvres cloches de publicains, viennent souiller par leur présence nauséabonde notre pure manif. Il faudrait, nous dit-on, ne pas ressembler à qui nous sommes : c’est-à-dire des cathos pratiquants, relativement aisés, pour la plupart de milieux favorisés, culturellement à droite, où les bulletins de vote se répartissent entre Sarko, Villiers, Boutin ou Le Pen.

 

Faudra bien un jour assumer ce que nous sommes !

 

Quoi qu’il en soit, nous avons marché pour la vie, et nous marcherons contre le mariage homo, bref nous militerons pour la famille et l’on se moque absolument de qui marchera à nos côtés : intégristes, curés à tête de dogues, à pompes à boucles ou à boucle d’oreille, de l’Opus Dei ou des Légionnaires du Christ, charismatiques à particule, ou en sandales, catho mondain et sa femme de ménage, vrai tradi et fausse blonde, protestant prédestiné ou orthodoxe séparatiste, salafiste sans bombe, juif fondamentaliste sans uzi, Indien d’Amérique ou Africain de Sarcelles, et expulsés de masterchef…

 

Je me moque absolument de qui marche à mes côtés.

Je ne vais chercher ni ma foi, ni mon père spi, ni mon gendre ni ma belle-mère, et encore moins l’image de moi.

 

Je veux simplement dire NON à leur foutu projet de société !

 

Signé : L'Humeur de Pasquin

09 mars 2012

Présidentielle 2012 : La facture des QG

qg,présidentielles,2012,candidatsLe 18 février dernier, le président-candidat Nicolas Sarkozy inaugurait devant des centaines de caméras et d'appareils photo son QG de campagne dans le 15è arrondissement de Paris. Un quartier général de 600 m² qui a un coût... Mais lequel ?

 

Et d’ailleurs quels sont les choix des probables candidats qui voudraient se faire élire à la magistrature suprême ? Qui a le QG de campagne le plus cher ? Et le moins cher ?

Voici le classement des loyers par ordre croissant.

 

1.              Les « Économes », 0 € ou presque

 

a)             Lutte Ouvrière

C’est dans un bâtiment très modeste situé au 6 rue Florian à Pantin que Nathalie Arthaud, candidate de LO, mènera sa campagne. Elle a installé son QG de campagne dans les locaux du siège de Lutte ouvrière. A l'extérieur, aucun signe n’indique que le QG se trouve là, seule figure une plaque au nom des Éditions d'Avron, car LO partage ses locaux avec d'autres structures... et Nathalie Arthaud partage également son bureau avec ses collaborateurs dont Arlette Laguiller, grande figure du parti qui a laissé sa place après avoir participé à 5 présidentielles.

 

b)             Europe Écologie

Eva Joly, candidate pour Europe Écologie - Les Verts, a installé son QG de campagne au siège de son parti. Les locaux situés au 6 bis rue Chaudron, dans le 8è arrondissement de Paris ne génèreront donc pas de frais supplémentaires pour le parti de la candidate aux élections présidentielles. Écologie, économie !

 

c)              Nouveau Centre

Hervé Morin a choisi la classe économique pour sa route vers la présidentielle. Son QG de campagne sera donc également le siège de son parti, le Nouveau Centre, au 84 rue de Grenelle, dans le 7è arrondissement de Paris. En plein centre.

 

d)             Mouvement Républicain et Citoyen

Jean-Pierre Chevènement a également choisi la sobriété des locaux du siège de son parti, le MRC. Celui-ci est situé au 3 avenue de Corbéra dans le 12ème arrondissement de Paris.

 

e)             Nouveau Parti Anticapitaliste

Même décision pour Philippe Poutou, au 2 rue Richard Lenoir à Montreuil, la campagne se fera au siège du Nouveau Parti Anticapitaliste.

 

f)              Mouvement Démocrate

François Bayrou candidat déclaré du Mouvement Démocrate (MoDem) a également fait le choix de limiter au maximum les frais. Son QG de campagne sera donc le siège de son parti, situé au 133 rue de dans le 7è arrondissement de Paris. Petit budget donc pour le MoDem, qui aura tout de même fait quelques dépenses pour rénover les locaux.

 

2.              La « Responsable » : Corinne Lepage

 

La candidate indépendante s’est installée au 49 rue Liancourt à Paris 14e. Pour une superficie de 60 m², le loyer s’élève à 1.450 € par mois.

 

3.              Les « Encore Raisonnables », entre 10 et 12.000 € par mois

 

a)             Front de Gauche

C'est aux portes de Paris, aux Lilas en Seine-Saint-Denis, que Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de Gauche, a installé son QG de campagne. Il a opté pour la banlieue populaire car moins chère que Paris. Ce bâtiment, surnommé « l'Usine », a été réaménagé par les militants et les meubles « de récup’ » proviennent d'un appel aux dons. Avec une surface de 700 m², les locaux vont coûter 10.000 € par mois au Front de Gauche jusqu'à la fin de la campagne.

 

b)             Front National

Marine Le Pen et les militants du Front National s'activent depuis octobre 2011 dans les locaux du 64 boulevard Malesherbes, dans le 8è arrondissement à Paris. Les bureaux, assez éloignés du siège du FN à Nanterre, s'étalent sur un total de 160 m², pour un loyer de 10.500 € par mois.

 

c)              Debout La République

Nicolas Dupont-Aignan a fait le choix de s’installer dans le centre de Paris au 11 quai Anatole France dans le 7ème arrondissement de Paris. Pour une superficie d’environ 200 m², le loyer sera d’environ 12.000 euros par mois. Les locaux, loués à un huissier, on été choisit pour leur situation centrale et facile d’accès pour tous. Dans ces locaux, le candidat occupe le plus petit bureau de tous et l’un de ses objets fétiches est une petite statuette fabriqué par un petit garçon handicapé habitant dans la ville dont il est le maire (Yerres, 30.000 habitants).

 

4.              Les « Dépensiers », entre 18 et 20.000 € par mois

 

a)             UMP

C'est dans un « quartier de classe moyenne » que Nicolas Sarkozy a inauguré son QG. Le président-candidat a ainsi choisit le 18 rue de la Convention, dans le 15è arrondissement de Paris pour installer son bureau et ceux de ses collaborateurs. Les locaux de plus de 200 m² sur 2 étages, sont dans un bâtiment des années 60... Le tout pour la coquette somme de 18.000 € par mois.

L’anecdote : les locaux sont loués à la maison de disques EMI (ben tien, comme c’est bling, on se r’fait pas !).

 

b)             République solidaire

Récemment cambriolé, le QG de Dominique de Villepin est situé au cœur de Paris, dans le 6è arrondissement, au 91 bis de la rue du Cherche-Midi. Un gros budget pour la République Solidaire, le parti du candidat, le loyer de ces locaux de 400 m² est relativement élevé : 20.000 € par mois pendant 5 mois de campagne (janvier à mai).

L’anecdote : la porte à côté (le numéro 100) accueillait le QG du candidat Lionel Jospin en 1995.

 

5.              La palme, 41.000 € par mois : le PS

 

La palme du QG le plus grand et le plus cher revient à celui de François Hollande. Situé au 59 rue de Ségur, dans le 7è arrondissement de Paris et près du siège du PS, cet hôtel particulier en pierre de taille (rénové en 2004) a une superficie d'un peu plus de 1 000 m² et un loyer de plus de 41.000 € par mois. En pleine période de crise, le candidat du PS a opté pour de l'espace, beaucoup d'espace, dans un quartier ou le mètre carré avoisine les 10.000 €.

 

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27 février 2012

Colbert & Mazarin : Les visionnaires !

A méditer : la citation de Colbert & Mazarin.

Elle n'a pas pris une seule ride !!!

 

Colbert : Pour trouver de l'argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m'explique comment on s'y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou…

Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l'État… Lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l'État en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les États font ça…

Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l'argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?

Mazarin : On en crée d'autres.

Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne le sont déjà.

Mazarin : Oui, c’est impossible.

Colbert : Alors, les riches ?

Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres

Colbert : Alors, comment fait-on ?

Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d'un malade) ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres ! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser… c'est un réservoir inépuisable. 

 

Extrait du "Diable Rouge".

C'était il y a 4 siècles !

 

24 février 2012

Ce que nous coutent nos privilégiés...

Ce que nous coutent nos privilégiés : comparaisons entre l’Allemagne et la France.

« En temps de crise il faut un gouvernement resserré. » clamait le chef de l'état, le 6 février dernier. Celui-là même qui prise l'exigence allemande mais ne l'applique ni à lui-même ni à ses ministres...

Comparons donc certaines mesures avec un oeil de part et d'autre du Rhin...

La Chancelière travaille avec 8 ministres ; à Paris ils sont 25 ministres + 9 secrétaires d'État... Un ministre français coûte 17 Millions d'Euros par an !

Le soir après son "boulot" Angela (comme chacun de ses 8 ministres), rentre dans son appartement, dont elle paie le loyer et les factures d'eau et d'électricité ; à Paris, François Fillon se détend dans son logis de fonction (309,72m2) à Matignon, tandis que ses collègues regagnent en limousines les hôtels particuliers que la République met généreusement à leur disposition…

En France, 906 personnes travaillent à la présidence de la République ; en Allemagne, à peine plus de 300 salariés…

Parc autos :121 véhicules à l'Élysée et 37 voitures à la Chancellerie.

En Allemagne, le gouvernement se déplace systématiquement en train ou sur des lignes aériennes régulières.... En France, nous avons : 1 airbus A330-200, 2 Falcons 7X, 2 Falcons 900, 2 Falcons 50, 3 hélicoptères Super Puma... et les « élus de tête » voyagent en 1ère classe et en avion…

Angela gagne 15.830 € et gère 36,4 Millions pour les dépenses de la chancellerie ; Nicolas gagne 21.026 € et le budget de l'Élysée culmine à 113 millions.

Etc... Etc...

Il faut copier ce qui va bien chez nos voisins dit l’autre…

Eh bien moi, je dis : On commence quand ??!!

Bizarrement, aucun des candidats à l'élection présidentielle d'Avril/Mai 2012 ne propose de supprimer ces privilèges si coûteux....


13 novembre 2009

Qu’est-ce que Tu viens m’emmerder avec Ton Identité Nationale ?

Il y a quelques jours, un peu par hasard, suite à un courriel que j'ai reçu, j'ai découvert le blog d'un certain Philippe Sage. Assez intéressant et surtout plutôt varié dans les thèmes abordés, j'ai découvert dans ce blog un article très bien lancé et diffusé il y a une quinzaine de jours. Et souvenez-vous, à la mi-octobre notre "cher" ministre lançait le débat fumeux sur l'identité nationale ...

Je vous propose donc la lecture de cet article rédigé par Philippe Sage sur son blog ...

N'hésitez pas à allez découvrir les autres articles ...

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Avant d’être français, de chair et de sang, je suis. Fait et refait. Et cette chair, et ce sang, n’appartiennent à aucune patrie, n’obéissent à aucun drapeau, ils sont miens, pour toujours, à jamais. Ils sont ma seule et unique propriété, et je revendique le droit d’en user comme bon me semble.

words.jpgMon identité, c’est mon sang, c’est ma chair, et tu ne peux rien y changer. Tu ne peux rien y faire.

Avant d’être français, je suis fils, frère, cousin et oncle de. Avant d’être français, je suis aimant, amant, compagnon de. Et fier de l’être.

C’est ainsi que je suis, c’est ainsi que je vis, et tu ne peux rien y changer. Tu ne peux rien y faire.

Je ne suis ni le fils d’un drapeau, pas plus que je le suis d’une nation ou d’un hymne. Je ne suis pas rejeton de Charlemagne ou de Napoléon, mais de Verlaine et de Rimbaud. Je préfère me nourrir de Villon ou de La Boétie, que de Besson ou de Sarkozy.

Et si je dois mourir que ce soit sous la plume d’un Hugo plutôt que sous celle d’un Guaino !

Je ne suis pas et ne serais jamais le posthume héros de vos guerres et de vos carnages, ce temps-là est révolu, et d’ailleurs, si, comme je l’entends, vous avez tant l’amour de votre patrie, alors crénom de Dieu, montrez l’exemple, pour une fois ! En Afghanistan, donnez votre sang ! En Somalie, donnez votre vie ! Plutôt que de sacrifier, toujours, celui et celle des autres ! Donnez-lui vos propres fils, plutôt que les nôtres ! A nous l'Epad, à vous le front ! Allons quoi ! Vous l’aimez donc ou pas, votre patrie ? Eh bien, dans ce cas, vous dis-je, montrez l’exemple ! Que ce ne soit pas, toujours et encore, aux pauvres et autres miséreux d’engraisser votre République par la chair et le sang !WC-OC118.jpg

Puisqu’elle ne sera jamais, votre République, celle de l’égalité des chances – ô la belle foutaise ! La terrible enculerie ! – osons celle, moins chimérique, de l’égalité des risques ! Partageons-les au nom de la patrie et de l’amour de la nation ! Au nom du “vivre ensemble” !

Mais n’oubliez jamais que dans “vivre ensemble” il y a, avant tout : vivre !

Je vis et suis fait de chair et de sang, ensuite de quoi, peut-être, oui, je suis français. Je n’ai pas honte de l’être, mais je n’en suis pas fier non plus ! Pourquoi, et pour quoi faire, serais-je fier d’être français ? Je pourrais, pourquoi pas, être fier d’avoir accompli ceci ou cela, oui, même ce peu-là, mais être fier d’être français. Franchement, entre nous, n’est-ce pas un tantinet incongru ? Psychanalytiquement préoccupant ? Oh bien sûr, je l’avoue, j’eus comme une érection vaguement patriotique quand, et pour la première fois, l’équipe de France, celle de football, remportait en 1984, son premier titre ! Mais quand l’autre équipe, celle de Sarkozy, refile des rafales aux brésiliens, ma foi, dois-je, la queue basse, faire acte de contrition tant, oui, je le confesse, je ne sens, là, aucunement vibrer une quelconque fibre nationale ?

Et si tu évoques ou me parles de République, je t’énumère, derechef, les noms de celles et ceux qui sont morts pour elle. Encore une fois, ce ne sont pas tes fils. Et pourtant, tu oses, toi, nous demander, à nous, ce que c’est d’être français et la fierté de l’être ? Toi qui refuses toujours, obstinément, de payer dignement ceux, sénégalais, kabyles ou marocains, qui se sont battus pour la France, notre pays ?

282655522.jpgNon, je ne suis pas fier d’être français, je suis né français. Mais si d’aventure - et j’en suis fort marri - je devais en avoir honte, c’est à toi que je le devrais. Toi qui récite Pétain. Qui Lepénise nos fils et nos compagnes. Qui insulte et maltraite la Terre qui m’a vu naître. Cette Terre que j’aime, malgré tout, malgré toi.

Et si tu me parles de Moulin ou de ses ancêtres, je te répondrais, Joffrin, qu’ils ne sont pas morts pour la France, ou pour une je-ne-sais-quelle identité nationale, non, ils sont morts pour la liberté !

Et la liberté, par définition, n’a pas de nation, de patrie ou de drapeau ! La liberté, c’est un chant. Un hymne, sa prison.

Avant d’être français, je suis libre. Libre de choisir mes liens, mes contraintes et mon fardeau. Libre, entends-tu ? Je suis libre et de l’être, je ris. Je suis librairie. Camus, Villon, La Boétie.4413_1147915664527_1426627311_30409973_3766703_n.jpg

Et si tu me dis que cette liberté, je la dois, entre autres, à Moulin, ses ancêtres, j’en conviens. Mais puisqu’ils sont morts moins pour l’idée d’une nation que pour sauver la liberté, qu’est-ce que tu viens m’emmerder avec ta prison d'identité nationale ?

Ce n’est pas la nation qui fait l’identité, ni nos identités qui font une nation. Et nous ne sommes pas plus français que nous n’étions, hier, tous des américains ou des juifs allemands. Nous sommes, identitairement, au delà les nations. Et fiers de l’être.

Avant d’être d’une nation, je suis un être humain.

Or donc, voilà LA question, la seule qui vaille : Qu’est-ce que c’est, être humain, aujourd’hui ?

 

Article rédigé par Philippe Sage sur son blog ...

 

03 novembre 2008

Retour sur Bétancourt

"Pour la libération d'Ingrid Bétancourt, la France s'est compromise avec les FARC"

Propos recueillis par Jérôme Bouin (lefigaro.fr)

Le 24 octobre dernier, Ingrid Betancourt a été distinguée en Espagne par le Prix Prince des Asturies de la Concorde 2008. Elle « personnifie tous ceux qui, dans le monde, sont privés de liberté » a indiqué le jury.

INTERVIEW VIDÉO - Jacques Thomet, ancien journaliste de l'AFP à Bogota, tente de faire la lumière sur les coulisses de la libération de l'otage franco-colombienne le 2 juillet 2008. Une affaire pas vraiment glorieuse pour les autorités françaises.

Début 2006, Jacques Thomet publiait un livre sans concession sur l'affaire Betancourt. Sans concession pour les proches de celle qui était encore aux mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) et qui, selon l'auteur, n'avaient de cesse d'accabler le président colombien, coupable à leurs yeux de saper les efforts destinés à la libérer. Sans concession non plus pour la France qui s'est notamment fourvoyée dans une expédition-fiasco en 2003, menée sans même avertir les autorités sud-américaines. Sans concession enfin pour Ingrid Betancourt, icône médiatique en France, beaucoup moins à Bogota, dont les liens privilégiés avec Dominique de Villepin ont contribué à rendre la cause prioritaire aux yeux des Français. Ingrid Betancourt libre, Jacques Thomet, ancien journaliste de l'AFP à Bogota, a souhaité revenir sur ces 6 ans de séquestration. Il tente de faire la lumière sur le rôle respectif de la France, de la Colombie, mais aussi des pays voisins, dans les négociations, les opérations secrètes menées six années durant et qui ont abouti à la libération de l'otage.

LEFIGARO.FR. - Quel a été le rôle de la France dans les négociations multiples menées pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt ?

Jacques THOMET. - La France n'a eu absolument aucun rôle dans cette libération puisque l'opération «Jaque» (mise en échec) a été réalisée par le président Uribe sans en informer au préalable Paris. Au contraire, la France a servi d'appât puisque, la veille de la libération, la présidence colombienne a annoncé que Noël Saez, l'émissaire français auprès des Farc, et son homologue suisse, étaient partis à la rencontre d'Alfonso Cano (chef des Farc depuis la mort de Manuel Marulanda, ndlr). Il s'agissait d'un écran de fumée destiné à cacher l'opération en cours.

Mais la France n'est pas restée les bras croisés pendant ces six années de détention …

Tout ce qu'a fait la France a contribué à braquer le régime colombien, par des initiatives visant à attaquer la position de Bogota. À tel point qu'on croyait, en France, que c'était le régime colombien qui était responsable du drame d'Ingrid Betancourt. Pendant ce temps, la France ne «tapait» pas sur les principaux responsables : les terroristes de la guérilla. Je rappelle d'ailleurs que l'Union européenne a classé les Farc sur la liste des organisations terroristes depuis 2002. On a évoqué en France la seule affaire Betancourt alors que des gens sont aux mains de cette guérilla depuis onze ans.

Peut-on au moins concéder un certain volontarisme à Nicolas Sarkozy ?

Non. Il n'a fait qu'empirer les choses. J'ai été choqué qu'à deux reprises il puisse s'adresser au chef des Farc, en l'appelant ‘Monsieur'. On ne traite pas avec tant d'égards le chef d'un groupe terroriste qui enlève même des enfants. Lors d'une visite au Proche-Orient, Sarkozy avait dit qu'il ne discuterait avec aucun groupe terroriste. Au même moment, des émissaires français tentaient de rencontrer les Farc. Ce double langage est révoltant. Sans compter qu'en demandant des concessions au gouvernement colombien, qui en a déjà fait beaucoup, la France a fait monter la valeur de Betancourt aux yeux des Farc. Rappelons que les intentions de vote en sa faveur étaient de 0,2% quand elle a été enlevée en 2002, à quelques mois de la présidentielle. Elle est ensuite devenue ‘la poule aux œufs d'or'. On sait aujourd'hui, à travers certains courriers de la guérilla, que les Farc n'avaient pas l'intention de la libérer.

Paris a toujours nié avoir versé de l'argent aux Farc pour obtenir la libération de la franco-colombienne. Sur quelle base pouvez-vous aujourd'hui affirmer le contraire ?

Le 1er mars 2008, le bombardement du camp de Raul Reyes, numéro deux de la guérilla, a permis à l'armée de retrouver du matériel informatique. Les 38.000 dossiers mis à jour ont été analysés et validés par Interpol. Dans un d'entre eux, une lettre de Reyes à l'émissaire français Noël Saez, le premier reproche au second d'avoir versé de l'argent, au nom de la France, non aux Farc mais à une autre organisation. De l'argent perdu. Rappelons qu'aucun de ces fichiers n'a été démenti jusqu'à maintenant*.

A travers ce livre, ne risquez vous pas d'être suspecté de militer en faveur d'Alvaro Uribe, le président colombien ?

Non. Notez que je n'ai jamais eu de réponse à mes demandes d'interviews d'Uribe. Au contraire, il ne m'a jamais pardonné d'avoir été interviewer Raul Reyes dans la jungle, alors même qu'il n'y avait plus à cette époque de négociations de paix, et sans demander aucune autorisation. Tout ce que je rappelle sur cette affaire et qui me vaut en France les critiques d'observateurs qui ne connaissent rien à la Colombie, notamment les comités Betancourt, c'est que le régime colombien n'est pas dictatorial. C'est un régime démocratique. Le président a été élu à deux reprises, à chaque fois au premier tour.

La France a évoqué récemment la possibilité d'accueillir un ancien guérillero dont la défection a permis la libération d'un otage. Paris s'est-elle déjà illustrée par des concessions de ce genre ?

Plus d'une dizaine de proches de chefs de la guérilla sont actuellement hébergés en France, notamment en région parisienne, avec le statut de réfugiés politiques. Ils touchent même des subsides de plus de 1000 euros par mois. On en a la preuve à travers les courriers de Reyes.

Mais ces personnes seraient sans doute en danger si elles étaient restées en Colombie …

Oui mais il est déplorable qu'il faille lire les courriers de Raul Reyes pour que cela se sache. Il s'agit d'argent public. Plus grave, je pense qu'il s'agit de concessions faites par la France pour obtenir des contreparties de la guérilla. Seulement cette dernière n'en n'a jamais faite aucune.

La libération de quinze otages dont Ingrid Betancourt le 2 juillet dernier a-t-elle affaibli définitivement les Farc ?

Absolument. Mais cet affaiblissement tient avant tout à la disparition de plusieurs leaders des Farc : Raul Reyes, mais aussi le numéro trois Ivan Rios, et Manuel Marulanda, le fondateur de la guérilla. D'autres se sont rendus ou ont été éliminés. Le chef actuel, Alfonso Cano, se trouve isolé par l'armée au centre du pays. C'est une véritable débandade.

Croyez-vous qu'Ingrid Betancourt ait définitivement renoncé à son rêve de devenir présidente de la Colombie ?

Plus le temps passe, plus elle est discréditée en Colombie. Elle n'a pas participé, trois semaines après sa libération, avec des millions de Colombiens, à une marche contre les prises d'otages. Cela a nui à son image là-bas. Elle se dit menacée, mais tous les députés sont menacés en Colombie. Le plus exposé, n'est-ce pas le président colombien ? Il risque sa peau tous les jours.

* Ces fichiers ont aussi prouvé la bienveillance dont les Farc ont bénéficié de la part des autorités vénézuéliennes et équatoriennes.

Les secrets de l'opération Betancourt, Fayard, 18 euros.

 

03 octobre 2008

Opération Sarkozy

Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française !

Par Thierry Meyssan

Article complet publié sur le site du réseau Voltaire.

Extraits ...

Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité. Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité. [...]

C’est que l’homme est habile. Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique [...]

Partie 1 : Secrets de famille. Histoires de famille, relations familiales, amis de la famille, histoires personnelles de l'après-guerre ...

Partie 2 : La fabrication de Nicolas Sarkozy. Emergeance de Nicolas Sarkozy et premières armes en politique ...

Partie 3 : La traversée du désert. Le milieu des années 90 ...

Partie 4 : Dernier acte. Disputes, guéguerres, colère, suites de ces mauvaises relations avec Jacques Chirac, affaires politico-médiatiques ...

Partie 5 : Premiers jours à l’Élysée.Premières semaine au pouvoir, nominations et installations des Hommes de la République, ...

Je vous avoue que l'article est un peu long mais il est aussi vraiment très intéressant ... Je l'ai trouvé très bien écrit, très fourni, preuves à l'appui, ... solide en résumé. Je n'ai pas senti de critiques stériles mais j'ai lu une explication claire et hônnete des tenants et des aboutissants ...

En somme, j'ai trouvé cet article très instructif ...

Et je vous recommande vivement de le lire ... c'est ICI !

Et par ailleurs, je vous conseille de lire régulièrement les articles publiés par le Réseau Voltaire sur leur site, ils sont toujours très bien écrits et très bien documentés ...

Petit clin d'oeil à leur illustre maître à penser ...

 

30 septembre 2008

Info Média - Mouvement Démocrate

Aujourd'hui mardi 30 septembre 2008

François Bayrou

sera l’invité du journal télévisé de 13h sur France 2.

25 septembre 2008

Interview François Bayrou

"Le chef de l'Etat a créé un sentiment durable d'injustice qui déstructure la société "

Entretien "Les Echos" - Jeudi 25 Septembre 2008 (Propos recueillis pas Pierre-Alain Furbury et Etenne Lefebvre)

François Bayrou, dans un entretien consacré au journal Les Echos, juge "simpliste" de parler, comme Nicolas Sarkozy l'a fait à New York, de sanctions contre les responsables de la crise financière: "La crise n'est pas la faute de quelques individus, elle est la responsabilité d'un système. Et ce système, c'est celui-là même que Nicolas Sarkozy a proposé comme modèle à la France. Le président de Lehman Brothers a gagné en cinq ans 354 millions de dollars. Et cela fait un énorme scandale. Faut-il rappeler à Nicolas Sarkozy que c'est 50% de moins que ce qui a été donné en un seul jour à M. Tapie avec l'argent du contribuable ?".

François Bayrou préconise un vrai FMI, capable de mettre hors-la-loi les paradis fiscaux et d'orchestrer la lutte contre la corruption et propose de construire d'urgence une autorité de régulation européenne.

Sur le plan intérieur, il juge qu'il faut remettre à plat notre fiscalité en arrêtant ce côté vibrionnant qui consiste à inventer une taxe par jour.

Vidéo ICI.

Nicolas Sarkozy a proposé un sommet sur la crise financière et plaidé pour un « capitalisme régulé ». Vous a-t-il convaincu ?

Entre les mots et les réalités, il y a des années-lumière. Nicolas Sarkozy explique doctement que les gouvernements doivent dire la vérité aux peuples sur la gravité de la crise et punir les coupables. Peut-on lui rappeler que le gouvernement, c'est lui ? Il reprend l'antienne de la moralisation du capitalisme financier. Mais depuis qu'il le dit, y a-t-il eu quelque chose de fait ? Rien.

En outre, selon moi, cette invocation de l'existence de « coupables » et l'appel à la punition a un côté simpliste : la crise n'est pas la faute de quelques individus, elle est la responsabilité d'un système. Et ce système, c'est celui-là même que Nicolas Sarkozy a proposé comme modèle à la France. Quand il a vanté le « modèle américain », ce n'était pas autre chose que ce qui est en crise aujourd'hui, c'est-à-dire un projet de société qui accepte et même recherche la croissance des inégalités comme moteur de la société et qui fait de l'inventivité financière sans lien avec la réalité économique son enfant chéri. Ce ne sont pas les dérives du modèle qui posent problème. C'est le modèle lui-même qui est en cause.

La crise ne serait donc pas terminée ?

Je ne le crois pas. Pas plus que je ne crois qu'elle puisse être cantonnée aux Etats-Unis. J'ai vu l'exubérance optimiste et soulagée des marchés à l'annonce du plan Paulson : je l'ai perçue comme un signe d'affolement de plus. La crise est d'ores et déjà systémique. Elle touche l'oxygène même de tout modèle économique : la confiance. Confiance dans l'avenir et confiance dans ses partenaires. Rien que l'énoncé du plan américain suscite des questions. On va reprendre des titres, mais avec quels périmètres et à quels cours ? Ces questions en posent d'autres. Le principe de faire payer le mauvais risque avec l'argent du contribuable, n'est-il pas problématique ? Et croire en l'étanchéité entre le système bancaire américain et le reste du monde... Je n'y crois pas plus qu'aux caissons étanches du « Titanic » : sur le papier, ils étaient garantis mais l'eau s'infiltrait partout.

Que préconisez-vous ?

Il faut penser le durable. C'est aussi important en économie qu'en écologie, parce qu'il n'y a pas d'activité économique s'il n'y a pas de confiance dans le long terme. Il faut que règles et repères soient pensés simples, fiables et stables. Donc il faut de la puissance publique. Le mot de puissance publique est pour moi plus large que la seule invocation des Etats. Car si l'on s'en remet aux décisions multiples des multiples Etats, on aura la cacophonie, la jungle et l'impuissance. L'action ne peut donc être qu'internationale, et d'abord européenne. Ce devrait donc être le temps d'un vrai FMI, capable de mettre hors la loi les paradis fiscaux et d'orchestrer la lutte contre la corruption.

Deux, si la puissance publique prend conscience de son devoir de régulation, alors il faut construire d'urgence une autorité de régulation européenne. Quand vous avez 27 autorités de régulation, vous n'avez pas de régulation. Trois, il faut élargir l'espace de la régulation : tout ce qui est produit à risque doit être soumis à régulation, aussi bien les « hedge funds », que les produits financiers acrobatiques, la titrisation du risque. Quatre, les règles de régulation doivent imposer des normes de liquidité et de solvabilité qui ne se limitent pas aux banques. Cinq, une révision s'impose : celle des normes comptables. Le « mark to market », l'idée selon laquelle tous les bilans sont réévalués à intervalles rapprochés, en fonction des prix de marché, est un accélérateur de crise, à la hausse quand le marché s'emballe, donnant une fausse impression d'aisance et de toute puissance, à la baisse en période négative, propageant l'affolement.

Enfin, il faut s'intéresser au mode de rémunération des acteurs financiers, qui favorise outrageusement la prise de risque et pousse à l'ivresse orgueilleuse, à l'hybris.

Faut-il, comme le dit le chef de l'Etat, punir les coupables ?

Je vous le répète : le coupable, c'est le système. Et peut-être la recherche des voyous mériterait-elle un périscope plus large... Le président de Lehman Brothers a gagné en cinq ans 354 millions de dollars. Et cela fait un énorme scandale. Faut-il rappeler à Nicolas Sarkozy que c'est 50 % de moins que ce qui a été donné en un seul jour à Bernard Tapie avec l'argent du contribuable...

Faut-il interdire les parachutes dorés ?

Tout ce qui est de l'ordre des avantages inconsidérés devra être revu.

Que doit dire Nicolas Sarkozy aujourd'hui à Toulon sur la politique économique à mener ?

Tout d'abord, permettez-moi de juger un peu surprenante l'idée d'annoncer une politique économique au cours d'un meeting. Un tel propos nécessite de la mesure et de la rationalité, un cadre qui ne soit pas passionnel. Sur le fond, Nicolas Sarkozy doit d'abord reconnaître clairement que le modèle financier qui a dominé la globalisation est malsain et non soutenable à long terme, et que la contagion de la crise financière à l'économie est réelle. La France s'est engagée dans la soumission au système dominant au moment précis où celui-ci entrait dans la plus grave crise de son histoire. Elle doit aujourd'hui être une force de résistance et de proposition.

A court terme, faut-il laisser filer le déficit budgétaire, faire une politique de relance ou au contraire augmenter les impôts ?

A l'été 2007, en gaspillant toutes les marges de manoeuvre budgétaires, en distribuant des avantages aux plus aisés, en servant sa clientèle électorale au détriment de l'intérêt général, comme le lui a dit avec pertinence le ministre des Finances allemand, Nicolas Sarkozy a créé un sentiment durable d'injustice qui destructure la société et déséquilibre les finances publiques. Le résultat, c'est un Etat très endetté qui va subir de plein fouet la montée des taux d'intérêt. La grenade est dégoupillée.

Il faut donc augmenter les prélèvements pour ne pas dépasser la limite des 3 % du PIB...

La seule solution aujourd'hui, c'est de remettre à plat notre fiscalité en arrêtant ce côté vibrionnant qui consiste à inventer une taxe par jour. Les Français le supportent d'autant moins que le bouclier fiscal met à l'abri les plus riches de tout effort. Le système fiscal doit être entièrement repensé et simplifié. C'est l'oeuvre de plusieurs années : il doit avantager la création, l'investissement, et non la rente. Il doit permettre de réduire les prélèvements sur le travail en pensant un transfert vers un prélèvement carbone. Et, bien sûr, un calendrier de réformes structurelles (je pense aux collectivités locales par exemple) doit permettre de réduire vraiment les dépenses publiques.

Etes-vous favorable à la privatisation de La Poste ?

J'attends la discussion avec vigilance. Mais, a priori, je ne comprends pas pourquoi on considère comme un dogme qu'une entreprise publique dans un secteur de services publics serait par principe moins performante qu'une entreprise privée.

21 septembre 2008

Universités de Rentrée MoDem

A mon plus grand regret, je n'y étais malheureusement pas ...

Que j'aurais aimé y être, y participer activement, y rencontrer les autres militants, y vivre ensemble un des moments forts de notre mouvement ...

Mais comme de nombreuses vidéos existent ... J'ai pu me les visionner et decouvrir les interventions de ces Hommes de valeurs ...

Je vous en propose quelques unes ...

  • Discours d'ouverture - ICI
  • Interview de François Bayrou - ICI
  • Débat de politique générale - Partie 1/2 - ICI
  • Débat de politique générale - Partie 2/2 - ICI
  • Forum Démocratie - Partie 1/2 - ICI
  • Forum Démocratie - Partie 2/2 - ICI
  • Discours de clôture - ICI

Pour découvrir et regarder toutes les vidéos du Mouvement Démocrate, que se soient celles des Universités d'Eté 2008 ou celles prises ou fil de l'année écoulée sur tous les sujets, c'est LA.

20 septembre 2008

"Disparition" du fichier Edvige

Communiqué du Mouvement Démocrate :

François Bayrou avait appelé début septembre à un mouvement de refus républicain du fichier Edvige, a salué jeudi la disparition de ce fichier, y voyant une victoire pour la démocratie. "Le gouvernement a annoncé que le décret Edvige disparaissait, et la publication d'un autre décret qui renonce à tous les points qui avaient entraîné le mouvement de refus républicain et la mobilisation civique de ces dernières semaines."

Le Premier ministre François Fillon a demandé à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, pour vendredi, un nouveau décret sur le fichier Edvige excluant les principaux points litigieux, dont l'orientation sexuelle et la santé, et prévoyant un "droit à l'oubli" pour les mineurs, avait annoncé Matignon un peu plus tôt. "C'est une victoire de la démocratie et la reconnaissance officielle, après bien des dénégations, que ce décret était une aberration et un outrage pour tous ceux qui considèrent comme nécessaire de défendre les libertés publiques. Il faut, chaque fois que nécessaire, entraîner et organiser ce type de résistance à l'arbitraire, car on voit bien que ce genre de combat obtient des résultats, que l'opinion publique dans un pays comme le nôtre n'est pas sans pouvoir."

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La Démocratie n'a pas lâché, et pour le moment, elle a gagné. Je trouve celà bien, évidemment !

Cependant, je nous invite à rester plus que vigilant, car qui sait ce que les prochaines semaines vont nous réserver sur le sujet !