26 mai 2015
Aimez-vous… Bordel de Merde !!
« L’amour ne se commande pas ! » dit-on souvent.
Si cette phrase est assez vraie pour ce qui est de l’amour qui relit deux êtres humains : dans une certaine mesure, on ne choisit pas celle ou celui que l’on aime. Car même si l’on choisit d’aimer cette personne et pas une autre, les défauts de cette personne et pas ceux d’une autre, au moment de la rencontre, on ne choisit pas forcément d’en tomber amoureux…
En revanche, cela me semble beaucoup plus faux pour ce qui est de l’amour qui se partage entre les hommes et les femmes… En effet, cet amour-là doit se décider, se travailler, se cultiver et cet amour-là, on l’appelle justement « le respect ou la bienveillance ». C’est une disposition entretenue, une vertu.
« Aimez-vous les uns les autres. » disent les sages. Mais force est de constater que nous avons toujours plus de facilité pour « les uns » que pour « les autres »… Pourtant cela serait tellement bon !
Notre vie est faîte de périodes joyeuses auxquelles succèdent des moments de déceptions et de blessures, des moments de confiance et des moments de défiance… Mais mes réactions face aux événements du quotidien sont-elles justifiées ? Ai-je toujours raison d’agir comme ceci ou comme cela ?
Je ne sais pas… Mais ce qui est sûr c’est qu’il faut dépasser la confiance naïve et la suspicion meurtrissante pour enfin accueillir les autres avec une bienveillance tendre, voulue, réfléchie… comme je voudrais moi-même l’être…
Et la bienveillance m’oblige… Oui, la bienveillance m’oblige à croire en l’Homme, à croire en la bonté de l’Homme... Cela ne m’interdit pas d’observer et d’analyser… mais cela me demande d’oser… d’oser la confiance… Cela me demande d’oser l’amour… Oui, d’oser l’amour avant la haine.
Car la haine est toujours inutile, elle détruit plus qu’elle ne fait avancer le monde. Et c’est d’amour que le monde a besoin… et nous en premier ! Vaste Programme ! Mais tellement plus heureux…
Aimez-vous… Bordel de Merde !!
17:28 Publié dans Combats, Méditations Purement Perso, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, bienveillance, respect, fraternité | Facebook | |
05 août 2014
"Jeu de Cons" - Mise en Garde
Après les nominations pour se saouler la gueule, après les nominations pour se jeter à l'eau, après les nominations pour sauter d'un balcon à l'autre...
Voilà le nouveau défi à la con : Le "Fire Challenge".
Ce nouveau "jeu de cons" qui circule via Facebook vous "demande" de vous asperger d'alcool et de vous foutre le feu !! Ben voyons !!! Et puis quoi encore ???
J'ignore qui sont ces gros nazes suicidaires en manque de sensations mortifères qui inventent ces "jeux de cons", mais cela n'a vraiment rien de drôle ou d'amusant ! C'est même très dangereux ! Encore une fois, on peut en mourir !!
Bientôt ça sera quoi ??? Nomination pour se couper les veines ? Nominations pour se foutre une balle dans le pied ? Nomination pour se coucher sur les rails sncf ?
Ne suivez pas ces tendances idiotes, c'est ridicule, stupide et dangereux ! Soyez plus intelligent que cette nasse de moutons sans cervelle... Votre vie est belle et mérite d'être vécue entourée de vos proches !!
Je ne suis pas là pour vous donner des leçons évidemment, mais franchement, si vous vous ennuyez... Y'a plein de choses enrichissantes à faire, plein de vraies belles choses à découvrir et plein de rencontres à vivre et tant de choses et de personnes à aimer... <3
12:34 Publié dans Combats, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jeu, facebook, danger, nomination | Facebook | |
19 juin 2014
En 1976 au sujet de la PATRIE…
En 1976, dans le cadre d’un concours littéraire, un jeune collégien de 3ème a été classé lauréat national dans un concours écrit sur le thème de la « Patrie ». Le Collège Stanislas à Paris a publié la copie de cet élève dans son bulletin de la même année. Le sujet exact était : « Que signifie pour vous le mot Patrie ? »
Voici sa copie :
« Étranger, mon ami, tu me demandes ce que signifie le mot « Patrie ».
Si tu as une mère et si tu l’honores, c’est avec ton cœur de fils que tu comprendras mes propres sentiments. Ma patrie, c’est la terre de France où mes ancêtres ont vécu. Ma patrie, c’est cet héritage intellectuel qu’ils m’ont laissé pour le transmettre à mon tour.
Viens voir, étranger, la beauté des paysages de France, la splendeur des monuments édifiés par mes aïeux. Va te reposer dans le vert marais poitevin, admire les roches rouges d’Agay qui se baignent dans le bleu de la mer de Provence. Chemine simplement de Paris vers Lyon. Sur la route, près d’Avallon, l’élégance raffinée de la basilique de Vézelay fera surgir pour toi l’épopée de nos croisades. Tu arriveras plus loin au Château de la Rochepot qui donne à la région un air médiéval. N’oublie pas de visiter en Bourgogne le ravissant hospice de Beaune. Ne néglige pas le barrage de Gémissiat. Continue, regarde, réjouis-toi de tant de beauté.
Mais si la France, ma patrie, n’était que belle et aimable, mon amour pour elle ne serait pas si grand. Elle est mieux encore : intelligente et cultivée. La clarté de sa pensée, la finesse de son esprit, l’excellence de son goût te sont déjà connus. Des idées venues de France ont influencé l’humanité toute entière. Sais-tu par exemple, que la bibliothèque personnelle de Frédéric II de Prusse, conservée à Berlin, ne contient que des livres écrits en français ? Ainsi, bien au-delà de nos frontières, des hommes de France sont célèbres : philosophes, écrivains, poètes, artistes, savants. Pascal, Molière, Vigny, Delacroix, Berlioz, Pasteur : tous ont contribué à la gloire de la France.
Et vous, héros humbles et méritants, qui avez fait la France brave et fidèle, vous guerriers morts pour la patrie, comme je vous suis reconnaissant de m’avoir conservé ce précieux bien de mes ancêtres ! De Bayard à Guynemer, des premiers chevaliers aux soldats des dernières guerres, que de dévouements, que de sacrifices !
Et toi mon ami, qui es aussi comme moi une créature de Dieu, ne vois-tu pas qu’ici en France, tu es en terre chrétienne ? Les oratoires pittoresques, les calvaires aux croisées des chemins, les flèches de nos cathédrales sont les témoins de pierre d’une foi vivante. Ma patrie, bonne et pieuse, a vue naître de grands saints. Le sens missionnaire de Saint Bernard, la vertu de Saint-Louis, la charité de Saint Vincent de Paul, le zèle du Curé d’Ars sont le vrai trésor laissé par nos ancêtres. De la grande Sainte Jeanne d’Arc à la petite Thérèse, de l’épopée de l’une à la vie si simple de l’autre, je retrouve le courage et la bonté des femmes de France. Aux plus humbles d’entre elles, s’est montrée la Vierge Marie. A travers Catherine Labouré, Bernadette de Lourdes, quel honneur pour la France !
Tu comprends maintenant pourquoi, ami étranger, j’aime et je vénère ma patrie comme ma mère ; pourquoi, si riche de tout ce qu’elle me donne, je désire transmettre cet héritage. Ne crois pas que cet amour que j’ai au cœur soit aveugle. Mais devant toi, je ne dirai pas les défauts de ma mère Patrie. Car tu sais bien qu’un fils ne gagne rien à critiquer sa mère… C’est en grandissant lui-même qu’il la fait grandir. Si je veux ma patrie meilleure et plus saine, que je devienne moi-même meilleur et plus sain.
La France, ma patrie a tant de qualités que je ne saurais, ami étranger, te priver de sa douceur ; si tu sais découvrir ses charmes et ses vertus, tu l’aimeras, toi aussi. Je partagerai avec toi ses bontés et, loin de m’appauvrir de ce don, je m’enrichirai de cette tendresse nouvelle que tu lui porteras. Mais ne l’abîme pas, ami étranger, la France, ma douce patrie, ma chère mère ; ne la blâme pas, ne la pervertis pas, ne la démolis pas car je suis là, moi son fils, prêt à la défendre… »
Ce gamin écrivait en français, pensait en français et n’était pas racolé par des politiciens indignes pour des causes douteuses. Mesurez le chemin parcouru en une génération… Comment inverser la tendance et remettre la France sur les rails ?
10:00 Publié dans Combats, Europe, Méditations Purement Perso, Société, Voyages... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : patrie, france, amour, mère, fils, beauté | Facebook | |
14 avril 2014
« Les lois controversées, c'est toujours mieux de les voter quand les gens sont en bikini ».
Madame, Monsieur,
Chers amis de la justice,
Cette phrase scandaleuse a été prononcée par Jean-Jacques Urvoas, député et président de la Commission des lois à l'Assemblée nationale. Il s'exprimait dans le journal Libération, le 7 avril à propos de la réforme pénale.
L'objectif est très clair : profiter des vacances pour voter en catimini la réforme pénale la plus dangereuse des quarante dernières années !
Mais cette réforme, l'Institut pour la Justice fait et fera tout pour la combattre.
Nous organisons déjà des réunions publiques dans de nombreuses villes pour expliquer la réforme Taubira, nous sollicitons les médias, nous avons déposé à l’Élysée une pétition qui a réuni plus de 300 000 signatures, nous avons créé le premier groupe d'opposants à ce texte avec des policiers, des magistrats, des victimes, des élus locaux.
Alors que cette loi devait être discutée en avril, la mobilisation de l'Institut pour la Justice a permis de faire reculer le gouvernement une première fois.
Mais aujourd'hui, notre mobilisation doit redoubler d'efforts car nous sommes particulièrement inquiets.
Vidéo-témoignage à écouter ICI, la réforme y est expliquée plus en détails.
Christiane Taubira a été reconduite à la chancellerie et semble vouloir passer en force. Alors que sa réforme prévoit déjà de supprimer les peines plancher contre les récidivistes, de permettre à tous les criminels, dans nos prisons, de sortir à la moitié de leur peine ou bien encore de libérer plusieurs milliers de détenus ; la garde des Sceaux a fait des annonces particulièrement graves il y a quelques jours.
Elle a déclaré qu'elle voulait « redonner de la cohérence » au texte grâce aux amendements des députés. Derrière cette expression se cache un projet effroyable.
Christiane Taubira veut que les peines de deux ans de prison ferme restent inexécutées et que la contrainte pénale (nouvelle fausse sanction prévue dans la loi) concerne tous les délits qui peuvent être punis de 10 ans de prison !!!
Sont punis de 5 à 10 ans de prison : les vols ultraviolents, le proxénétisme, les agressions armées en bande organisée contre des policiers ou les agressions sexuelles aggravées...
Voilà l'objectif. Éviter la prison à des criminels aux profils ultra dangereux !
La ministre de la justice (ou de ce qu'il en reste) incitait même, il y a quelques jours et sourire ironique aux lèvres, à une association de magistrats de prendre « d'assaut les députés et les sénateurs » pour aggraver encore cette loi criminelle.
Mais nous refusons de nous laisser faire.
Nous avons créé une page pour vous permettre d'interpeller directement votre député et exiger qu'il ne vote pas cette loi qui sera discutée très bientôt à l'Assemblée.
Notre seule chance aujourd'hui est de faire pression sur nos députés de toute urgence. Nous sommes leurs électeurs, ils doivent nous entendre.
Chaque voix compte, c'est pourquoi je vous demande de participer à notre grande action et d'écrire à votre député ICI. Cela ne prend que quelques instants.
Je compte sur vous.
Laurence Havel,
Secrétaire nationale de l'Institut pour la Justice
15:41 Publié dans Actus, Combats, Démocratie républicaine, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : justice, réforme, pénale, taubira, peine, prison | Facebook | |
14 mai 2013
De Valérie à François, histoire de Fisc
Je confirme que le raisonnement est juridiquement et fiscalement exact !
Me François Tripet, Cabinet TRIPET
Avocats à la Cour d'Appel de PARIS
88 Avenue Kléber - 75116 PARIS
T : 00.33.1.56.90.12.34 - F : 00.33.1.56.90.12.35
Résumé de Médiapart :
· Soit on considère que Mme Trierweiler n'est ni pacsée ni mariée, et à ce moment-là il y a détournement de fonds publics pour son usage personnel (logement, nourriture, entretien, déplacements, six experts à l'Elysée chargés de sa communication...) ;
· Soit on considère qu'il y a concubinage notoire et à ce moment-là il y a fausse déclaration de patrimoine (largement au-dessus des sommes déclarées et assujetti à l'ISF), ce qui annule l'élection et rend M. Hollande inéligible.
Plainte a été déposée, elle suit son cours.
Et Médiapart conclut:
« On peut compter sur la presse et, plus largement, sur l’establishment pour étouffer tout ceci et n’en faire qu’un petit vaudeville. C’est pourquoi relayer cette information et ses implications est indispensable : après tout, c’est notre président lui-même qui réclame avec son petit air embêté des mesures fortes pour moraliser la vie politique, que diable ! »
17:10 Publié dans Actus, Combats, Démocratie républicaine, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hollande, trierweiler, fisc, pacs, maitresse, concubine, mariage, impôts | Facebook | |
08 mai 2013
De quel Droit ? Lettre à François Hollande
Lettre à François Hollande, Président Normal de la République.
(Mention Corrective du 19/05/13 :
Selon certaines sources, cette lettre est attribuée à Philippe Bouvard, mais on me dit également que cette lettre aurait en réalité été écrite pas une personne qui se nomme Carole Farjala. Soit... Après recherche, et confrontation de diverses sources, la vérité ne m'apparait pas clairement. Mais dans le fond, est-ce vraiment le plus plus important ? Le plus important n'est-il pas quand même le sens de ce texte ? Texte qui est on ne peut plus vrai et dont le sens même est la seule vérité qui soit importante de relever...)
Monsieur Hollande, l’élection démocratique a fait de vous un président.
Elle vous a donné des droits, certes, mais pas TOUS les droits.
Elle vous a surtout donné des devoirs : garantir et défendre les valeurs fondamentales de notre nation.
En aucun cas, elle fait de vous un dictateur, menteur et manipulateur de surcroît.
Alors, de quel droit ?
De quel droit faites-vous disparaître les couleurs de notre drapeau du site de l’Élysée ?
L’Élysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
Il appartient aux Français qui vous l’ont prêté pour la durée de votre mandat.
Rendez-nous nos couleurs !
De quel droit faites-vous disparaître les archives de l’Élysée ?
La mémoire de la France ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
Elle appartient aux Français qui vous l’ont confiée pour la durée de votre mandat.
Faire croire que l’Histoire de France commence le 6 Mai 2012 et qu’avant, c’était le néant est une trahison de haut niveau.
Rendez-nous notre Histoire !
De quel droit détournez-vous notre argent pour promouvoir sur le site de l’Élysée une personne dont vous avez scellé vous-même le sort et le statut, c’est-à-dire « RIEN DU TOUT, et d’affecter à ce « fantôme de la République » un service et des employés à nos frais ?
Le budget de l’Élysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
Il vous a été concédé par les Français pour régler les dépenses afférentes à vos fonctions pour la durée de votre mandat.
Rendez-nous notre argent !
De quel droit osez-vous influencer la Justice en interférant dans une affaire personnelle, vous qui promettiez une « République Irréprochable », (engagement 53 : je garantirai l’indépendance de la Justice).
La Justice ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de la bafouer.
Rendez-nous notre Justice !
De quel droit abusez-vous des pouvoirs qui vous sont conférés en plaçant vos amis à la tête de toutes les institutions, en recevant en cachette le chef du PS, en faisant de la République l’antichambre du Parti Socialiste ? (engagement 48 : j’augmenterai les pouvoirs du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l’État afin de les rendre irréprochables) et (engagement 51 : la désignation des responsables des chaînes publiques de télévision et de radio dépendra d’une autorité indépendante et non plus du chef de l’État).
Rendez-nous notre indépendance, MENTEUR !
De quel droit privilégiez-vous une communauté religieuse et ignorez ostentatoirement les autres, vous qui prônez la laïcité (engagement 46 : je proposerai d’inscrire la laïcité dans la Constitution). Vous qui prétendez être le Président de tous les Français (Je veux rassembler toute la France). La religion ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de l’instrumentaliser à des fins électorales.
Honorez nos fêtes chrétiennes !
De quel droit un de vos ministres impose-t-il aux établissements privés le principe de neutralité en empêchant les débats sur le mariage homosexuel alors qu’une autre en assure la promotion dans les écoles, aux côtés d’un membre de l’Inter-LGBT ?
Rendez-nous nos écoles, Monsieur Hollande !
De quel droit supprimez-vous du Code Civil, du Code de la Famille et d’une douzaine d’autres Codes des termes qui sont le fondement même de notre société ?
De quel droit détruisez-vous les valeurs de la famille ? Libre à vous et Ségolène de demander à vos enfants de vous appeler parent 1 et 2, de bafouer les valeurs de votre propre famille.
L’héritage de notre modèle de société ne vous appartient pas, PARENT Hollande.
Il appartient aux Français qui ne sont pas dupes de tous les mensonges proférés publiquement par la double condamnée à qui vous avez confié la Justice de notre pays.
Rendez-nous nos Papas et nos Mamans !
Rendez-nous notre famille !
« Cela fait des semaines que vous voulez faire croire aux Français que les mots de Père et de Mère vont disparaître du Code Civil, mais ces mots demeurent dans le Titre 7 du Code Civil relatif à la filiation et dans le chapitre 8 » avait répliqué la ministre de la Justice Christiane Taubira. «Mais il serait bien misérable de notre part d’ouvrir le mariage sans en tirer les conséquences dans le Code Civil. Nous ne toucherons pas à ces mots quand cela ne sera pas nécessaire », avait-elle assuré.
De quel droit recevez-vous une association représentant une minorité au premier claquement de doigts et menaces, et refusez cette rencontre aux élus de notre République ?
Les élus ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande.
Ils appartiennent aux Français qu’ils représentent.
Respectez nos parlementaires !
De quel droit vos ministres, surtout le 1er d’entre eux, insultent-ils les chefs d’entreprises qui réussissent, les Français qui quittent le pays par votre faute, avec à leur actif des dizaines de créations d’emploi, des années de loyauté et une renommée internationale ?
Qu’avez-vous à votre actif, Monsieur Hollande, sinon un poste en or à la Cour des Comptes pour un rendement nul (c’est vous qui l’avouez), un département des plus endettés, un parti que vous avez réussi à anéantir, une fausse déclaration de patrimoine et aucune expérience du pouvoir ?
Rendez-nous la valeur du travail !
De quel droit mettez-vous en danger l’économie de notre pays en refusant d’écouter tous les indicateurs de votre mauvaise gestion ? (rapport cinglant de la Cour des Comptes, rapport Gallois, mises en garde de la Commission Européenne et j’en passe).
Quand tous, unanimement, réclament d’urgence une baisse drastique des dépenses publiques et la réduction du coût du travail, vous faites exactement le contraire ; vous dépensez comme un fou et matraquez les Français de taxes en plombant la compétitivité.
Rendez-nous notre économie !
De quel droit profitez-vous de notre armée pour redorer votre image désastreuse?
De quel droit insultez-vous les Français en déclarant au Mali que c’était le plus beau moment de votre vie politique ?
De quel droit Faites-vous le paon lorsque le vice-président des USA honore nos soldats ?
C’est un scandale, Monsieur Hollande ! Honte à vous !
Les Français ne sont pas derrière votre petite et mesquine personne.
Ils sont derrière leur armée, et soutiennent leurs soldats lorsque le pays est en guerre.
Il leur appartiendra de vous demander des comptes lorsque nos enfants qui se battent pour la liberté seront hors de danger, pas avant.
Rendez-nous notre armée !
De quel droit voulez-vous accorder un droit de vote aux étrangers, sans exiger une réciprocité de la part des autres pays ?
Le droit de vote est un acte citoyen, Monsieur Hollande.
Il ne vous appartient pas.
Les étrangers travaillant dans notre pays souhaitent l’exercer ?
Que n’ont-ils demandé la citoyenneté française ?
Rendez-nous notre identité nationale !
De quel droit votre Gouvernement refuse-t-il la liberté de vote aux députés socialistes ?
De quel droit empêche-t-il la volonté du peuple de s’exprimer ?
De quel droit tord-il le bras aux parlementaires en refusant les débats de fond, en court-circuitant les procédures législatives, en confisquant la démocratie, en refusant toutes les propositions telles que le référendum, l’union civile, le renforcement du pacs ?
Les députés ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande.
Ils appartiennent aux Français qui les ont élus pour défendre leurs choix et qui sauront s’en souvenir lors des prochaines élections.
Rendez-nous nos voix !
Rendez-nous notre démocratie !
MONSIEUR HOLLANDE,
VOUS AVEZ VOLE NOS COULEURS, NOTRE HISTOIRE, NOTRE ECONOMIE, NOTRE JUSTICE, NOS VALEURS, NOTRE DEMOCRATIE, NOTRE ARMEE, NOTRE IDENTITE.
GARE A LA COLÈRE DU PEUPLE FRANÇAIS.
IL N’A PLUS RIEN A PERDRE.
VOUS LUI AVEZ TOUT PRIS.
12:45 Publié dans Actus, Combats, Démocratie républicaine, Société | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : bouvard, hollande, droits, devoirs, dictature, armée, famille, respect | Facebook | |
06 mai 2013
Lettre de tous les professionnels de l'enfance (et des autres aussi)
Madame Taubira, Monsieur Peillon,
J’ai un immense service à vous demander :
S’il vous plaît,
Venez expliquer aux enfants de nos classes de CP comment deux hommes ou deux femmes peuvent avoir un enfant…
Venez leur expliquer pourquoi Émilie a deux papas et comment ils ont fait pour avoir un bébé.
Venez leur expliquer que la femme qui a porté Émilie et qui l’a mise au monde, l’a donnée - probablement contre finance - à ses deux papas, et que ce n’est pas grave… que c’est « normal ».
Venez leur expliquer que, quand on a porté un enfant pendant neuf mois, c’est sans conséquence de s’en séparer… que cela se fait avec le sourire qu’on gardera le contact par Skype, parce que les origines, c’est important !
Venez leur expliquer pourquoi il y a en Inde des cliniques où des femmes sont payées pour « produire » des bébés pas chers, comme on le voit aujourd’hui dans les reportages de France 2 et de Canal +.
Madame Taubira, Monsieur Peillon,
Venez expliquer aux enfants de nos classes de CE1 comment on peut faire sa généalogie quand la loi dit que l’on a deux pères ?
Venez au tableau avec nous faire le dessin de l’arbre généalogique à trois branches : une branche pour le premier papa, une branche pour le second papa et une pour la maman dont Émilie descend biologiquement.
Venez expliquer à nos élèves que c’est normal, que cela ne pose aucun problème.
Madame Taubira, Monsieur Peillon,
Venez expliquer aux élèves de 4e, que la biologie n’a rien à voir avec l’identité sexuée.
Venez expliquer que la testostérone, c’est finalement la même chose que l’œstrogène… Que le cerveau n’est pas influencé par ces hormones… Que tout cela, ça n’a pas d’importance car finalement ce qui compte, c’est la façon dont on est éduqué.
Venez expliquer que l’humanité n’est plus composée d’hommes et de femmes, mais qu’en fait, elle se divisera demain en une multitude de genres : hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, transsexuel, multi-sexuels, intersexuels, auto-sexuel, alter-sexuel, allo-sexuel, asexuel…
Madame Taubira, Monsieur Peillon
Nous vous suivrons sur le terrain du respect de la différence !
Oui, l’école doit apprendre aux enfants qu’il existe bien des manières d’être un garçon et une fille et qu’on n’éduque pas à coup de caricatures ;
Oui, l’école doit être attentive à ce que les enfants soient accueillis et respectés, quelles que soient leur couleur de peau, leur manière de vivre, leur religion, leur apparence physique, leur niveau intellectuel, leur famille ;
Là-dessus, nous vous suivrons et nous vous soutiendrons, car cela construit une société plus juste, plus fraternelle.
Mais ne nous demandez pas d’expliquer l’inexplicable.
Ne nous demandez pas de justifier l’injustifiable.
Ne nous demandez pas l’équilibre impossible !
Enseignants, aides-maternelles, psychologues, orthophonistes, éducateurs et éducatrices, pédiatres… ces métiers de l’enfance, nous ne les avons pas choisis par idéologie politique ou religieuse. C’est la passion de l’éducation qui nous conduit chaque jour auprès d’eux pour les aider à grandir et à surmonter les défis de la vie.
Nous faisons notre maximum ! Ne nous demandez pas l’impossible !
J’en appelle à tous les professionnels de l’enfance qui refusent de devenir les complices d’une loi qui brouillera les repères nécessaires à l’éducation des jeunes.
J’en appelle à tous les professionnels de l’enfance qui voient au quotidien la souffrance des enfants et des jeunes à qui il manque les repères élémentaires pour se construire.
Signez l’Appel des professionnels de l’enfance, (http://www.debattons.org) pour qu’ensemble nous continuions à réclamer des états généraux de la famille et à redire qu’on n’éduque pas les jeunes avec des théories, mais en donnant des bases, des repères qui permettent de vivre le réel.
Les enfants n’ont pas voix au chapitre, ils ne votent pas, n’ont pas accès aux médias : c’est notre métier, notre passion et c'est notre devoir de faire entendre leur voix !
Jérôme Brunet,
Président de l'Appel des professionnels de l'enfance
14:02 Publié dans Combats, Démocratie républicaine, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gender, école, instruction, éducation, enfants, vérité | Facebook | |
23 avril 2013
Témoignage reçu par une Veilleuse à Paris
Témoignage de Marie H.
"Il est 5h30 ce matin, 19 avril, depuis une heure je ne peux plus dormir, les mots se bousculent dans ma tête : il faut que j'écrive. Ce message n'est pas un manifeste, il s'agit simplement pour moi d'exprimer ce que nous avons vécu, de déposer le poids de ce combat que nous avons mené, hier soir encore, avec les « Veilleurs », ce combat trop grand pour nous. Il s'agit aussi, puisque cela c'est fait comme cela, d'associer tous ceux qui ne peuvent être avec nous, mais dont le soutien et la prière nous ont permis de tenir. A ceux qui doutent de ce témoignage – doute légitime, lorsqu'on en ignore la provenance – je voudrais juste assurer qu'il est vrai. C'est moi, Marie H., qui l'écris ; je ne dis que ce que j'ai vu, de la manière la plus sobre possible, à tel point que ceux qui étaient là avant-hier m'ont jugée parfois « trop gentille ». Je ne cherche ni la polémique – je n'ai pas l'habitude d'en faire, ni à ce qu'on parle de moi – non, vraiment pas.
22h :
La manifestation se termine, je rejoins calmement le groupe des Veilleurs. Ils ont changé de pelouse ; bien plus nombreux qu'hier, déjà encadrés par les CRS, qui néanmoins ne nous empêchent pas de les rejoindre. Axel est là, Alix à ses côtés ; ils ont investi dans un haut-parleur plus puissant, avec un micro, pour que tous puissent entendre (hier, nous avions donné chacun un euro à cet effet). Comme hier, ils nous exhortent à la résistance et à la paix intérieure, pendant que nous chantons doucement « l'espérance ». Malgré le nombre, l'ambiance est plus sereine, plus unie qu'hier soir. Certains montrent des portraits de Gandhi imprimés sur des feuilles de papier.
22h30 :
Axel nous a annoncé d'emblée que la police a reçu l'ordre de nous déloger. Pour l'instant, les CRS nous quittent, ayant à faire un peu plus loin sur l'esplanade, où des groupes de manifestants refusent de se disperser. Nous écoutons Bernanos, puis Aragon, La Rose et le Réséda... Alix nous lit ensuite un article sur le gender, qui dénonce le projet du ministre Vincent Peillon, intimement lié à celui de la « loi Taubira », d'« arracher » les enfants aux convictions de leurs parents, pour « libérer » leur intelligence en leur enseignant qu'il n'existe pas de sexe biologique, mais seulement une identité de genre à construire librement – ce sont les mots même des textes officiels. Axel nous parle, rappelant que nous sommes forts parce que nous ne sommes pas là pour nous-mêmes, mais pour le plus faible que nous, l'enfant de demain, nos propres enfants, auxquels on veut nous interdire de dire que la complémentarité des sexes existe, et qu'elle est bonne.
23h :
Le président des musulmans de Versailles prend le micro quelques minutes, expliquant qu'il nous a rejoints parce que son cœur le lui dictait. « Vous êtes les étoiles du monde ». Ma voisine me montre, à un mètre de nous, Monseigneur Rey, évêque de Fréjus-Toulon, un genou à terre, parmi nous. Lui aussi nous encourage brièvement (« Votre silence est plus fort que les mots »), puis encore l'abbé Grosjean, prêtre des environs de Versailles, qui nous a rejoints avec un autre prêtre.
23h15 :
Les choses se gâtent. Les jeunes qui s'agitaient plus loin, poursuivis par les CRS, se rabattent brusquement vers nous, arrivent en courant, et se « réfugient » tout autour de notre groupe. Mouvement de panique ou manoeuvre de la police ? Les deux sans doute. Nous reprenons en choeur « l'espérance », pour montrer notre pacifisme et ne pas laisser ébranler notre paix intérieure. Les CRS nous encerclent. Mais cette fois, ceux qui semblent étonnés sont les jeunes qui viennent de nous rejoindre, qui juste auparavant ont peut-être jugé « cucu » notre manière d'agir, et qui maintenant s'asseoient progressivement parmi nous. Il y a quelques minutes, Axel nous a assuré que nous étions bien plus subversifs, plus dangereux pour le pouvoir, parce que notre force est inattaquable.
23h30 :
Les CRS nous cernent tout près, avec casques et boucliers. Une seconde ligne se met en place, pour tenir à distance ceux qui nous regardent. De nombreux journalistes sont là, entre les CRS et nous, caméra, appareil photo ou portable en main. Nous chantons dans le calme. Axel nous informe que des policiers en civil sont parmi nous, repérables à leur oreillette (devant à ma droite, je vois quelques mains en désigner un silencieusement). Ils ont pour mission de créer parmi nous la panique. Axel ajoute : « Aujourd'hui, en France, ils sont payés pour cela. Nous leur pardonnons. » Bruit de sirène, première sommation : ceux qui le veulent peuvent se diriger tout de suite vers le métro, les autres seront interpellés. Aucune raison n'est donnée : nous n'avons rien fait d'autre que chanter, assis par terre sur une pelouse. Le gouvernement nous arrête pour des raisons politiques, pour le seul crime de n'être pas d'accord avec lui. Axel a répété les mots d'hier, sur le fait que ceux qui veulent ou doivent partir, le font en toute liberté et sans aucun jugement. Un certain nombre se lèvent, escortés à l'extérieur du cercle par les CRS. Nous resserrons les rangs.
23h45 :
Le haut-parleur d'Alix et Axel est au bout de sa batterie, dernières consignes en cas de garde à vue, encouragements... plus rien. Pendant encore trois quarts d'heure, nous allons uniquement chanter en boucle les trois couplets de « l'espérance » pour rester unis. Axel a encore un petit mégaphone, mais très peu d'entre nous l'entendent. Au fil des minutes, des bribes me parviennent : « Demain, promet Axel, nous auront une meilleure sono, nous mettrons de la musique classique. Demain, nous imprimerons le chant de l'« espérance », nous l'imprimerons sur des centaines de papiers, chacun pourra l'apprendre. » Demain, demain... Puis, c'est la voix d'Alix : « vous êtes en train d'écraser le mensonge »... Deuxième sommation : personne ne bouge. Je n'ai rien d'une extrémiste, mais j'ai l'intime conviction qu'il faut rester, nous sommes tellement dans notre bon droit, nous n'avons rien fait, et la disproportion est telle entre leurs moyens et les nôtres ! Nous sommes environ trois cent à être restés. Alors les gendarmes arrivent, et commencent à enlever, un par un, ceux qui sont situés le plus à droite du groupe, et à les traîner jusqu'au « panier à salade ». Accrochés, serrés, toujours nous chantons, couvrant les cris de panique qui jaillissent parfois. Parfois un cri plus fort retentit, pour provoquer la terreur, sans doute celui d'un policier en civil, couvert aussitôt par des « chut » indignés et par le chant : ils ne parviennent pas à nous faire peur.
Minuit :
Le bus est plein : une cinquantaine de prisonniers, pris au hasard, ceux qui étaient dans ce coin-là ; d'autres dans les camions de police, environ quatre-vingt en tout semble-t-il. Le chef de la police nous supplie presque de rentrer : « vous pouvez encore vous rendre au métro, et rentrer chez vous ». Peu se lèvent. Nous chantons, et ceux qui sont à l'intérieur du bus nous accompagnent en tapant sur les murs et les fenêtres.
Minuit quinze :
Le bus est parti. Les policiers ne savent plus quoi faire de nous. Leurs avertissements sont couverts par le chant. Il ne reste que quinze minutes ; nous leur avons dit, nous partirons dans le calme à minuit et demie. Mais ils ont des ordres ; alors ils continuent à nous emmener de force : ils se mettent à deux, somment un jeune de se lever et, celui-ci n'obtempérant pas, le tirent et le lèvent plus ou moins violemment, selon la résistance qu'il oppose. Plusieurs ont leur matraque à la main. Parfois des coups, je perçois notamment un cri de fille, puis un attroupement de journalistes et de policiers... Il y aura quelques blessés.
Minuit vingt :
Des députés nous ont rejoints, paraît-il. Les quelques journalistes qui sont restés se concentrent sur eux. Les CRS continuent de nous emmener un à un, nous continuons de chanter, et nous comptons les minutes en les voyant se rapprocher. Je n'ai pas peur, cela m'est bien égal d'aller en garde à vue : du moment qu'un tiers d'entre nous y sont, autant y aller tous avec eux ! Du moment que nos dirigeants sont capables d'aller jusque là pour nous faire taire... En fait, ceux qui sont enlevés de force lors de cette « deuxième série » sont tout simplement ramenés au métro, nous ne le saurons qu'ensuite. Un CRS s'énerve de la résistance que lui oppose un jeune et s'écrie violemment : « Mais arrêtez ! Vous nous empêchez de faire notre boulot ! » Alors là, c'est très fort ! Quelques exclamations fusent parmi nous, même pas de colère ou de vindicte, plutôt de bon sens, presque d'humour : la situation est tellement absurde ! C'est nous qui empêchons les CRS...
Minuit vingt-cinq :
Il reste cinq minutes. Nous ne sommes plus que quelques-uns. Axel et Alix ont été emmenés. Les CRS sont tous proches de moi, ils emportent la jeune fille juste devant, puis s'en prennent au garçon qui était à côté d'elle. Celui-ci résiste, accroché à celui de derrière : un CRS tape avec sa matraque pour le faire lâcher, mais n'y parvient pas. Nous comptons les dernières secondes.
Minuit et demie !
D'un seul homme, nous nous levons, victorieux. Nous reprenons le chant. Nous affirmons calmement que nous allons rentrer : nous n'avons pas cédé à la force, nous partons librement, à minuit et demie, comme nous l'avions décidé. Côté CRS : « resserrez les rangs ! ». Nous sommes peut-être une cinquantaine, au milieu d'un cercle très étroit de boucliers. Nous ne montrons pas d'autre signe de violence que de ramasser dans la bonne humeur les bougies, les papiers et les affaires semés sur place, pour laisser propre la pelouse des invalides. Puis les CRS nous escortent en groupe jusqu'au métro. Chez nous paix incroyable, et même bonne humeur : certains essaient d'échanger quelques plaisanteries avec les CRS... Cette fois, vraiment pas d'autre choix que de prendre le métro, même si on habite à deux pas. Alors nous obtempérons, espérons que nous pourrons sortir aux prochaines stations, ce dont certains ont été empêchés hier soir jusque bien tard...
Voilà ce qui se passe, en France, le 18 avril 2013. Nos dirigeants ont choisi de mobiliser des centaines de CRS pour arrêter des jeunes qui chantaient et écoutaient des textes, assis sur l'herbe.
Ils veulent nous discréditer et nous faire taire, parce que nous osons proclamer que nous préférons le bien et la vérité à l'idéologie et au plaisir égoïste du moment. Ce soir encore, nous sommes victorieux, mais cette victoire a un goût amer. Amer, pour ceux qui ont été emmenés cette nuit au poste, innocents désignés au hasard par l'arbitraire du pouvoir. Amer, pour ceux qui ont reçu des coups, qui ont été blessés, pour rien. Amer surtout, de voir comment répondent nos dirigeants aux aspirations de notre jeunesse qui aime le bien et la concorde, l'intelligence et la culture : par le mensonge et la violence."
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25 mars 2013
Petite histoire de chiffres et de vrais mensonges
Savez-vous comment les forces de police effectuent leur calcul pour évaluer le nombre de personnes présentes lors d'une manifestation ?
Un jour j'ai posé la question... Et voici leur réponse.
Le point de départ du calcul est la considération qu'une personne occupe un espace d'un mètre sur un mètre, selon la surface largeur/longueur du défilé en question...
Prenons à titre de référence "La Manif Pour Tous"...
Manifestation qui a eu lieu à Paris le dimanche 24 mars 2013.
Faits techniques officiels :
* Longueur officielle du défilé qui s'est étendu sur 4 grosses avenues de la capitale ainsi que les rues et places adjacentes (soit de Esplanade de La Défense, Avenue Charles de Gaulle, Place de la Porte Maillot, Avenue de la Grande Armée, Place de l'Etoile, Avenue Foch et Avenue Carnot) : 8kms soit 8.000m.
* L'avenue de la Grande Armée a une largeur d'environ 70 à 80m, l'avenue Charles de Gaulle a une largeur d'environ 75m, l'avenue Foch a une largeur d'environ 120m, l'avenue Carnot a une largeur d'environ 40m. Faisons la moyenne... Nous obtenons 77,5m.
Allez soyons généreux... et refaisons les calculs avec une largeur de 75m...
1. SELON LA POLICE
Si l'on suit le raisonnement de la Préfecture de Police, on va recalculer le nombre de manifestants qu'ils auraient dut annoncer.
* Sur la largeur, nous avons 75m et donc 75 personnes ;
* Puis sur une longueur d'un mètre de large nous avons 8.000m soit 8.000 personnes ;
8.000 x 75 = 600.000 personnes...
=> Mensonge :
Avec ses propres considérations, la Préfecture de Police de Paris se ment déjà à elle-même...
Elle aurait dut annoncer 600.000 personnes et non pas 300.000 !!!
2. SELON MOI
Mais tout le monde sait bien que dans une manifestation nous ne sommes jamais à un mètre les uns des autres, comme voudrait le faire croire la Préfecture de Police... Il y a ceux qui se tiennent par la main, ceux qui sont dans les bras les uns des autres, ceux qui sont montés sur les épaules les uns des autres, ceux qui marchent collés les uns aux autres et les autres... Faites le test, marcher à 1 mètre entre chaque personne signifie que les bras étendus et en tournant sur vous-même, vous ne touchez ou frôlez personne... Vous savez bien que ce n'est pas le cas...
Il me semble plutôt que dans ce types de défilé nous marchons à environ 70cm d'écart de moyenne et comme nous ne sommes pas non plus alignés comme dans des rangs d'oignons, à ce nombre de manifestants il faudrait bien sûr ajouter une estimation de ces "intercalés entre les rangs"...
Refaisons le calcul avec ses considérations...
* Sur la largeur du défilé : 75m / 0,70m donnent donc 107 personnes (arrondi au dixième inférieur) ;
* Sur une longueur : 8.000m / 0,70m donnent donc 11.429 personnes (arrondi au dixième supérieur) ;
Estimons ensuite ces "intercalés" à partir des données suivantes:
* 8.000m de défilé que je divise volontairement par 2, soit 4.000m ;
* 107 manifestant par "ligne" que je divise également volontairement par 2, soit 53 personnes ;
Cela donne donc le calcul des "intercalés" suivant : 4.000m / 0,70m x 53 personnes = 303.000 personnes...
Reprenons donc le calcul dans son intégralité :
((75 / 0,70) x (8.000 / 0,70)) = 1.224.490 personnes (arrondi au dixième supérieur),
Ajoutons maintenant les "intercalés" au nombre de 303.000 personnes,
1.224.490 + 303.000 = 1.527.490 personnes.
Donc, si je suis le raisonnement qui me semble être le plus réaliste, nous aurions vraisemblablement été entre 1,5 et 1,6 millions de personnes à battre le pavé pour dire NON au projet de loi "Mariage pour Tous" en ce dimanche 24 mars 2013...
3. CONCLUSIONS
* La police annonce 300.000 personnes,
* Selon les méthodes de la préfecture de Police, il aurait fallu annoncer 600.000 personnes ;
* Le collectif LMPT annonce 1,4 million de manifestants,
* Selon mon recalcul officieux on obtient plus d'1,5 million...
Alors, où est la réalité ? Qui a tord, qui a raison ?
On ne saura probablement jamais.
Mais ce qui est certain, c'est qu'il y a un mensonge quelque part.
Et s'il y a mensonge... il est mensonge d'état...
Et ça, c'est tot bonnement insultant, méprisant et ça frise même l'arrogance !!!
Insultant pour les manifestants qui se sont déplacés, insultant pour les organisations et collectifs organisateurs et insultant aussi et surtout pour le peuple français qui MÉRITE QU'ON LUI DISE LA VÉRITÉ, quelle qu'elle soit !!!
Un gouvernement qui ment à son peuple, on appelle ça comment ?
16:22 Publié dans Actus, Combats, Démocratie républicaine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mpt, manifestation, manif pour tous, mariage pour tous, chiffres, mensonge | Facebook | |
25 novembre 2012
Lettre à mon Député !
Je vous donne, ci-après, la copie de mon courrier adressé ce jour à Monsieur Pierre-Alain Muet, député PS de la 2nde Circonscription du Rhône.
Monsieur le Député Pierre-Alain Muet,
L'élargissement du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe constituerait une rupture de société majeure. Le renouvellement des générations et l'éducation des enfants ont toujours été confiés à la cellule familiale dont l'altérité sexuelle est une condition indispensable de la fécondité. Or ce projet dissocie les liens entre parenté biologique et filiation que le mariage civil entend protéger. Toute réforme de l'adoption, institution créée pour donner une famille à un enfant qui en est dépourvu et non l'inverse, devrait avoir pour seul but une défense plus efficace des droits de l'enfant.
Ce projet, proposé dans un contexte social déjà fragilisé, présenterait un bouleversement pour l'ensemble des familles d'aujourd'hui et de demain et entraînerait des conséquences impossibles à estimer en l'état actuel. Les formules à l'emporte pièce et la radicalité des postures empêchent la pleine prise de conscience des enjeux de cette réforme, qui risque d'être votée sous l'éclairage de slogans plutôt que d'arguments.
Le gouvernement n'a pas souhaité préciser les enjeux de sa réforme, comme en attestent à la fois la brièveté de l'exposé des motifs du projet de loi et l'absence de communication sur le sujet.
Il vous revient donc, à vous qui nous représentez, de vous assurer que tous les aspects de cette entreprise soient clairement posés et que l'ensemble des corps la société civile soit consulté. Sur un sujet aussi fondamental, nous vous appelons à vous former un avis et par la suite un vote en conscience et indépendant de toute logique politique.
Il est de votre responsabilité d'élus de prendre clairement position de façon raisonnée sur le sujet et de poser le cadre d'un débat apaisé, respectueux de chacun et approfondi. Je demande donc que le gouvernement reporte son projet de loi, et qu'un vrai débat soit organisé, avec votre aide, avant l'examen du texte. Ce grand débat doit être public et d'échelle nationale, car il engage l'avenir de chaque citoyen de notre pays.
Je vous en prie, avec tout le respect que j'ai pour vous, réfléchissez bien aux tenants et aboutissants de ce projet. Et plutôt que d'écouter les voix discordantes des lobbys, de la passion et les voix prisonnières des luttes partisanes, écoutez la petite voix de votre conscience...
Je vous remercie.
Me tenant à votre disposition pour vous exposer plus avant ma position, je vous prie d'agréer, Monsieur le Député, l'expression de ma plus haute considération.
Laloua Pauline
(69001)
21:39 Publié dans Combats, Démocratie républicaine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mariage pour tous, homosexuel, filiation, père, mère, lettre, député | Facebook | |
12 novembre 2012
Je ne veux pas me laisser imposer certaines lois...
« Madame Machin, catholique, ne veut pas marcher avec les "intégristes" parce qu’"on" va faire des amalgames » ; « Monsieur Bidule, chrétien BCBG, lui, ne veut pas marcher avec Madame Conforme et sa portée de têtards mal mouchés : ça pourrait faire "cathos-lapins"» ; « Madame Association-bien-en-vue voudrait bien, elle, que Monsieur Bidule ne vienne pas en bourgeois versaillais à la marche, car on pourrait croire que seuls les bourgeois sont pour la famille. »…
Pharisianisme contemporain où l’on s’autoproclame bonne image du catho, bon vecteur médiatique de Jésus, les autres, tous les autres, pauvres cloches de publicains, viennent souiller par leur présence nauséabonde notre pure manif. Il faudrait, nous dit-on, ne pas ressembler à qui nous sommes : c’est-à-dire des cathos pratiquants, relativement aisés, pour la plupart de milieux favorisés, culturellement à droite, où les bulletins de vote se répartissent entre Sarko, Villiers, Boutin ou Le Pen.
Faudra bien un jour assumer ce que nous sommes !
Quoi qu’il en soit, nous avons marché pour la vie, et nous marcherons contre le mariage homo, bref nous militerons pour la famille et l’on se moque absolument de qui marchera à nos côtés : intégristes, curés à tête de dogues, à pompes à boucles ou à boucle d’oreille, de l’Opus Dei ou des Légionnaires du Christ, charismatiques à particule, ou en sandales, catho mondain et sa femme de ménage, vrai tradi et fausse blonde, protestant prédestiné ou orthodoxe séparatiste, salafiste sans bombe, juif fondamentaliste sans uzi, Indien d’Amérique ou Africain de Sarcelles, et expulsés de masterchef…
Je me moque absolument de qui marche à mes côtés.
Je ne vais chercher ni ma foi, ni mon père spi, ni mon gendre ni ma belle-mère, et encore moins l’image de moi.
Je veux simplement dire NON à leur foutu projet de société !
Signé : L'Humeur de Pasquin
19:09 Publié dans Combats, Démocratie républicaine, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
02 juin 2012
Les Mères-Espoir - auteur : B.G.
Vous les rencontrez un peu partout.
Au marché, dans le métro, chez le médecin…
Parfois, vous assistez aux crises de leurs enfants au parc ou au supermarché.
Vous les trouvez très patientes ou trop peu.
Quand vous les regardez de près, vous trouvez peut-être qu’elles sont particulièrement cernées, essoufflées.
À certains moments, vous vous faites la réflexion qu’elles ont le dos un peu courbé.
Pas toujours facile, d’être une maman.
Vous comprenez, la plupart du temps.
Malgré tout, il peut vous arriver de vous demander pourquoi elles s’absentent si souvent du travail ? Pourquoi elles ne font pas de bénévolat à l’école ? Pourquoi, il y a cette lueur dans leur regard qui semble parfois plongé vers un ailleurs, un invisible…
Si vous les connaissez un peu intimement, vous êtes peut-être parfois irrité de les entendre parler si souvent des mêmes sujets. De vous expliquer le pourquoi du comment et le peut-être au sujet du comportement de leur enfant.
Ces femmes, qui sont des parents comme vous, vous laissent un peu interrogatifs.
Pourquoi sont-elles si souvent fatiguées ?
Pourquoi vous semblent-elles si souvent désorganisées ?
Pourquoi sont-elles éventuellement en dépression, en processus de séparation ?
Qu’est-ce qui est si différent chez elles ?
Ce sont des mères presque comme les autres.
Des mères d’enfants différents.
Elles vous ressemblent beaucoup. Elles ont porté un enfant, souhaitant le plus beau des avenirs pour lui. Elles ont mangé des légumes frais, bu du lait, passé des échographies, évité l’alcool, lu des bouquins…
Elles ont mis leur bébé au monde et puis un jour, rapidement ou sur le tard, une petite alarme a sonné et il leur a fallu partir à la chasse au diagnostic.
C’est là qu’elles ont commencé à se différencier de vous.
Oh ! Tout comme vous, elles ont continué de faire de leur mieux, concoctant des purées, stimulant l’apprentissage de la marche et du langage. Craquant devant de belles bottines et achetant trop de peluches. Elles ont continué d’aimer leur enfant de toute leur âme, comme vous.
La différence, c’est qu’elles ont dû ouvrir la porte d’un monde parallèle et franchir le seuil que tous ne doivent pas franchir.
Elles ont découvert ce « ailleurs » vers lequel leur regard se tourne parfois et les rend « lunatiques ».
Depuis ce jour-là, elles vivent une expédition quotidienne, une aventure qu’aucun agent de voyage ne met en vitrine.
La vie avec un enfant différent. La vie d’une mère d’enfant différent.
Dyspraxie, dysphasie, Asperger, TED, dysgnosie, dysfonction non-verbale, trouble attentionnel, dysmnésie, paralysie… Les différences sont trop nombreuses pour êtres toutes énumérées…
Peut importe la différence, le handicap, le défi de l’enfant. Ces mères se sont vu un jour remettre la clef de ce monde parallèle avec un choix tout simple :
« Tu t’impliques à fond pour trouver les meilleurs outils pour ton enfant »
ou
« Tu ne t’impliques pas et tu lui fermes presque toutes les portes »
Alors elles ont pris la clef et elles ont foncé.
Que faire d’autre ?
Depuis, elles accumulent les kilomètres qui les mènent souvent dans des directions diamétralement opposées, vers des cliniques, des centres, des bureaux, des écoles.
Elles traînent une grosse sacoche, remplie de rapports, de prescriptions, de documentation, de jouets pour patienter, de craquelins, de monnaie pour les stationnements ou l’autobus.
Elles motivent des absences à l’école et au bureau, elles griffonnent dans des agendas et des calendriers, jonglant avec le temps pour tout entrer dans les cases qu’on leur offre. Souvent, elles mettent fin à leur carrière…
Elles attendent aussi. Beaucoup. Attendent qu’on inscrive leur enfant sur une liste d’attente. Attendent que le téléphone sonne pour annoncer qu’une place se libère. Attendent dans des salles d’attente, souvent beiges, parfois sommairement décorées pour faire « on aime les enfants ici ». Elles attendent des résultats de prises de sang, de tests psychologiques et physiques.
Elles attendent un diagnostic. Puis des pistes de solutions.
Elles racontent leur vie de long en large à divers intervenants. C’est à se demander si elles ne devraient pas tout enregistrer ou mettre en PowerPoint pour résumer les tenants et aboutissants qui motivent leurs démarches.
Elles posent des questions. Trop de questions. « Vous demanderez à la personne qui vous contactera pour poursuivre le dossier ».
Elles se font parfois dire que c’est trop compliqué à comprendre. Qu’elles doivent simplement suivre les indications et que ça ira.
Elles se sentent souvent coupables. « Mais non Madame, ce n’est pas de votre faute. Mais qu’avez-vous mangé déjà enceinte ? Vous sentiez-vous déprimée ? Avez-vous allaité ? »
Elles se font souvent dire qu’elles doivent travailler sur elles pour ainsi influencer positivement l’enfant, la famille, la société.
« Prenez soin de vous, Madame, c’est important. »
« Mais n’oubliez pas le rendez-vous du 18, les prises de sang du 20, l’évaluation en ergothérapie le 21. Faites les exercices tous les soirs à 18 : 00. Pensez à acheter le tableau de motivation. Fabriquez des pictogrammes. Téléphonez à l’école. Contactez votre médecin de famille – Quoi ? Vous n’avez pas de médecin de famille ? Inscrivez votre enfant à une activité parascolaire, c’est important. Travaillez son estime personnelle. Faites comprendre à votre ex que Junior a un handicap. Achetez des tomates bios… Restez calme, votre enfant est une éponge. »
« Les kleenex sont à votre gauche. On se voit le mois prochain. Prenez soin de vous ! »
Les mères d’enfants différents sont, par la force des choses, des mères différentes.
Elles pleurent plus souvent dans les stationnements. Elles analysent des détails de la journée à s’en étourdir comme ça ne se peut pas.
Elles parlent un langage méconnu. Peuplé de termes généralement utilisés par les psys, les docs et tous les autres diplômés en santé et en relation d’aide.
Elles tentent d’expliquer ces termes à leur conjoint, à leur famille. Fréquemment, elles se butent à un mur d’incompréhension.
« Yé pas malade, yé paresseux. », « Arrête de t’inquiéter, ça va passer tout seul avec le temps », « Tu le gâtes trop ! »
Les mères différentes ne veulent pas qu’on les plaigne.
Elles ne se voient pas comme des Mères Courage.
Pour faire preuve de courage, il faut avoir le choix de se défiler…
Une mère, ça ne veut pas, ça ne peut pas se défiler…
Appelez-les Mères Espoir…
****************
Auteur : B.G. (nom complet tût par pudeur...)
11:51 Publié dans Combats, Méditations Purement Perso, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : parents, mères, maman, enfant, différent, handicap | Facebook | |
05 mars 2012
Volonté de vivre !
L'image que vous allez voir plus bas est celle de Samuel Alexandre Armas, un foetus de 21 semaines. Elle a été prise pendant l’opération in-utéro pratiqué par le chirurgien américain Joseph Bruner.
Le diagnostic prénatal avait révélé un spina-bifida, une grave malformation de la colonne vertébrale hypothéquant la qualité de vie du futur enfant. La mère du petit Samuel, Julie Armas, infirmière en obstétrique à Atlanta, connaissait le remarquable procédé chirurgical du Docteur Bruner de Nashville. Celui-ci effectue ses opérations sur le bébé, dans l'utérus maternel. La technique consiste à sortir l'utérus de l'abdomen de la mère puis d'y faire une petite incision pour pratiquer l'opération.
Pendant que le Docteur Bruner opérait, par l’orifice d’incision, le bébé a sorti sa minuscule main, mais entièrement développée, et a fermement saisi le doigt du chirurgien. Le Docteur. Bruner a décrit cela comme le moment le plus émouvant de sa vie, et pendant un instant il en est resté totalement immobile.
Le photographe a capturé cet événement étonnant avec une clarté parfaite. Les journalistes ont intitulé l'image "main de l'espoir". Le texte expliquant l'image commence par : « La main minuscule du fœtus de 21 semaines de Samuel Alexandre Armas émerge de l'utérus de sa mère pour saisir le doigt de Dr. Joseph Bruner comme pour remercier le Docteur du cadeau de la vie qu'il lui faisait'. »
Voyez maintenant la photo, elle est... INCROYABLE et IMPRESSIONNANTE...
La mère du petit Samuel dit avoir pleuré pendant des jours après avoir vu cette photo. Samuel est né en parfaite santé, l'opération ayant réussi à 100%...
Et maintenant, on fait quoi ??
On continue les avortements soi-disants "thérapeutiques" (qui ne le sont jamais, soyons honnêtes) ou on se bat pour soigner les bébés in-utéro et leur donner le droit de vivre ??
12:55 Publié dans Combats, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foetus, opération, vie, main, avortements | Facebook | |
29 janvier 2010
URGENCE HAïTI : Au coeur de l'aide humanitaire
* Un appui massif aux autres ONG
Vendredi 29 janvier - Chargée de la gestion d'une flotte inter agence de 45 camions, Handicap International assure le transport de l'aide humanitaire pour une cinquantaine d'ONG.
Rien que pour l'équipe Logistique en Haïti, Handicap International compte désormais près de 160 personnes (dont 12 expatriés) répartis sur cinq bases opérationnelles (Port-au-Prince, Cap-Haïtien, Gonaïves, Jacmel et Petit-Goâve). Elle gère une flotte de 45 camions tout-terrain et trois entrepôts de stockage d'une superficie totale de plus 6000 m².
La plateforme logistique de 45 camions 6x6, dont Handicap International avait la gestion en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM), a repris du service au surlendemain de la catastrophe. Le 14 janvier, deux camions, chargés par le PAM de 1 200 litres d'eau et quatre tonnes de biscuits énergétiques, avaient pu partir de Gonaïves vers Port-au-Prince. Le 15, huit camions supplémentaires sont partis avec du carburant et du matériel pour le traitement de l'eau appartenant à Action contre la faim.
Des rotations incessantes. Le redéploiement de cette flotte sur Port-au-Prince, Jacmel et Gonaïves permet désormais d'assurer des rotations incessantes pour désengorger l'aéroport de Port-au-Prince où arrive encore l'essentiel de l'aide humanitaire. L'association travaille déjà en partenariat avec une cinquantaine d'ONG et les prochains jours verront encore une montée en puissance de cette activité, avec une quinzaine de camions supplémentaires fournis par le PAM.
A Port-au-Prince, Handicap International dispose de deux entrepôts de 3 500 m² et de 2 500 m² destinés à stocker une partie de cette aide, afin de la répartir ensuite répartie vers les points de distribution secondaires. L'association gère également un entrepôt de 300 m² à Petit-Goâve. Des unités de stockage mobiles vont bientôt compléter ce dispositif.
* Un plan d'actions sur plusieurs années :
L'équipe Santé de Handicap International en Haïti est confrontée à l'immensité du nombre de blessés et évalue désormais le nombre d'amputés à plus de 2 000. L'association engage un plan d'action sur plusieurs années.
Pour venir en aide aux très nombreux blessés, l'équipe Santé de Handicap International dispose actuellement sur place d'un effectif d'une trentaine de personnes (dont huit expatriés), réparti en six équipes mobiles de soins. Cet effectif devrait être porté à une centaine de personnes environ (dont une quinzaine d'expatriés), sous deux à trois semaines.
Deux de ces équipes mobiles, composées de spécialistes de la réadaptation physique, interviennent directement dans huit hôpitaux de Port-au-Prince, où seuls les cas les plus graves peuvent être admis, face à l'afflux de blessés. Les amputations représentent la majorité des opérations. Certains patients présentant des fractures fermées doivent repartir, en attendant que les cas les plus urgents aient pu être traités. C'est à travers le travail dans ces huit d'hôpitaux, où plus de 500 personnes amputées ont été répertoriées, et à partir du recueil de données par d'autres organisations, que l'équipe a pu évaluer le nombre d'amputés à plus de 2 000 en début de semaine.
Des structures de santé balayées. « La situation en Haïti aujourd'hui est véritablement sans précédent, déclare Thomas Calvot spécialiste de la prise en charge des blessés lors des séismes au sein de Handicap International. L'ampleur du nombre de blessés, 250 000 d'après les Nations unies, se conjugue avec le fait que les structures de santé ont été balayées. Dans l'urgence, les médecins n'ont souvent d'autre choix que l‘amputation. Lors des puissants séismes en Chine en 2008 ou au Pakistan en 2005, la situation était bien moins critique, du fait de la présence d'hôpitaux performants. En Haïti, aucune organisation ne peut se prévaloir de pouvoir couvrir tous les besoins dans ce secteur. Nous travaillons déjà avec des associations partenaires pour pouvoir prendre en charge le maximum de blessés, de manière coordonnée. »
En accord avec les responsables des hôpitaux, les membres de Handicap International assurent des soins de rééducation postopératoire, distribuent des aides à la marche et du matériel orthopédique, et mettent en place un système de suivi des patients dans la durée.
Les quatre autres équipes mobiles de Handicap International sillonnent quatre quartiers et faubourgs de la capitale parmi les plus pauvresLes besoins en appareillage vont être considérables. Cette activité ne pourra démarrer qu'en mars, après la cicatrisation des amputations. Handicap International va produire entre 300 et 400 prothèses d'urgence, au cours des premiers six mois. Ces appareillages temporaires devront ensuite être remplacés par des prothèses définitives. L'objectif de l'association est de créer et de coordonner une capacité de réadaptation et d'appareillage sur le long terme, en formant du personnel haïtien pour en assurer la pérennité. (Carrefour, Carrefour Feuilles, Christ-Roi, Pétionville), et assurent des soins et des distributions d'aides à la mobilité dans les camps de sans-abris et dans les rassemblements de population plus modestes.
* Témoignage du 25 Janvier 2010 : « J’ai pensé que j’allais mourir »
Amputée d'une jambe après avoir passé 24 heures sous les décombres de sa maison, Derline doit à présent reconstruire sa vie.
Derline, 24 ans, a été retrouvée sous les décombres de la maison où elle vivait, le lendemain du tremblement de terre. « J'ai pensé que j'allais mourir, j'ai prié Dieu et la Vierge Marie de me donner de l'air ». Un buffet était tombé sur elle avec les débris de la maison qui s'était écroulée, l'immobilisant au sol. A cause de la gravité de sa blessure, Derline a été amputée de la jambe droite. Elle a aussi une importante fracture au bras gauche.
Une équipe de Santé de Handicap International, constituée d'un kiné et d'un ergothérapeute, s'est occupée d'elle. Elle a ensuite reçu un fauteuil roulant pour lui permettre de retrouver un peu de mobilité. L'ergothérapeute l'a aidée à se lever, à s'installer sur le fauteuil. Un moment d'émotion pour l'équipe Santé et pour Derline qui était jusque-là installée aux abords de l'hôpital de Canapé Vert, sur un matelas de fortune et sous une tente précaire, sans pouvoir se déplacer.
D'ordinaire, Derline vit à Port-au-Prince avec ses cousines. Le reste de sa famille, ses parents et frères et sœurs habitent hors de la ville et n'ont pas été touchés. Ils lui rendent visite tous les jours. Avant la catastrophe, elle était dans une classe équivalente à la terminale, en vue de devenir infirmière. Un vœu qu'elle pense remis en cause par son amputation, elle est très inquiète maintenant qu'on lui a « enlevé sa jambe ».
Mais quand l'ergothérapeute de l'association lui a parlé d'une prothèse et des projets d'ateliers d'appareillage de Handicap International, Derline l'a embrassé mille fois.
Pour en savoir plus sur les actions de Handicap International, rendez vous sur le site : http://www.handicap-intern
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04 mars 2009
La Rose Marie-Claire
4ème Edition du 02 au 08 Mars 2009
Parce que l'éducation des filles fait avancer le monde !
Aujourd'hui encore, seulement un tiers des enfants scolarisés sont des filles.
Pourtant toutes les études s'accordent sur ce point, l'éducation des filles fait avancer le monde ! Elle permet de réduire la mortalité, la malnutrition, la propagation des maladies et c'est aussi un formidable levier de croissance économique pour toutes les nations du monde.
Depuis 2006, La Rose Marie-Claire est vendue partout en France au bénéfice d'associations qui scolarisent des milliers de petites filles défavorisées dans le monde. L'événement a lieu chaque année, pendant une semaine, à l'occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes.
Pour cette édition 2009, toutes les plus grandes personnalités féminines de l'information se sont engagées aux cotés de La Rose Marie Claire : Maïtena Biraben, Faustine Bollaert, Claire Chazal, Arlette Chabot, Florence Dauchez, Marie Drucker, Valérie Expert, Carole Gaessler, Isabelle Giordano, Laurence Ferrari, Catherine Laborde, Françoise Laborde, Karine Le Marchand, Élise Lucet, Magali Lunel, Ariane Massenet, Christine Ockrent, Audrey Pulvar, Daphné Roulier et Béatrice Schönberg.
En offrant ou en vendant La Rose Marie Claire, du 2 au 8 mars 2009 chacune et chacun d'entre nous pourra soutenir cette cause et donner à ces petites filles la chance que nous avons tous eu.
Où trouver La Rose Marie-Claire ?
La Rose Marie Claire est une rose de couleur blanche, rose pâle, ou bicolore (blanche et rose). Elle est vendue uniquement avec son emballage aux couleurs de l’événement qui garantit le reversement aux associations. La Rose Marie Claire est vendue 3 € dont 1,50 € est directement reversé aux associations.
La Rose Marie Claire est en vente du 2 au 8 mars 2009 :
- Chez les 5.400 Fleuristes membres agréés du réseau Interflora.
- Dans les 55 magasins botanic.
- Dans les 194 boutiques de prêt-à-porter Caroll en France.
- Chez les Fleuristes Indépendants qui participent également à l’événement grâce au soutien actif de la Fédération Nationale des Fleuristes de France, des magazines Informations Fleuristes et de la Chambre Syndicale des Fleuristes d’Île-de-France.
- Ainsi qu'auprès d'une centaine de Rotary Club s dans toute la France lors de manifestations intégrant cet événement.
Présentation de l'association et de l'action reprise
sur le site officiel : http://www.la-rose-marie-claire.org
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08 novembre 2008
J'ai fait un rêve aujourd'hui
I Have a Dream
Martin Luther King
Il y a cent ans, un grand américain, qui jette sur nous aujourd'hui son ombre symbolique, a signé la Proclamation d'Émancipation. Cet arrêté d'une importance capitale venait porter lumière, comme un phare d'espoir, aux millions d'esclaves Noirs marqués par les flammes d'une injustice foudroyante, et annonçait l'aube joyeuse qui allait mettre fin à la longue nuit de la captivité.
Mais un siècle plus tard, nous devons faire le constat tragique que les Noirs ne sont pas encore libres.
Un siècle plus tard, la vie des Noirs reste entravée par la ségrégation et enchaînée par la discrimination.
Un siècle plus tard, les Noirs représentent un îlot de pauvreté au milieu d'un vaste océan de prospérité matérielle.
Un siècle plus tard, les Noirs languissent toujours dans les marges de la société américaine, des exilés dans leur propre terre.
Alors nous venons ici aujourd'hui pour dramatiser notre condition effroyable.
Nous venons à la capitale de notre nation pour demander, en quelque sorte, le paiement d'un chèque. Quand les architectes de notre république écrivirent les textes magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d'Indépendance, ils signèrent un billet à l'ordre de chaque américain. C'était la promesse que chacun serait assuré de son droit inaliénable a la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur.
Il est aujourd'hui évident que l'Amérique a manqué à cet engagement quant à ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l'Amérique a passé au peuple Noir un chèque qui revient marqué "sans provisions". Mais nous ne saurons croire que la banque de la Justice a fait faillite. Nous ne saurons croire qu'il n'y a plus suffisamment de provisions dans les grands coffres d'opportunité nationaux. Alors nous venons exiger paiement contre ce chèque, paiement sur demande des richesses de la liberté et de la sécurité que procure la justice. Nous venons également à cet endroit sacré pour rappeler à l'Amérique l'urgence absolue du moment. Ce n'est pas le moment de prendre le luxe de laisser calmer les esprits, ni de nous laisser endormir par une approche gradualiste. Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour prendre le chemin ensoleillé de la justice raciale. Il est temps d'ouvrir les portes de l'opportunité à tous les enfants de Dieu. Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants de l'injustice raciale jusqu'au rocher solide de la fraternité.
Que la nation ne tienne pas compte de l'urgence du moment, qu'elle sous-estime la détermination des Noirs, lui serait fatal. Cet été étouffant du mécontentement légitime des Noirs ne prendra fin qu'à l'arrivée d'une automne vivifiante qui amènera liberté et égalité. L'année 1963 n'est pas une fin, mais un début. Ceux qui veulent croire que les Noirs seront satisfaits seulement de s'exprimer avec force auront un fâcheux réveil si la nation revient aux affaires habituelles comme si de rien n'était. L'Amérique ne connaîtra ni repos ni tranquillité tant que les Noirs ne jouissent pas pleinement de leurs droit civiques. Les orages de la révolte continueront à secouer les fondations de notre pays jusqu'au jour où la lumière de la justice arrivera.
Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, qui est sur le point de franchir le seuil de la justice. En luttant pour prendre notre juste place, nous ne devrons pas nous rendre coupables d'actes injustes. Ne buvons pas de la coupe de l'amertume et de la haine pour assouvir notre soif.
Nous devons toujours conduire notre lutte dans un haut souci de dignité et de la discipline. Nous ne pouvons pas laisser notre protestation créative dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons atteindre ce niveau exalté où nous opposons à la force physique, la force de l'âme. Le militantisme merveilleux qui a pris la communauté noire ne doit pas nous amener à nous méfier de tous les Blancs, puisque beaucoup de nos frères Blancs, on le voit par leur présence ici aujourd'hui, se sont rendus compte que leur destin est lié au nôtre, et que leur liberté dépend étroitement de la nôtre. Nous ne pouvons pas marcher seuls.
Et quand nous marchons, nous devons jurer d'aller toujours de l'avant. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents des droits civiques, "Quand serez-vous satisfaits ?" Nous ne saurons être satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans les motels des routes ni les hôtels des villes. Nous ne saurons être satisfaits tant que les Noirs ne peuvent bouger que d'un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne saurons être satisfaits tant qu'un Noir du Mississippi n'a pas le droit de voter et qu'un Noir à New York ne voit rien pour lequel il peut voter. Non, non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchaînera comme les eaux, et que la rectitude sera comme un fleuve puissant.
Je ne suis pas sans savoir que certains d'entre vous arrivent ici après maintes épreuves et tribulations. Certains d'entre vous viennent directement des cellules étroites de prison. Certains d'entre vous viennent des régions où votre quête pour la liberté vous a laissés meurtris par les orages de la persécution et renversés par le vent de la brutalité policière. Vous êtes les vétérans de la souffrance créative. Persévérez dans l'assurance que la souffrance non-méritée vous portera rédemption.
Retournez au Mississippi, retournez en Alabama, retournez en Géorgie, retournez en Louisiane, retournez dans les ghettos et quartiers pauvres de nos villes du Nord, en sachant que cette situation, d'une manière ou d'une autre, peut être et sera changée. Ne nous complaisons pas dans la vallée de la désespoir.
Je vous dis aujourd'hui, mes amis, que malgré les difficultés et les frustrations du moment, j'ai quand même fais un rêve. C'est un rêve profondément enracinée dans le rêve américain.
J'ai fait un rêve, qu'un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de sa croyance : "Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux."
J'ai fait un rêve, qu'un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
J'ai fait un rêve, qu'un jour même l'état de Mississippi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.
J'ai fait un rêve, que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère. J'ai fait un rêve aujourd'hui.
J'ai fait un rêve, qu'un jour l'état de l'Alabama, dont le gouverneur actuel parle d'interposition et de nullification, sera transformé en un endroit où des petits enfants noires pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et sœurs.
J'ai fait un rêve aujourd'hui.
J'ai fait un rêve, qu'un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivelée, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.
Ceci est notre espoir. C'est avec cet espoir que je rentre au Sud. Avec cette foi, nous pourrons transformer les discordances de notre nation en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révoltons pour la liberté ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres.
Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Mon pays, c'est de toi, douce patrie de la liberté, c'est de toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pèlerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse."
Et si l'Amérique veut être une grande nation, ceci doit se faire. Alors, que la liberté retentisse des grandes collines du New Hampshire. Que la liberté retentisse des montagnes puissantes de l'état de New York. Que la liberté retentisse des hautes Alleghenies de la Pennsylvanie !
Que la liberté retentisse des Rocheuses enneigées du Colorado !
Que la liberté retentisse des beaux sommets de la Californie !
Mais pas que ça, que la liberté retentisse des Stone Mountains de la Georgie !
Que la liberté retentisse des Lookout Mountains du Tennessee !
Que la liberté retentisse de chaque colline et de chaque taupinière du Mississippi !
Que la liberté retentisse !
Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir, "Enfin libres ! Enfin libres ! Dieu Tout-puissant, merci, nous sommes enfin libres !".
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06 novembre 2008
I have a dream
In 1950's America, the equality of man envisioned by the Declaration if Independence was far from a reality. People of color — blacks, Hispanics, Asians — were discriminated against in many ways, both overt and covert. The 1950's were a turbulent time in America, when racial barriers began to come down due to Supreme Court decisions, like Brown v. Board of Education; and due to an increase in the activism of blacks, fighting for equal rights.
Martin Luther King, Jr., a Baptist minister, was a driving force in the push for racial equality in the 1950's and the 1960's. In 1963, King and his staff focused on Birmingham, Alabama. They marched and protested non-violently, raising the ire of local officials who sicced water cannon and police dogs on the marchers, whose ranks included teenagers and children. The bad publicity and break-down of business forced the white leaders of Birmingham to concede to some anti-segregation demands.
Thrust into the national spotlight in Birmingham, where he was arrested and jailed, King helped organize a massive march on Washington, DC, on August 28, 1963. His partners in the March on Washington for Jobs and Freedom included other religious leaders, labor leaders, and black organizers. The assembled masses marched down the Washington Mall from the Washington Monument to the Lincoln Memorial, heard songs from Bob Dylan and Joan Baez, and heard speeches by actor Charlton Heston, NAACP president Roy Wilkins, and future U.S. Representative from Georgia John Lewis.
King's appearance was the last of the event; the closing speech was carried live on major television networks. On the steps of the Lincoln Memorial, King evoked the name of Lincoln in his "I Have a Dream" speech, which is credited with mobilizing supporters of desegregation and prompted the 1964 Civil Rights Act. The next year, King was awarded the Nobel Peace Prize.
The following is the exact text of the spoken speech, transcribed from recordings.
********************************
I have a Dream !
Martin Luther King, Jr.
delivered 28 August 1963, at the Lincoln Memorial, Washington D.C.
I am happy to join with you today in what will go down in history as the greatest demonstration for freedom in the history of our nation.
Five score years ago, a great American, in whose symbolic shadow we stand today, signed the Emancipation Proclamation. This momentous decree came as a great beacon light of hope to millions of Negro slaves who had been seared in the flames of withering injustice. It came as a joyous daybreak to end the long night of their captivity.
But one hundred years later, the Negro still is not free.
One hundred years later, the life of the Negro is still sadly crippled by the manacles of segregation and the chains of discrimination.
One hundred years later, the Negro lives on a lonely island of poverty in the midst of a vast ocean of material prosperity.
One hundred years later, the Negro is still languishing in the corners of American society and finds himself an exile in his own land.
So we have come here today to dramatize a shameful condition.
In a sense we have come to our nation's capital to cash a check. When the architects of our republic wrote the magnificent words of the Constitution and the Declaration of Independence, they were signing a promissory note to which every American was to fall heir. This note was a promise that all men, yes, black men as well as white men, would be guaranteed the unalienable rights of life, liberty, and the pursuit of happiness.
It is obvious today that America has defaulted on this promissory note insofar as her citizens of color are concerned. Instead of honoring this sacred obligation, America has given the Negro people a bad check, a check which has come back marked "insufficient funds." But we refuse to believe that the bank of justice is bankrupt. We refuse to believe that there are insufficient funds in the great vaults of opportunity of this nation. So we have come to cash this check — a check that will give us upon demand the riches of freedom and the security of justice. We have also come to this hallowed spot to remind America of the fierce urgency of now. This is no time to engage in the luxury of cooling off or to take the tranquilizing drug of gradualism. Now is the time to make real the promises of democracy. Now is the time to rise from the dark and desolate valley of segregation to the sunlit path of racial justice. Now is the time to lift our nation from the quick sands of racial injustice to the solid rock of brotherhood. Now is the time to make justice a reality for all of God's children.
It would be fatal for the nation to overlook the urgency of the moment. This sweltering summer of the Negro's legitimate discontent will not pass until there is an invigorating autumn of freedom and equality. Nineteen sixty-three is not an end, but a beginning. Those who hope that the Negro needed to blow off steam and will now be content will have a rude awakening if the nation returns to business as usual. There will be neither rest nor tranquility in America until the Negro is granted his citizenship rights. The whirlwinds of revolt will continue to shake the foundations of our nation until the bright day of justice emerges.
But there is something that I must say to my people who stand on the warm threshold which leads into the palace of justice. In the process of gaining our rightful place we must not be guilty of wrongful deeds. Let us not seek to satisfy our thirst for freedom by drinking from the cup of bitterness and hatred.
We must forever conduct our struggle on the high plane of dignity and discipline. We must not allow our creative protest to degenerate into physical violence. Again and again we must rise to the majestic heights of meeting physical force with soul force. The marvelous new militancy which has engulfed the Negro community must not lead us to a distrust of all white people, for many of our white brothers, as evidenced by their presence here today, have come to realize that their destiny is tied up with our destiny. They have come to realize that their freedom is inextricably bound to our freedom. We cannot walk alone.
As we walk, we must make the pledge that we shall always march ahead. We cannot turn back. There are those who are asking the devotees of civil rights, "When will you be satisfied ?" We can never be satisfied as long as the Negro is the victim of the unspeakable horrors of police brutality. We can never be satisfied, as long as our bodies, heavy with the fatigue of travel, cannot gain lodging in the motels of the highways and the hotels of the cities. We cannot be satisfied as long as the Negro's basic mobility is from a smaller ghetto to a larger one. We can never be satisfied as long as our children are stripped of their selfhood and robbed of their dignity by signs stating "For Whites Only". We cannot be satisfied as long as a Negro in Mississippi cannot vote and a Negro in New York believes he has nothing for which to vote. No, no, we are not satisfied, and we will not be satisfied until justice rolls down like waters and righteousness like a mighty stream.
I am not unmindful that some of you have come here out of great trials and tribulations. Some of you have come fresh from narrow jail cells. Some of you have come from areas where your quest for freedom left you battered by the storms of persecution and staggered by the winds of police brutality. You have been the veterans of creative suffering. Continue to work with the faith that unearned suffering is redemptive.
Go back to Mississippi, go back to Alabama, go back to South Carolina, go back to Georgia, go back to Louisiana, go back to the slums and ghettos of our northern cities, knowing that somehow this situation can and will be changed. Let us not wallow in the valley of despair.
I say to you today, my friends, so even though we face the difficulties of today and tomorrow, I still have a dream. It is a dream deeply rooted in the American dream.
I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed : "We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal."
I have a dream that one day on the red hills of Georgia the sons of former slaves and the sons of former slave owners will be able to sit down together at the table of brotherhood.
I have a dream that one day even the state of Mississippi, a state sweltering with the heat of injustice, sweltering with the heat of oppression, will be transformed into an oasis of freedom and justice.
I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character.
I have a dream today.
I have a dream that one day, down in Alabama, with its vicious racists, with its governor having his lips dripping with the words of interposition and nullification ; one day right there in Alabama, little black boys and black girls will be able to join hands with little white boys and white girls as sisters and brothers.
I have a dream today.
I have a dream that one day every valley shall be exalted, every hill and mountain shall be made low, the rough places will be made plain, and the crooked places will be made straight, and the glory of the Lord shall be revealed, and all flesh shall see it together.
This is our hope. This is the faith that I go back to the South with. With this faith we will be able to hew out of the mountain of despair a stone of hope. With this faith we will be able to transform the jangling discords of our nation into a beautiful symphony of brotherhood. With this faith we will be able to work together, to pray together, to struggle together, to go to jail together, to stand up for freedom together, knowing that we will be free one day.
This will be the day when all of God's children will be able to sing with a new meaning, "My country, 'tis of thee, sweet land of liberty, of thee I sing. Land where my fathers died, land of the pilgrim's pride, from every mountainside, let freedom ring."
And if America is to be a great nation this must become true. So let freedom ring from the prodigious hilltops of New Hampshire. Let freedom ring from the mighty mountains of New York. Let freedom ring from the heightening Alleghenies of Pennsylvania !
Let freedom ring from the snowcapped Rockies of Colorado !
Let freedom ring from the curvaceous slopes of California!
But not only that ; let freedom ring from Stone Mountain of Georgia !
Let freedom ring from Lookout Mountain of Tennessee !
Let freedom ring from every hill and molehill of Mississippi. From every mountainside, let freedom ring.
And when this happens, when we allow freedom to ring, when we let it ring from every village and every hamlet, from every state and every city, we will be able to speed up that day when all of God's children, black men and white men, Jews and Gentiles, Protestants and Catholics, will be able to join hands and sing in the words of the old Negro spiritual ! Free at last ! free at last !
Thank God Almighty, we are free at last !"
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30 septembre 2008
Chékéba Hachémi
Chékéba Hachémi, son combat pour l’Afghanistan
Contrainte, très jeune, de fuir son Afghanistan natal, elle se jure qu'elle y retournera un jour. Portée par l'ambition d'aider son pays, elle fonde, à 21 ans, l'association Afghanistan Libre, qui œuvre pour la promotion de l’éducation des femmes et des enfants afghans, puis devient la première femme diplomate Afghane. Aujourd’hui, à 34 ans, Chékéba Hachémi croit plus que jamais que son pays sortira du chaos grâce à l’optimisme des Afghans.
Chékéba Hachemi n’a que 11 ans lorsqu’elle est contrainte en 1986 de fuir avec sa mère son pays, l’Afghanistan, envahi par l’armée soviétique. Séparée de sa mère, elle poursuit son exil avec un passeur, direction le Pakistan, puis la France. « Pendant plus de deux semaines, nous avons traversé la montagne à pied. C’était un calvaire. Moi, la petite citadine de Kaboul, je découvrais mon pays, les villages bombardés par les Russes… J’ai grandi d’un coup devant cette injustice », raconte t-elle. En France, durant sa scolarité, elle se jure qu’elle retournera un jour en Afghanistan, pour apporter son aide …
Dix années plus tard, son diplôme d’école de commerce en poche, elle crée, avec des amies françaises et afghanes, l’association Afghan (qui deviendra en 2001 Afghanistan Libre). « Le but était d’aider les Afghans par l’éducation car l’obscurantisme est lié à l’analphabétisme », explique t-elle. « Nous souhaitions aller en Afghanistan, mais c’est à ce moment que les Talibans sont entrés dans Kaboul ». Faute de pouvoir se rendre sur le terrain, elle tente de faire prendre conscience aux médias français ce qu’est le régime des Talibans. « À l’époque, ça n’intéressait personne, l’indifférence était totale », se souvient-elle.
Porter la voix des Afghanes
Ce n’est qu’en 1999, alors que les Talibans sont encore au pouvoir, que Chékéba Hachémi revient pour la première fois dans son pays. « Je suis arrivée dans la vallée du Panjshir (nord-est de l’Afghanistan), et j’ai vu des centaines de milliers de familles qui fuyaient des villages, brûlés par les Talibans. Je m’étais préparée à être mal reçue par les femmes. Au contraire, elles voulaient que je porte leurs voix en France ». Dès son retour, elle mobilise les médias et obtient un numéro spécial du magazine Elle sur la condition des femmes afghanes. Grâce à cette médiatisation, son association récolte des fonds pour monter des microprojets, initiés sur le terrain par les Afghans eux-mêmes. Des écoles, des centres de formation à la santé, des centres pour former les professeurs, des bibliothèques, un orphelinat et le premier magazine féminin afghan: Roz, fait par et pour les Afghanes, voient le jour en quelques années, grâce à Afghanistan Libre. «Pour moi les projets d’éducation et les projets alimentaires ont la même importance», confie la jeune femme. « C’est aussi vital ».
Première femme afghane diplomate
Tout en se donnant corps et âme à l’Afghanistan à travers son association Chékéba Hachémi entame en 2002, après la chute des Talibans, une carrière dans la diplomatie. Le nouveau président afghan, Hamid Karzaï, lui propose de devenir la première femme diplomate afghane, fonction qu’elle va assurer à Bruxelles, jusqu’en 2005. Puis, voulant s’installer de nouveau en Afghanistan, elle est nommée conseiller du vice-président puis Ministre conseiller auprès de l’Ambassadeur afghan, à Paris. Si la jeune femme n’envisage pas de faire carrière dans la diplomatie, elle sait qu’il reste encore beaucoup à faire en Afghanistan: «Aujourd’hui, la situation est de plus en plus alarmante. J’aimerais que les médias se mobilisent pour expliquer ce qui se passe en Afghanistan, qu’il y ait une réflexion autour de la reconstruction du pays. Car de la stabilité de l’Afghanistan dépend la stabilité de la région et du monde.» Son combat n’est donc pas terminé, mais Chékéba Hachémi reste pleine d’espoir : « Il n’y pas une personne en Afghanistan qui n’ait perdu un proche et pourtant les Afghans continuent de croire en l’avenir. Mais il ne faut pas que la terreur bousille leur optimisme ».
Pour en savoir plus : site de l'association Afghanistan Libre
Propos recueillis par Marie Ernoult pour le site www.toogezer.com
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07 septembre 2008
Ne pas se taire !
Je voulais attirer votre attention aujourd'hui sur un très beau texte. Un texte dont j'avais oublié jusqu'à l'existance même ... et pourtant ce texte est tellement troublant de réalité ...
Je veux remercier une certaine MIP pour m'avoir permit de le relire et pour m'avoir donné envie de vous le tranmettre à mon tour. Si elle me lit, j'espère qu'elle se reconnaîtra.
"Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les sociaux-démocrates
Je me suis tu, je n'étais pas social-démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n'étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester."
Maintenant, ce que je souhaiterais, c'est que vous aussi, ainsi que tous vos proches, vous alliez de ce pas apposer votre signature sur cette petition pour dire NON à EDVIGE.
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28 juillet 2008
"La rage au coeur"
J'ai enfin suivi le conseil qui m'était donné de lire "La rage au coeur" d'Ingrid Bétancourt.
Je remercie les personnes qui m'ont chaudement recommandé cette lecture (clin d'oeil à Quitterie).
J'ai donc lu ce livre cette semaine et il m'a captivé. J'ai vibré et ressenti cette rage, cette colère.
Comme beaucoup pour être honnète, je ne connaissais Ingrid Bétancourt qu'au travers de sa situation d'otage des FARCS. J'ai maintenant l'impression de la connaitre mieux. Je comprend mieux aujourd'hui ce que représente cette femme colombienne et qui est Ingrid Bétancourt pour les siens et pour ses concitoyens.
N'y voyez là aucun attachement ou lien de Bisounours mania, mais pour diverses raisons, je trouve des ressemblances frappantes entre son discours, son engagement et la force de son engagement à elle et celui de François Bayrou pour les citoyens de France. Pour moi, ils partagent tout deux une vision semblable de la politique, celle de privilégier les convictions à tout maroquins ("Je n'ai pas envie d'être du côté du pouvoir au prix de l'abandon des convictions qui sont les miennes ..." François Bayrou, 04 juillet 2008).
Au travers de ce livre, Ingrid nous encourage qui et où que nous soyons, à nous battre toujours pour défendre nos valeurs, nos convictions et nos espoirs ... Et finalement, cette immense force qui se dégage de ce livre, cette bouffée d'espoir qu'Ingrid Bétancourt essaye de nous insuffler, je les reçois, et ça me donne envie de me battre moi aussi, encore et toujours, au nom de mes convictions.
Pour moi, ce livre est LE livre de chevet de toute personne qui déclare s'engager en politique au nom de ses convictions profondes.
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