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19 mars 2017

S'investir dans une valeur sûre : l'amour !

Rédigé par Joseph-André Metten pour le site Theotokos

L’auteur présentera son livre « Un couple pour la vie ? » le jeudi 6 avril à Paris chez son éditeur L’Harmattan, à partir de 19 h, au cours d’une réunion-débat. Les personnes intéressées trouveront les indications utiles sur le site de L’Harmattan ou peuvent s'inscrire à l'adresse suivante : auteurs@harmattan.fr

 

Dans notre monde incertain, l’amour brille d’un éclat exceptionnel

L’environnement dans lequel nous vivons a considérablement changé depuis quelques dizaines d’années, malheureusement surtout dans le sens de la dégradation : la montée de la violence, du terrorisme, de la haine aveugle, à l’échelle mondiale ; les guerres, famines, génocides qui touchent des populations entières ; le risque nucléaire qui augmente; l’aggravation du réchauffement climatique de la planète ; les problèmes de l’Europe et, souci majeur pour beaucoup, la hausse du chômage notamment en France.

C’est dans ce contexte difficile que doit aujourd’hui se prendre la décision de constituer ou non un couple, peut-être dans la durée.

A celles et ceux qui mènent actuellement cette réflexion, nous livrons notre intime conviction qui est résolument très optimiste : plus l’environnement est préoccupant et plus la vie à deux prend tout son sens. Il y a un parallèle à faire avec le secteur de l’économie : plus le contexte financier est incertain, porteur de risque, plus il faut rechercher, tout le monde le sait, ce que l’on appelle les valeurs refuge. Eh bien, c’est exactement la même démarche qu’il faut suivre dans le monde plein d’incertitudes dans lequel nous vivons tous : la recherche des véritables valeurs refuge pouvant mettre deux êtres à l’abri de nombreux risques. Ce sont principalement la vie en couple et l’amour qui l’accompagne.

L’amour n’est pas atteint, lui, par la mondialisation et tous ses excès. Dans la période difficile que nous traversons, cette valeur refuge qu’est l’amour brille d’une lumière exceptionnelle pour les êtres qui le partagent.

S’investir dans l’amour prend une résonance encore beaucoup plus forte dans la perspective de ce que pourrait devenir notre avenir à tous : l’environnement dans lequel nous vivons va sans doute encore se dégrader dans les années à venir. Ainsi, pour rester dans la comparaison financière, la valeur Amour devrait voir «sa cote» continuer de s’apprécier.

 

Un piège à éviter dans la vie à deux : l’immobilisme

Notre expérience de vie commune nous a fait comprendre qu’il y a un piège dans lequel un couple doit absolument éviter de tomber : l’immobilisme. Avec le temps qui passe, le comportement de chacun doit impérativement évoluer. Et l’immobilisme vaincu, le bonheur de vivre à deux se renforce encore considérablement. La vie en couple, de la sorte, peut échapper à l’usure qui guette l’amour partagé. Si on n’est pas très vigilants, peuvent apparaître une monotonie dans la vie du couple, des interrogations sur l’autre, voire des doutes ou des déceptions qui pourraient fragiliser la vie à deux.

Bien au contraire, l’acceptation de deux êtres d’infléchir chacun son comportement, l’un aidé par l’autre, permet de vivre un amour renforcé et de pouvoir faire face à deux à des difficultés qui ne manqueront pas de surgir. Le couple qui accepte de modifier simultanément le comportement de l’un et de l’autre, et constate avec bonheur une amélioration, peut envisager l’avenir à deux dans la sérénité.

 

La réussite d’un couple dans la durée

Deux êtres qui envisagent de former un couple doivent, c’est notre conviction, tout faire pour que leur amour dure et rayonne autour d’eux. Nous pensons profondément que le véritable amour ne veut pas de limite dans le temps : l’amour refuse d’être bridé, il exige tout.

D’où notre recommandation principale qui s’adresse à celles et à ceux qui réfléchissent à vivre à deux est qu’ils s’engagent l’un vis-à-vis de l’autre dans la durée, si possible pour la vie.

C’est de la sorte qu’ils peuvent être le mieux armés pour faire face ensemble, dans le bonheur, à toutes les difficultés liées à un environnement chargé d’incertitudes.

L’amour entre deux êtres peut continuer à s’enrichir par un respect commun et une confiance totale l’un vis-à-vis de l’autre et, de la sorte, procurer à l’un et à l’autre, dans la durée, un grand bonheur partagé.

 

« Un couple pour la vie ? »

Cet investissement dans cette valeur sûre, ce trésor, nous pouvons en témoigner, car nous l’avons vécu, éprouvé, savouré. A travers ce livre (dont les droits d’auteur sont reversés intégralement à une Fondation de recherche contre le cancer), nous livrons les secrets de nos quarante-deux années de bonheur, malgré des épreuves familiales bouleversantes.

Notre livre « Un couple pour la vie ? » vient d’être remis au Pape François pour lequel mon épouse Susana, d’origine argentine, avait une grande admiration.

 

Joseph-André METTEN

 

26 mai 2015

Aimez-vous… Bordel de Merde !!

« L’amour ne se commande pas ! » dit-on souvent.

 

Si cette phrase est assez vraie pour ce qui est de l’amour qui relit deux êtres humains : dans une certaine mesure, on ne choisit pas celle ou celui que l’on aime. Car même si l’on choisit d’aimer cette personne et pas une autre, les défauts de cette personne et pas ceux d’une autre, au moment de la rencontre, on ne choisit pas forcément d’en tomber amoureux…

 

En revanche, cela me semble beaucoup plus faux pour ce qui est de l’amour qui se partage entre les hommes et les femmes… En effet, cet amour-là doit se décider, se travailler, se cultiver et cet amour-là, on l’appelle justement « le respect ou la bienveillance ». C’est une disposition entretenue, une vertu.

 

« Aimez-vous les uns les autres. » disent les sages. Mais force est de constater que nous avons toujours plus de facilité pour « les uns » que pour « les autres »… Pourtant cela serait tellement bon !

 

Notre vie est faîte de périodes joyeuses auxquelles succèdent des moments de déceptions et de blessures, des moments de confiance et des moments de défiance… Mais mes réactions face aux événements du quotidien sont-elles justifiées ? Ai-je toujours raison d’agir comme ceci ou comme cela ?

 

Je ne sais pas… Mais ce qui est sûr c’est qu’il faut dépasser la confiance naïve et la suspicion meurtrissante pour enfin accueillir les autres avec une bienveillance tendre, voulue, réfléchie… comme je voudrais moi-même l’être…

 

Et la bienveillance m’oblige… Oui, la bienveillance m’oblige à croire en l’Homme, à croire en la bonté de l’Homme... Cela ne m’interdit pas d’observer et d’analyser… mais cela me demande d’oser… d’oser la confiance… Cela me demande d’oser l’amour… Oui, d’oser l’amour avant la haine.

 

Car la haine est toujours inutile, elle détruit plus qu’elle ne fait avancer le monde. Et c’est d’amour que le monde a besoin… et nous en premier ! Vaste Programme ! Mais tellement plus heureux…

 

Aimez-vous… Bordel de Merde !!

 

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05 juillet 2014

La fable de l’étoile de mer...

Petite parole de réconfort pour quand on vous dit que vos efforts sont vains !

 

Deux amis parcourent silencieusement une longue plage, au coucher du soleil. La mer découpe les derniers rayons rougeoyants de l’astre qui semble se dissoudre à l’horizon, tandis que l’écume clapote tendrement contre quelques rochers abandonnés. L’un des deux hommes se penche soudain.

 

Sur le sable, seule et déjà presque desséchée, une maigre étoile de mer meurt doucement, incapable de rejoindre l’eau dont elle a été rejetée par un courant trop fort pour elle. Il la saisit délicatement au bout de ses doigts et la contemple un moment. Puis il esquisse un geste pour la projeter de nouveau dans l’eau. Son ami l’interpelle alors : « À quoi bon ? Tu sais bien que la mer dépose chaque jour des milliers d’étoiles sur le sable… Pour une que tu sauveras peut-être, combien vont malgré tout mourir, parce que tu ne peux pas t’occuper de chacune ? La remettre à l’eau, c’est dérisoire, inutile, et ça ne change rien. »

 

Avec un sourire un rien amer, l’homme continue de fixer l’animal, sans trop savoir quoi faire. Et soudain, d’un grand geste puissant, il la lance le plus loin possible dans l’océan. Reprenant sa marche sous l’œil interrogatif de son ami, il commente alors : « Peu importe. Parce que, pour elle, ça change tout. »

 

19 juin 2014

En 1976 au sujet de la PATRIE…

 

En 1976, dans le cadre d’un concours littéraire, un jeune collégien de 3ème a été classé lauréat national dans un concours écrit sur le thème de la « Patrie ». Le Collège Stanislas à Paris a publié la copie de cet élève dans son bulletin de la même année. Le sujet exact était : « Que signifie pour vous le mot Patrie ? »

 

Voici sa copie :

 

« Étranger, mon ami, tu me demandes ce que signifie le mot « Patrie ».

 

Si tu as une mère et si tu l’honores, c’est avec ton cœur de fils que tu comprendras mes propres sentiments. Ma patrie, c’est la terre de France où mes ancêtres ont vécu. Ma patrie, c’est cet héritage intellectuel qu’ils m’ont laissé pour le transmettre à mon tour.

 

Viens voir, étranger, la beauté des paysages de France, la splendeur des monuments édifiés par mes aïeux. Va te reposer dans le vert marais poitevin, admire les roches rouges d’Agay qui se baignent dans le bleu de la mer de Provence. Chemine simplement de Paris vers Lyon. Sur la route, près d’Avallon, l’élégance raffinée de la basilique de Vézelay fera surgir pour toi l’épopée de nos croisades. Tu arriveras plus loin au Château de la Rochepot qui donne à la région un air médiéval. N’oublie pas de visiter en Bourgogne le ravissant hospice de Beaune. Ne néglige pas le barrage de Gémissiat. Continue, regarde, réjouis-toi de tant de beauté.

 

Mais si la France, ma patrie, n’était que belle et aimable, mon amour pour elle ne serait pas si grand. Elle est mieux encore : intelligente et cultivée. La clarté de sa pensée, la finesse de son esprit, l’excellence de son goût te sont déjà connus. Des idées venues de France ont influencé l’humanité toute entière. Sais-tu par exemple, que la bibliothèque personnelle de Frédéric II de Prusse, conservée à Berlin, ne contient que des livres écrits en français ? Ainsi, bien au-delà de nos frontières, des hommes de France sont célèbres : philosophes, écrivains, poètes, artistes, savants. Pascal, Molière, Vigny, Delacroix, Berlioz, Pasteur : tous ont contribué à la gloire de la France.

 

Et vous, héros humbles et méritants, qui avez fait la France brave et fidèle, vous guerriers morts pour la patrie, comme je vous suis reconnaissant de m’avoir conservé ce précieux bien de mes ancêtres ! De Bayard à Guynemer, des premiers chevaliers aux soldats des dernières guerres, que de dévouements, que de sacrifices !

 

Et toi mon ami, qui es aussi comme moi une créature de Dieu, ne vois-tu pas qu’ici en France, tu es en terre chrétienne ? Les oratoires pittoresques, les calvaires aux croisées des chemins, les flèches de nos cathédrales sont les témoins de pierre d’une foi vivante. Ma patrie, bonne et pieuse, a vue naître de grands saints. Le sens missionnaire de Saint Bernard, la vertu de Saint-Louis, la charité de Saint Vincent de Paul, le zèle du Curé d’Ars sont le vrai trésor laissé par nos ancêtres. De la grande Sainte Jeanne d’Arc à la petite Thérèse, de l’épopée de l’une à la vie si simple de l’autre, je retrouve le courage et la bonté des femmes de France. Aux plus humbles d’entre elles, s’est montrée la Vierge Marie. A travers Catherine Labouré, Bernadette de Lourdes, quel honneur pour la France !

 

Tu comprends maintenant pourquoi, ami étranger, j’aime et je vénère ma patrie comme ma mère ; pourquoi, si riche de tout ce qu’elle me donne, je désire transmettre cet héritage. Ne crois pas que cet amour que j’ai au cœur soit aveugle. Mais devant toi, je ne dirai pas les défauts de ma mère Patrie. Car tu sais bien qu’un fils ne gagne rien à critiquer sa mère… C’est en grandissant lui-même qu’il la fait grandir. Si je veux ma patrie meilleure et plus saine, que je devienne moi-même meilleur et plus sain.

 

La France, ma patrie a tant de qualités que je ne saurais, ami étranger, te priver de sa douceur ; si tu sais découvrir ses charmes et ses vertus, tu l’aimeras, toi aussi. Je partagerai avec toi ses bontés et, loin de m’appauvrir de ce don, je m’enrichirai de cette tendresse nouvelle que tu lui porteras. Mais ne l’abîme pas, ami étranger, la France, ma douce patrie, ma chère mère ; ne la blâme pas, ne la pervertis pas, ne la démolis pas car je suis là, moi son fils, prêt à la défendre… »

 

 

Ce gamin écrivait en français, pensait en français et n’était pas racolé par des politiciens indignes pour des causes douteuses. Mesurez le chemin parcouru en une génération… Comment inverser la tendance et remettre la France sur les rails ?

 

 

 

11 juin 2014

Amis des enfants du monde

Amis des enfants du monde

Jean Humenry

 

Refrain :

Amis, amis,

Amoureux de la vie

Nous sommes les amis

De tous les enfants du monde.

Unis, unis

Comm' les doigts de la main

Nous voulons pour demain

La paix pour tout le monde.

 

1 -

C'est pas parc' qu'on est blanc, c'est pas parc' qu'on est noir

Qu'on n' peut pas se parler, qu'on n' peut pas s'écouter

Ensemble on s' ra plus fort pour crier notre espoir

D'un monde plein d'amour, d'un monde plein de paix.

 

2 -

Si on s' connaissait mieux on pourrait s'entraider

On a les mêmes joies et les mêmes chagrins

Il y a tellement de choses dans ce monde à changer

Qu'on pourrait avancer en se tendant la main.

 

3 -

On a des différences, on peut les partager

Et même si tu vis sur un autr' continent

Je sais bien que ton cœur ne rêve que d'amitié

Je sais que dans nos veines coule le même sang.

 

 

28 mars 2014

Méditation sur le Bipartisme

J'ai trouvé ce court texte sur internet...

Je l'ai trouvé très juste...

Je vous le partage donc...

 

 

 

Un matin, en lisant le journal, je découvris avec horreur qu'une de mes mains était à droite. Jugeant la cohabitation impossible, ma main gauche coupa ma main droite.

 

L'après midi, sa culpabilité ne faisant aucun doute, ma main gauche fut condamnée à être broyée par un tribunal de mains droites.

 

Le soir, j'ai beaucoup pleuré, j'ai craché sur la politique et je me suis dit que si j'avais fait appel à ma tête j'aurais pu construire quelque chose de beau avec mes 2 mains…

25 mars 2014

Etats d'âme de Célib' (Chapitre 2)

Dernièrement, une personne de mon entourage, une personne que j’aime vraiment profondément je précise, m’a envoyé ce lien...

Euh… Comment dire… Espèce de nouille en plastique ! Cornichon à plumes ! Carambar en bois !

Voilà… C’est dit !

 

Chers amis, une fois de plus, vraiment on vous aime énormément, on vous adore plus que très beaucoup d’ailleurs… et on ne vous remerciera jamais assez de votre présence réconfortante à nos côtés. C’est vraiment très gentil de votre part de chercher à nous réconforter et d’ailleurs, soit dit en passant, heureusement que vous le faites ! Car on en a vraiment bien besoin…

Mais vous voyez, trop de sollicitude… tue la sollicitude…

 

Toutes ces gentilles choses que vous nous distillez, c’est mignon et plein d’amour, mais inconsciemment on le sait bien et on le souhaite autant que vous… Donc malheureusement, ça ne nous aide pas…

 

Eh donc… Pour en revenir à cette fameuse liste des avantages à être célibataire que vous avez trouvé sur le net et que vous nous invitez à lire (on comprend bien qu’avec cela aussi vous voudriez nous voir sourire et que l’on ne soit pas si malheureux d’être célib’…), elle est peut-être bien rigolote et pas fausse non plus… mais vous savez, ces soi-disant avantages, on les connaît. Et pour tout vous dire, on s’en moque aujourd’hui…  On en a bien profité, c’était sympa, mais maintenant on veut juste vivre autre chose…

 

Car oui, on en a marre de cette vie avec nous-mêmes…

brandade-de-morue.jpgOn en a marre de faire nos courses par lot de 2 parts à chaque fois (c’est pratiquement le même prix que la part individuelle donc ça revient moins cher, mais dans le fond on n’en voudrait qu’une de part).

On en a marre de devoir mettre une chaise sur une table pour changer l’ampoule de la cuisine.

On en a marre de passer 2h pour monter une table de nuit en kit qui au final sera bancale.

On en a marre de payer un supplément « chambre individuelle » pour cette semaine en club.

On en a marre de payer le même prix que si on était 2 dans cette chambre d’hôtel en bord de mer…

On en a marre d’être regardée de travers quand on achète 1 place pour le concert de Lola Duchemol et qu’en plus on nous demande si c’est pour faire un cadeau à notre nièce (ou notre fille tient !!!).

On en a marre de se masser les pieds nous-mêmes.

On en a marre de se gratter le dos avec un gratte-dos à manche extensible en ferraille.

On en a marre de ne pas se réveiller avec la douce odeur des croissants et du pain grillé sous le nez.Petit dej.jpg

On en a marre de ne pas se faire kidnapper à la sortie du bureau pour une surprise que « je te dis pas où on va ! »

On en a marre de n’être pas attendue le soir après une réunion exécrable.

On en a marre d’avoir la couette pour nous toute seule.

On en a marre de ne pas avoir à chercher des excuses bidons au pourquoi on a acheté cette robe importable.

On en a marre de se disputer avec notre vaisselle ou notre linge sale qui nous reprochent de ne pas s’occuper d’eux…

On en a marre de devoir trouver des excuses à la con pour justifier que nous aussi on veut poser nos congés d’été entre le 8 et le 28 août… Comment ça j’suis célib’ et sans enfants ???!!!

Etc. etc. etc. etc.…

 

Bref, on en a un peu marre d’avoir souvent la triste sensation d’être un peu la cinquième roue du carrosse…

 

Nous aussi on veut partir en « week-end à Rome tous les deux sans personne » et tant pis si pour ça faut aller déjeuner chez Belle-Maman un peu jalouse que l’on soit la préférée de son fils chéri.

vase.jpgNous aussi on veut un vase bleu tout pourri à Noël parce que le bleu ça va bien avec le tapis du salon.

Nous aussi on veut notre photo-couple sur le bureau de Beau-Papa.

Nous aussi on veut s’entendre dire « qu’on est la fille qu’on n’a pas eu, mais que c’est pas grave, car maintenant c’est un peu pareil ! »

Nous aussi on veut ramasser les caleçons et les chaussettes à l’envers dans l’appartement avant de faire une lessive.

Nous aussi on veut courir chez le fleuriste à 12h25 un dimanche midi parce qu’on va déjeuner chez Belle-Maman et qu’on a oublié que c’était sa fête aujourd’hui.

Nous aussi on voudrait vous montrer notre annulaire avec fierté parce qu’hier soir Mamour nous a enfin fait sa demande avec une bague Monoprix.

Nous aussi on veut se faire réveiller à 8h un dimanche matin par les assauts de 2 lutins (ou plus…) qui veulent des câlins et des bisous sous la couette de papa-maman. Et tant pis si Marguerite nous a réveillés à 2h du matin pour réclamer sa tétée et si Gaston nous a réveillés à 4h du matin à cause du monstre qui se cachait sous son lit…

faire-glace-chocolat.jpgNous aussi on veut commander « Une grande glace multi-Choco-Fruits… avec deux cuillères s’il-vous-plaît ! »

 

 

Nous aussi on veut une réduction « duo » pour le TGV en direction de Marseille un vendredi soir.

Nous aussi on veut s’entendre dire qu’on est « la plus belle des princesses et que même Scarlett Johansson nous arrive pas à la cheville. »

Nous aussi on veut partager notre baignoire et notre bouteille de bain moussant.

Nous aussi on veut pouvoir dire « Nan mais nous c’est pas pareil… Les fraises on les mange avec de la chantilly ET des pépites de chocolat ! »

Nous aussi on veut un horrible surnom que « Chut, faut pas que ça se sache, tu le gardes pour toi hein ? »

Nous aussi on veut avoir des private joke à deux que personne comprend…

Etc. etc. etc. etc.…

 

Bref, nous les célib’ en peine, les avantages du célibat et les inconvénients du couple, on s’en fout. Ce que l’on veut c’est construire quelque chose de grand, de beau, de vrai, de durable…  On veut réapprendre à conjuguer la vie à la première personne du pluriel au présent de l’indicatif et au futur simple…

 

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Alors, chers amis, doux compagnons de route… Après nous avoir écouté nous plaindre et maugréer, après avoir tenté de nous consoler, après nous avoir offert votre épaule, votre cœur et vos sourires, après nous avoir offert vos paroles maladroites mais tellement pleine de votre amour profond et sincère… On voudrait juste vous demander une petite chose.

 

Plutôt que de vous chagriner avec nous, secouez-nous ! Ce dont nous avons besoin en vérité, c’est d’un peu d’action… Tirez-nous par la peau du dos et faites-nous sortir de notre canapé… Lancez-nous des défis et des paris à la con… Faites ressortir le petit grain de folie qui sommeille en nous… Faites-nous rencontrer des gens nouveaux, présentez-nous de nouvelles personnes… sans forcément organiser un « Tournez-Manège » du XXIème siècle… Parce que là on va bien se rendre compte de la supercherie… ;-)

Tournez-Menage.png

 

 

18 mars 2014

Les phrases à la cons honnis par les célibataires

 

Nos ami(e)s, nos proches, on les aime... vraiment beaucoup.

 

On sait bien que lorsque l'on s'épanche sur notre solitude et notre sentiment d'incomplètude, c'est dans une bonté de cœur gratuite et sincère qu'ils nous offrent un beau panel de petites phrases, dont on se passerait bien... même si dans le fond on apprécie leur quête pour nous apporter un peu de réconfort... car on le sait bien qu'ils nous aiment...

 

Mais enfin bon... Quel(le) célibataire n'a jamais entendu ce genre de phrases, qui peuvent parfois être blessantes et sans fondement, idiotes et sans compassion... en fonction de l'état moral de notre grand cœur de célib' en peine.

Je vous propose donc une liste non-exhaustive de ces petites phrases dont on se passerait bien, ainsi que les réponses que l'on aimerait souvent bien pouvoir faire... ou des pistes pour vous permettre de répondre à ces empêcheurs de tourner en rond...

 

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« Un de perdu, dix de retrouvés ! »

Ah oui ? Parce que pour info, les 10 en question, je les ai toujours pas vu !

> autre proposition (faite par un ami) : Mais moi j'en veux pas 10... J'en veux 1 !

 

« Tu es trop difficile ! »

Parce que de vouloir un mec bien, c’est être compliquée ?

 

« Mieux vaut être seule que mal accompagnée »

Mais être bien accompagnée, c’est interdit ??

 

« Mais il faut sortir ! »

Oui tu as raison, je ne sors sûrement pas assez… Mon sport, mon groupe de prière, les soirées entre amis, les apéros en terrasse, les sorties ovs, les rencontres de covoiturage… Non t’as raison… Je vais m’inscrire aux célib’ en détresse ça me fera rencontrer du monde !

 

« Mais tu n'es pas seule, heureusement tu as nous, ton chat, ton chien… »

Ah oui c’est vrai, j’suis bête ! Mais le massage du soir, le câlin du dimanche matin, le resto, le we surprise, le p’tit dèj au lit, les fleurs etc… Pour info, j’attends toujours !

 

« Tu es bonne à marier… »

Et ça doit m’aider ? Comme si je ne m’en doutais pas…

 

« Je vais te présenter Gontrand... »

Vraiment bonne idée… Mais ça fait 4 ans que tu le dis… Et j’attends encore…

 

« Untel ne te méritait pas » / « Tu mérites mieux qu’Untel »

Ah oui ? Comment tu peux dire ça ? Lui au moins il m’a accompagnée à l’enterrement de ma cousine !

 

« Je comprend pas que tu sois encore célibataire ! »

Ça tombe bien ! Moi non plus !

 

« Ça fait combien de temps déjà ? Ouah ! Et comment tu fais ? Ça va, tu le vis bien ? »

Ben tu vois, j’hésitais entre me couper les veines ou me pendre… mais peut-être que le saut de l’ange depuis un pont ça serait plus rigolo…

 

« T’es pas trop moche pourtant. »

C’est toujours sympa ! Merci de pas me comparer à un thon…

 

« En même temps si tu t’arrangeais un peu, aussi. »

Oui, c’est vrai, je vais mettre une micro jupette, un petit haut cache-aréole et des talons de 20 cm… Là je vais attirer du maquereau…

 

« Mais alors tu fais quoi de tes week-ends ? »

Ben tu vois, je sors ma boite de kleenex et je passe mon we à pleurer devant des comédies romantiques… et en regardant les conneries de NT1 quand je suis un peu plus en forme !! Pfff !!

 

« Je t’ai pas invitée parce qu’il n’y avait que des couples. »

Ça part d’une bonne intention, oui, mais c’est tout pourri. Et ton cousin Barnabé que tu voulais me présenter, il était pas dispo, il avait son cours de ping-pong aquatique ?

 

« Oh ça va hein, calme-toi ! Y en a marre ! Ta frustration sentimentallo-sexuelle te rend aigrie. »

Et le rhume de Balthazar, et les dents de Gaspard et la diarrhée de Suzanne, et les caprices de Pétula… On en parle jamais peut-être ??? Tu te plains, je me plains ! 1 point partout, la balle au centre !!

 

« Alors ? T’as un(e) nouveau/lle copain/ine ? »

Ben oui, t’as vu tata, je suis venue seule pour ton déjeuner ! Et sinon les hémorroïdes de tonton, tu veux en parler aussi ?

 

« Ça sert à rien de chercher, il viendra tous seul / t'inquiètes pas, ça viendra quand tu t'y attendras le moins ! »

Et en attendant je fais quoi ? Je tricote des pulls pour l’Armée du Salut ?

 

« Je te crois pas, tu ment, une nana comme toi, c'est pas  possible ! »

Nan t’as raison ! J’ai un amant dans le placard et un autre dans la baignoire… Sans compter celui qui dort sur mon canapé !

 

« Tu dois avoir une vie tellement palpitante ! »

La poubelle à descendre, le balai à passer, la vaisselle à faire, du linge à laver et à repasser, des vitres à nettoyer, des courses à faire… En effet, c’est très palpitant !

 

« Tu peut avoir tous les hommes que tu veux… »

Pour la nuit ou pour la vie… C’est pas pareil !

 

« Mais ne t'inquiète pas vas, ça va venir… / Tu va trouver tu verras. »

Ah oui ? Tu es voyante maintenant ?

 

« T’as pas de chance, tu tombes que sur des… »

C’est pas des …, juste ça n’a pas marché ! Ce n’était pas le bon, c’est tout !

 

« Oh, t’inquiète pas, toi aussi tu trouveras la figurine en plastique avec qui tu finiras ta vie. »

Et le couvercle sur la marmite aussi ? Et la deuxième chaussette ?

 

« Et ne sors jamais sans être au top ! On ne sait jamais, tu peux tomber sur l'amour de ta vie ! »

Ouais ben, l'amour de ma vie, il m'aimera comme je suis ! Et si Alfred est pas capable de me trouver belle en pyjama avec le cheveu hirsute du matin... Eh bien il craint... alors bye bye Alfred... 

 

« Si tu ne t'es pas maqué d'ici 2 ans, t'auras foiré ta vie ! »

Pourquoi ? Tu t'es déjà acheté ta Rolex toi ?

 

Au final, la seul chose qui soit douce et agréable à entendre ce serait plutôt : « Je n'en sais rien si un jour tu trouveras quelqu'un parce que je ne peux pas prédire ça, mais tout ce que je peux te dire c'est que je te le souhaite de tout mon cœur. Parce que c'est génial et que tu le mérites… »

 

Parce que dire cela n'est ni un mensonge ni faire des suppositions.

 

 

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27 novembre 2013

Un doux voyage au Val-André - BONUS

 « La Pauline », c’est aussi une chanson-hommage…


Pauline est un des rares bateaux auxquels une chanson a été consacrée. Cette chanson, un hymne, a été créée par Hervé Guillemer en 1992, après lancement de la chaloupe en 1991.

Elle est devenue un classique des chants de marins : « Ho, La Pauline, c'est une chaloupe, sa carène fine est parfumée d'étoupe... », etc.

Pour l'écouter : Guillemer chante « La Pauline »

 

bretagne,pléneuf,val-andré,côtes d'armor

Dans l'été mil neuf cent quatre-vingt-onze

Dedans le port de Dahouët

Elle est revenue frapper ses amarres

Le long des quais des terre-neuvas

 


Refrain :

Ho, La Pauline

C'est une chaloupe

Sa carène fine

Est parfumée d'étoupe

Ho, la Pauline

C'est une chaloupe

Toute vêtue de bois

Comme au temps des calfats


 

Le premier homme à lui tenir la barre

Il s'appelait Hippolyte Guinard

Propriétaire d'une bien belle coque noire

Gréée, dit-on, en lougre flambart

 


Refrain


 

bretagne,pléneuf,val-andré,côtes d'armor

Après neuf mois de chalutage à la côte

Obligations des pilotes de port

Le modernisme, voilà la faute,

L'a obligé à changer de corps-mort

 


Refrain


 

Après la guerre, celle qu'on appelle la Grande,

Elle est vendue à l'Armor Pleubian

A un matelot qui s'appelait Lamandé

Il l'a gréée pour la campagne goémonière


 

Refrain

 


A vous autres les amis de Pauline

Je voudrais que les vents vous soient portants

Que le bateau qui est ici navigue

Merci à vous Monsieur Clochet

 


Refrain x4


 

Ho, la Pauline
C'est une chaloupe...

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Crédit Photos n°1 et n°3 : © Fondation du Patrimoine - Tous droits réservés

26 novembre 2013

Un doux voyage au Val-André - Partie 4/4

La résurrection de « La Pauline »… (Partie 4/4)

La 5ème vie de Pauline : La reconstruction

 

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Dans les années 1980, autour d'un groupe de passionnés, l’association « Une chaloupe pour Dahouët » décida de reconstruire « La Pauline » à l’identique. La recherche de témoignages permis de reconstituer le plan de voilure de la chaloupe ainsi que son plan de formes à partir de la demi-coque réalisée par Jean Kerleau, ancien charpentier de marine de Lanmodez. La coque en chêne fut réalisée au chantier Clochet de Plouguiel de novembre 1990 à juin 1991. Ainsi construite à l'identique d'une chaloupe typique de Dahouët, « La Pauline » a été mise à l'eau le 15 juillet 1991.


Depuis, elle est l'emblème du port et arbore ses couleurs sur la baie en promenant les touristes. Elle permet aussi de faire redécouvrir les qualités nautiques de ce type de flambart, dans le cadre du Centre nautique de Dahouët puis de l´association.

« La Pauline » est également présente aux grandes fêtes maritimes de Brest et Douarnenez, dans des ports plus modestes, sur les côtes anglaises ou encore à La Rochelle.

 

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« La Pauline » ressuscitée appartient aujourd’hui à l'association « Une Chaloupe pour Dahouët » (Quai des Terre-Neuvas, Port de Dahouët, 22370 Pléneuf-Val André). Cette association de loi 1901, propose diverses activités telles que sorties en mer, entretien du vieux gréement « La Pauline », apprentissage du maniement d’un bateau traditionnel, participation à des manifestations…


Depuis plus de 20 ans, l'association Pauline, une chaloupe pour Dahouët a investi dans l'entretien du bateau. Le dernier carénage en 2012 a mis en évidence des risques importants de détériorations qui nécessitent une rénovation de fond. C'est pour aider au financement de ce chantier que la Fondation du patrimoine a lancé une souscription. Les travaux ont eu lieu en 2013 et « La Pauline » a pu reprendre la mer une nouvelle fois...

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Contact :

Jérôme : 06.43.22.91.22.

Jean-Pierre DURAND (Président) 02 96 63 10 99 / 02 96 72 94 99

Mail : j.p.durand@free.fr

Site : www.lapauline.com

 

*************************************

 

Carte d’Identité de « LA PAULINE »

 

Dénomination : « La Pauline »

Type : bateau de pêche

Catégorie technique : patrimoine maritime

Quartier maritime : Saint-Brieuc.

Immatriculation : SB 737

Résidence : Port de Dahouët, Pléneuf-Val-André

Statut : Réplique du flambart pilote construit en 1901 par le chantier Bonne, de Kérity-Paimpol, pour Hippolyte Guinard.

Matériaux : chêne et pin

Dimensions : 

Longueur de coque haute : 9,48 m

Longueur de coque la flottaison : 8,80 m

Longueur « hors-tout » : 16,30 m (du bout-dehors à l'extrémité du gui ou bôme)

Largeur (au maître-bau) : 3,45 m

Tirant d'eau : 1,80 m

Poids de déplacement : 11 tonnes

Lest : 3,5 tonnes

Surface de voilure : 95 m2

Grand mât : 13,70 m

Mât de misaine : 10,40 m

 

 

A demain pour le Bonus...

Faites vos gammes, je vais vous faire chanter !

 

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25 novembre 2013

Un doux voyage au Val-André - Partie 3/4

« La Pauline », nom de code : SB 737 (Partie 3/4)

 

bretagne,pléneuf,val-andré,côtes d'armorNous sommes bien peu, je crois, à pouvoir se « targuer » d’être lié dans un cœur à cœur avec un hauturier qui porte notre prénom… J’ai cette chance… Je m’appelle Pauline aussi… Et ma vie se fait en parallèle de cette très belle chaloupe bretonne que l’on appelle « La Pauline ».

 

« La Pauline » est la réplique d'une chaloupe pontée gréée en flambart. Le gréement de flambart est un gréement au tiers composé de 2 mats portant foc, misaine, taillevent et hunier. Il se différencie du lougre par l'existence d'une bôme de taillevent. Il possède un arrière à tableau. « La Pauline » porte une voilure de 95 m². Cette réplique d'un bateau de pêche au chalut qui pratiquait le bornage et surtout le pilotage. Il est aujourd’hui bateau pilote de Dahouët et est protégé au titre d'une inscription.

 

Cela ne vous cause pas beaucoup ? Ne vous inquiétez pas… Je vais vous expliquer, et vous parler de Pauline… Vous allez comprendre…

 

Destin original que celui de « La Pauline » !

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Les quatre premières vies de « La Pauline »

 

1 - Chez les Pouchots de Dahouët

 

En 1899, à 33 ans, Hippolyte Guinard devient le septième pilote-lamaneur du Port de Dahouët. Il succède à son oncle dont il reprend le lougre « Saint-Sébastien ».

 

Deux ans plus tard, en 1901, il fait construire « La Pauline » (qui déjà sera immatriculée alors SB.737), sur les chantiers Bonne du Kérity à Paimpol, pour le chalutage côtier et le pilotage. « La Pauline » a des coulées arrière très fines, un petit tableau avec une légère quête et un frégatage plus important, à l´instar de « Amphitrite » (1895) et des premiers homardiers de Loguivy, gréés en bocq ou en sloop.

 

Il naviguera sur « La Pauline », avec un seul matelot. Mais le métier de pilote est peu rémunérateur - les tarifs n'ont pas changé depuis 1857 ! - et « Polyte » doit, comme ses prédécesseurs, compléter ses revenus en pratiquant le chalutage en zones réservées. Hippolyte Guinard revend donc son lougre flambart en 1910 pour faire l’acquisition d’un bateau à moteur plus rapide, un cotre plus petit nommé « Les Deux Sœurs ».

 

Si la mémoire populaire n'a pas tout à fait oublié cette période - quelques anciens racontent encore des histoires du vieux Dahouët - elles n'intéressaient plus le beau monde de la proche station touristique du Val-André. Il ne reste plus non plus de témoins directs du « Batiau à Polyte » à ce jour.

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2 - Chez les Gris d'Erquy

 

En 1910, Hippolyte Guinard revend donc « La Pauline » aux frères Pellois d´Erquy, la ville voisine. Et « La Pauline » poursuit sa carrière. C'était alors, se souvient Monsieur Le Rudulier - un marin long-courrier - « une des plus petites et des plus fines bisquines du port ». Les photos de l'époque montrent qu'on lui a laissé son gréement et son gui de flambart; elle est seulement repeinte avec un liston plus étroit. Dans le port d’Erquy elle tient compagnie à un autre flambart, la Sarcelle (SB 32) construit en 1910. Les frères Pellois semblent avoir essayé de pratiquer le bornage (de Perros-Guirec à Granville) pendant la saison d´été et la petite pêche en hiver. Jean, le « matelot patron », se trouve très vite avec un équipage réduit (six bommes la première année, dont un capitaine au cabotage, deux la deuxième). Il essaye alors de faire inscrire sa femme sur le rôle, mais elle est refusée, « ne pouvant être embarquée comme matelot ». Entre 1914 et mai 1917, la première guerre mondiale met au sec la chaloupe comme de nombreux autres bateaux de travail. Ce qui fait disparaître « La Pauline » des rôles entre 1914 et 1917. Elle ne réapparaîtra qu’en 1917 après sa vente en 1916.

 

3 - Chez les Lamandé de Pleubian

 

La chaloupe fut ainsi revendue à Eugène Lamandé, de l´Armor Pleubian en 1916, où elle fut inscrite au quartier de Tréguier en 1917 (matricule TR 693). Les rapports des gens de Dahouët avec les bretonnants de la côte d'Olva étaient très bons, surtout avec les Pleubiannais, qui fréquentaient beaucoup leur port. Ils venaient charger bien sûr des patates, mais emportaient aussi des pommes. Nombre de bateaux Dahouëtins ont fini leur carrière à Larmor et bien des équipages ou des capitaines y étaient recrutés.

 

Eugène Lamandé prend un rôle au bornage dans une zone allant de Saint-Malo à Roscoff. Mais « La Pauline » ayant trop de tirant d'eau pour les passes de Larmor, elle a du mal à rejoindre l'usine par grande marée. Aussi les « Pleubiannais » décident-ils alors de lui diminuer sa quille, d'enlever et scier les galbords et de rectifier les varangues pour remonter la quille, comme cela se faisait couramment sur un bateau « trop calant d'eau », afin de l'adapter au travail des petits borneurs de la presqu'île de Pleubian. Pour éviter une gîte trop forte à l'échouage de ce bateau profond, « La Pauline » est équipée d’un « pilhost » en Breton. Un pilhost et un billot de bois retenu par une chaîne sous la quille et par un bout sur le plat-bord, portant sur le flour (bouchain) ou les flourennou (bordés d'échouage). On agrandit également le panneau de cale pour charger le goémon et conserver le pontage d´origine. Cependant, comme à l'habitude dans cette région, le gréement du lougre fut transformé en « bocq à corne » avec une voilure aurique et un seul mât. Monsieur Croajou, de Pleubian, se souvient d’avoir navigué sur le bateau : fin, élégant, il manœuvrait bien.

 

Mais Eugène Lamandé tombe bientôt malade et meurt en 1918. Son successeur, Joseph Le Tallec, de Pleubian également, fait de « La Pauline » un goémonier entre 1919 et 1923. Puis il revendit une nouvelle fois « La Pauline ».

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4 - La petite fin de « La Pauline »

 

En 1923, le flambart devint alors un navire de l´usine d´algues de Pen Lann, la FABJP, pour le transport des algues, avec comme patron Pierre Le Meur et Pierre Le Moullec. Celle-ci fait le goémon jusqu'en 1930 environ. En 1931, elle est « mise au plain » lors de la cessation d'activité puis de la fermeture de l´usine en raison de la concurrence de l'iode et des nitrates du Chili.

 

Selon Monsieur Kerleau de Lanmodez, des goémoniers de la Rivière (estuaire du Trieux) l'ont ensuite récupérée. En 1933, « La Pauline » qui avait été « mit au plein » en pleine charge près de l´île Maudez, fit naufrage avec son dernier équipage, en talonnant une roche.

 

Ce fut là la fin de ses multiples carrières de la chaloupe de Dahouët, fin qui sonnait en même temps le glas de la navigation à voile et des derniers gréements au tiers, la fin des lougres et des flambarts.

 

Mais soixante ans plus tard, grâce à une poignée de passionnés, son sosie la ressuscitera pour une cinquième vie, renouvelant encore le type d'activités pratiquées par les voiliers !

 

A demain pour le 4ème épisode...

La résurrection de « La Pauline »… (Partie 4/4)

 

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24 novembre 2013

Un doux voyage au Val-André - Partie 2/4

Sur les pas des douaniers… (Partie 2/4)

 

En venant du cœur d'Erquy, traversez le petit village résidentiel de Caroual et rejoignez Saint-Pabu par le Chemin des Douaniers. Vous le trouverez sur votre droite à la sortie de Caroual via la rue de la mascotte qui descend vers la mer et en suivant l’impasse sur votre gauche. Arrivé sur Saint Pabu, après une halte sur cette immense et magnifique plage de sable blanc bordée de la nature verdoyante, poursuivez votre chemin des douaniers… Découvrez sur votre droite les splendides plages de la « Villa Berneuf » puis du « Nantois ». Continuez votre marche, à votre gauche, le Golf du Val-André et à droite la mer, à perte de vue. Et là vos pieds vous déposent sur la plage des « Vallées », de même beauté que ses voisines, quoique plus verdoyante et plus « sauvage ». Celle-ci pourra être l'occasion d'une petite halte baignade avant de continuer votre voyage.

 

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Poursuivez votre chemin des douaniers, longez le sentier côtier, et là, levez les yeux et découvrez « Le Verdelet », sur votre droite, à l’extrémité de la pointe côtière. Sur ce dernier éperon rocheux avant d'aboutir à notre destination, faite un tour sur vous-même pour admirer la splendeur des lieux. Face à la mer, « l’îlot du Verdelet », « caillou tombé de la chaussure de Gargantua » dit la légende,  derrière vous, une vue magnifique sur le littoral et devant vous, au bout du chemin, sur l’autre versant des rochers, notre destination, Pléneuf-Val-André.

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Figure emblématique du Val-André, « Le Verdelet » est un petit piton rocheux d’environ 80 ares devenu une réserve ornithologique sur laquelle vous pourrez apercevoir quelques cormorans, mouettes et goélands. Il est n’est accessible à pieds secs que lors des marées basses d’avril à septembre, l’accès y est interdit pendant la période de reproduction, et l'on peut alors y pratiquer le ramassage de coquillages. Mais attention à la marée qui remonte, les courants remontants sont puissants et il y a déjà eu plusieurs accidents donc renseignez-vous bien sur les horaires de marées avant de vous y aventurer...une bonne étrille ne vaut pas votre vie...

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Depuis le sentier, contournez la corniche rocheuse, pour quitter le chemin des douaniers et rejoindre la rue de la corniche et descendez les marches de l’escalier… Vous arrivez sur le Port de Piégu, le port de pêche du Val-André. Le port des gens du coin, le port des pêcheurs d’ici, le port des Pléneuviens.

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Poursuivez votre balade par le front de mer entièrement piéton, ou « Promenade de la digue ». Sur environ 2,5 kilomètres, admirez ces maisons aux façades typiques de la côte de Penthièvre, toutes plus belles les unes que les autres et héritées de la fin du XIXème siècle. Alternez avec les constructions modernes qui ouvrent la route sur votre gauche vers l’arrière vers les hauts de la cité, vers « Pléneuf »… Dépassez le Casino « La Rotonde » sauf si Partouche vous appelle pour un blackjack, l’esplanade ronde devant l’accès principale de la magnifique plage de sable blanc et fin du Val-André. Et reprenez votre balade en 1900 avec à nouveau ces maisons dignes de la belle époque.

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Au bout de la promenade reprenez la vôtre, sur la corniche, à flanc de falaises, et accédez au « Pisso ». L’anse du « Pisso », petite plage à peine plus grande qu’une crique entre les deux corniches de la Guette.

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Continuez votre marche sur le chemin des douaniers, le sentier monte légèrement vers la Pointe de la Guette au sommet de laquelle domine un Corps de Garde, également connu sous le nom de « Guette » ou de « Maisons des Douaniers ». Construit vers 1745, sur ordre de Louis XV, l'édifice de pierre a servi à abriter des soldats, les protecteurs des lieux, ainsi que des munitions et armes destinées à repousser les Anglais. De là, vous aurez un beau panorama sur la baie de St Brieuc à gauche et sur l'Anse du Pisso, la plage et la pointe du Piégu, à droite.

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Plus loin, une profonde gorge rocheuse, la Flora, mène vers le Port de Dahouët. La passe est étroite et l’accès dangereux, les rochers affleurent. Les bateaux ne peuvent accéder au port qu'à marée haute. La nuit et par mer agitée l’accès est indiqué par les feux du petit phare dit de « La petite Muette ». La passe et le port sont gardés par la statue couverte de Notre Dame de la Garde. Cet oratoire, ou édifice religieux, est relativement récent, sa première pierre ayant été scellée en 1925. Il a été érigé en l'honneur des valeureux marins-pêcheurs.

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Prolongement naturel de la commune de Pléneuf-Val-André, et situé sur une échancrure de la côte, le Port de Dahouët est fondé par des commerçants lamballais au XIIème siècle et connaît une forte activité depuis le Moyen Age. Dahouët a puisé sa richesse et son développement dans les campagnes de grandes pêches à la morue dans les Terres-Neuves et en Islande dès le XIIème siècle et jusqu’à la seconde moitié du 19ème siècle. Ces grandes pêches, qui voyaient partir les marins pour des horizons lointains et sur de longues périodes, ont contribué à façonner le visage actuel de Dahouët, en apportant richesse et prospérité aux armateurs qui y construisirent leurs maisons. Aujourd'hui, la rue des Islandais et le quai des Terre-Neuvas sont encore là pour en témoigner, et le bruit de cette épopée résonne encore...

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Jusqu'au début du XIXème siècle, les quelques maisons, le four à chaux et le moulin à marée qui occupaient le site étaient léchés par les eaux de la marée montante. Ce n'est qu'à partir de 1822 que de véritables installations portuaires furent érigées, cale et quais étant presque inexistants auparavant. Au cœur de ce petit port de pêche, où rentrent encore régulièrement des bateaux au pont chargé de poissons, crustacés, praires et coquilles Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc, entouré de maisons de pierre, s’abrite désormais un bassin à flot à l'usage des plaisanciers et des villas modernes ont poussé sur des collines ayant préservé leur cadre de verdure.

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Voilà je m’arrête là après ce beau voyage à vos côtés.

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Ah si, une dernière chose !!

Même si je sais que déjà vous avez envie de revenir ici, ne quittez pas « Pléneuf-Val-André » sans avoir goûté et sans avoir mis dans votre sac quelques succulentes « sucettes du Val-André »

(« Les Sucettes du Val-André », Delphine et Laurent Emery, 137, rue Clemenceau, ouvert 7j/7, Tél.02.96.32.93.93. http://www.sucettesduvalandre.com)

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C'était là mon invitation à rejoindre ce petit coin de paradis où le bonheur n’est jamais très loin...

J’ai envie de dire encore : « Qui vient en ces lieux enchanteurs, n’en repartira jamais vraiment complètement ».

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Allez, avec mon amie la mouette,

on vous dit... à bientôt au VAL-ANDRÉ !

 

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A demain pour le 3ème épisode...

« La Pauline », nom de code : SB 737 … (Partie 3/4)


23 novembre 2013

Un doux voyage au Val-André - Partie 1/4

Vous êtes arrivés ! (Partie 1/4)

 

Pour vous mettre en appétit... Petite vidéo du bonheur !

 

De la plage d’Erquy au port de Dahouët, telle une belle randonnée à flanc de falaises, suivez-moi sur les chemins du Val-André… Je vais essayer de vous faire aimer ce coin de nature si beau. J’ai envie de dire : « Qui foule ces lieux enchanteurs en restera marqué à tout jamais ».

 

Située à environ 25 kilomètres de Saint-Brieuc et 15 kilomètres de Lamballe, la station balnéaire de Pléneuf-Val-André marque le cœur de la côte d'Émeraude, qui s'étend approximativement de Saint-Brieuc, à l’ouest, à la pointe du Grouin, dans les environs de Cancale, à l’est. Si le Val-André peut se targuer de posséder l'une des plus agréables plages de sable fin des Côtes d'Armor, Ce village balnéaire représente également un lieu idéal pour la randonnée, un lieu propice au doux repos et au réveil des sens.

 

Les plus anciens vestiges de Bretagne qui furent retrouvés dans cette région datent de plus de 200 000 ans et ont été découverts dans la falaise surplombant le petit port de Piégu. Quelques rares vestiges d'une occupation à l'âge de la pierre et du bronze veulent démontrer que Pléneuf a vu fouler son sol par quelques hommes préhistoriques… Astérix et Obélix.gifMais comme sa belle voisine Erquy (probable « village d'Astérix et Obélix »), Pléneuf-Val-André a surtout été traversée par des voies romaines et ses hauteurs furent occupées à l'époque par un camp militaire. Sa véritable existence ne commencera toutefois, comme presque tous les villages d'Armor, qu'à l'arrivée des Bretons, à partir du Vème siècle de notre ère. Le petit hameau local fut nommé « Plou Nevez » (peuple nouveau) par les romains et il se développera lentement au fil des siècles.

 

Toutefois, tout ne commence vraiment, ou presque, qu’en 1853 avec l’achat d’un tout premier terrain par l'Amiral Charner, puis en 1857 avec la construction d’un manoir et d’une chapelle sur des terrains alors proches de dunes. Une des principales rues porte son nom et son patrimoine est devenu par achat en 1954, le parc de l'Amirauté ; et enfin en 1880, lorsque Charles Cotard, collaborateur de Ferdinand de Lesseps, découvre une belle et grande plage de sable fin, nommée à cette époque « Le Val en Dret ». Bâtisseur inlassable, il entreprend de faire de ce large vallon aboutissant à une mer couleur bleue émeraude, une station balnéaire à l'égal de ses prestigieuses voisines de la côte d’Émeraude. En quelques années, villas et hôtels vont sortir de terre le long d’un front de mer piéton et bordés par plus de 20 allées ou petites rue, rejoignant le front de mer au boulevard. Puis de nouvelles constructions verront le jour petit à petit, en cascade, jusqu'au bourg de Pléneuf. La station, devenue entretemps « Le Val-André », verra ensuite son nom fusionner avec celui de son centre administratif. On se souviendra notamment de l’emblématique « Grand Hôtel du Val-André », qui, après plus d’un siècle d’existence hôtelière (il a été construit à la fin du XIXème siècle) a finalement fermé ses portes pour être détruit et être bientôt remplacé par une résidence de luxe.

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Cette petite ville de 3 700 habitants se divise en trois parties. La station balnéaire du Val-André en demeure la plus réputée. Il est vrai que sa grande plage de sable fin a de quoi réjouir les amoureux de la bronzette ou des châteaux de sable. Du casino au golf, les loisirs y sont également nombreux et variés. Dahouët, port de plaisance, constitue un second aspect de la commune. Il s'agit de l'ancien port des Terre-Neuvas, ces marins pêcheurs qui partaient pour de longs mois pêcher la morue en Terre Neuve. Le port du Dahouët propose une ambiance différente, avec ses vieilles maisons de granit, ses restaurants et ses quais propices à la promenade Enfin, Pléneuf, bâtie aux Vème et VIème siècles, renferme le centre administratif de la ville.

 

Le Val-André se caractérise aussi et surtout par sa côte ouverte et déchirée le long de laquelle s’ouvre le chemin des douaniers, qui permet de faire de belles randonnées de bord de mer fort agréables. La vue panoramique qu'offre ce site naturel donne un premier aperçu des falaises escarpées et de l'eau, aux couleurs magnifiques, de la côte d'Émeraude.

 

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A demain pour le 2ème épisode...

Sur les pas des douaniers… (Partie 2/2)


22 novembre 2013

Avis de publication...


Vous ai-je déjà parlé de cette Bretagne que j'aime, de Pléneuf-Val-André ?

Ça ne saurait tarder... ;-)

 

Préparez votre sac à dos...

Je vous emmène en Bretagne !

 

A demain !!!!!

 

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11 janvier 2013

Le fils du chirurgien

 

Leçon de vie...


Un médecin est entré à l'hôpital dans la hâte après avoir été appelé pour une chirurgie urgente. Il a répondu à l'appel, a changé dès que possible ses vêtements et est allé directement au bloc de chirurgie.

 

Là, il trouve le père du garçon qui fait des va-et-vient dans le hall.

 

En voyant le médecin arriver, le papa hurle : « Pourquoi avez-vous pris tout ce temps pour venir ? Vous ne savez pas que la vie de mon fils est en danger ? Vous n'avez pas le sens de responsabilité ? »

 

Le médecin sourit et dit : « Je suis désolé, je n'étais pas dans l'hôpital et je suis venu le plus rapidement possible après avoir reçu l'appel… Et maintenant, je souhaite que vous vous calmiez pour que je puisse faire mon travail. »

 

« Me calmer ? Et si c’était votre fils, vous seriez calme ? Si votre propre fils meurt maintenant que feriez-vous ? » dit le père avec colère.

 

Le médecin souri encore et répondit : « Je dirai de la poussière nous sommes venus... Les médecins ne peuvent pas prolonger des vies... Nous ferons de notre mieux par la grâce de Dieu. »

 

« Donner des conseils quand nous ne sommes pas concernés c’est si facile… » murmura le père.

 

L'intervention a pris quelques heures après lesquelles le médecin sorti heureux. « Votre fils est épargné, si vous avez n'importe quelle question, demandez à l'infirmière ! »

 

« Pourquoi est-il si arrogant ? Il ne pouvait pas attendre quelques minutes pour que je me renseigne sur l'état de mon fils ? » a commenté le père en voyant l'infirmière après que le médecin soit partit.

 

L'infirmière répondit, les larmes descendant son visage : « Son fils est mort hier dans un accident de la route, il était à l'enterrement quand nous l'avons appelé pour la chirurgie de votre fils. Et maintenant qu'il a épargné la vie de votre fils, il est parti courir pour finir d'enterrer de son fils ! »

 

Ne JUGER PERSONNE parce que vous ne savez pas ce qu'elle traverse en ce moment…

 

29 novembre 2012

Des marécages à la pénicilline...

 

Il s'appelait Désiré, c'était un pauvre fermier écossais.

 

Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche.

Il laissa tomber ses outils y courut et trouva un jeune garçon enfoncé jusqu'à la taille dans le marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer.


Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.

 

Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme.

Un noble, élégamment vêtu, en sortit et se présenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.


·     Je veux vous récompenser, dit le noble. Vous avez sauvé la vie de mon fils !

·     Je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait répondit le fermier écossais.

 

Au même moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane.

·     C'est votre fils ? demanda le noble.

·     Oui Alexander, répondit fièrement le fermier.

·   Alors, je vous propose un marché. Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'à mon fils. Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu'il sera un homme duquel tous deux seront fiers.

Et le fermier accepta.

 

Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et à la grande finale, il fut diplômé de l'École de Médecine de l'Hôpital Sainte-Marie de Londres. Porteur d'une grande aspiration, il continua jusqu'à être connu du monde entier…


Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline.

 

Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage était atteint d'une pneumonie.


Qui lui sauva la vie, cette fois ?

La pénicilline…


Comment s'appelait le noble ?

Sir Randolph Churchill et son fils, Sir Winston Churchill.



01 septembre 2012

Une douce leçon de patience

Un taxi à New York a écrit :

 

Je suis arrivé à l'adresse et j’ai klaxonné. Après avoir attendu quelques minutes, je klaxonne à nouveau. Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée, je pensais partir, mais finalement je me suis stationné et puis je me suis dirigé vers la porte et j’ai toqué.

 

« Juste une minute », a répondu une voix de personne âgée. Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher. Après une longue pause, la porte s'ouvrit. Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette, ressemblant à un personnage de film des années 1940. À côté d'elle il y avait une petite valise en nylon. L'appartement semblait comme si personne n'avait vécu dedans depuis des années. Tout le mobilier était recouvert de draps. Il n’y avait pas d'horloge sur les murs, pas de bibelot ni aucun ustensile sur les comptoirs. Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de verrerie.

 

« Pourriez-vous porter mon bagage jusqu'à la voiture ? » dit-elle. J'ai porté la valise jusqu’à mon véhicule, puis suis retourné aider la femme. Elle prit mon bras et nous avons marché lentement vers le bord du trottoir. Elle n'arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. « Ce n'est rien », je lui ai dit « J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée. » « Oh, tu es un bon garçon », dit-elle.

 

Quand nous sommes arrivés dans la voiture, elle m'a donné une adresse, puis demanda: « Pouvez-vous passer par le centre-ville ? » « Ce n'est pas le plus court chemin », répondis-je. « Oh, cela ne me dérange pas », dit-elle, « Je ne suis pas pressée. Je me rends au centre de soins palliatifs. » J'ai regardé dans le rétroviseur. Ses yeux scintillaient. « Je n'ai pas de famille » reprit-elle d'une voix douce. « Le docteur dit que je n'en ai plus pour très longtemps. » J'ai discrètement arrêté le compteur.

 

« Quelle route voudriez-vous que je prenne ? » demandais-je. Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons roulé à travers la ville. Elle m'a montré le bâtiment où elle avait travaillé comme opérateur d'ascenseur. Nous avons traversé le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle m’a fait arrêter devant d'un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal où elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille. Parfois, elle me demandait de ralentir en face d'un bâtiment particulier ou dans un coin et s'asseyait le regard perdu dans l'obscurité, sans rien dire.

 

Lorsque le soleil commença à rejoindre l'horizon, elle dit soudain: « Je suis fatiguée j’aimerai que nous y allions maintenant. » Nous avons roulé en silence à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un petit édifice, comme une petite maison de convalescence, avec un portique pour rentrer dans une allée. Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi. Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vieille dame. Visiblement ils attendaient son arrivée. J'ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.

 

« Combien vous dois-je ? » m’a-t-elle demandé, en ouvrant son sac. « Rien » lui dis-je. « Vous devez gagner votre vie », répondit-elle. « Il y aura d'autres passagers » ai-je répondu. Presque sans y penser, je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort. « Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame » dit-elle. « Je vous remercie. »

 

Je lui serrai la main, et me retournai. Derrière moi, une porte a claqué, c’était le bruit d'une vie qui se termine. Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course. J'ai conduit sans but perdu dans mes pensées. Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée.

 

Que se serait-il passé si cette femme avait eu à faire à un chauffeur en colère, ou à quelqu’un d’impatient et pressé ? Et si j’avais refusé de prendre la course, ou avais klaxonné plusieurs fois, puis parti sans attendre ?

 

Après réflexion, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.

 

Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tournent autour de grands moments. Mais les grands moments sont souvent des jolis petits instants auxquels nous ne prêtons pas assez attention.

 

 

24 juillet 2012

Laisse-moi

Tu es un ange qui a perdu ses ailes

Qui croit que le monde n’est que haine

Un petit ange ayant perdu son sommeil

Vivant sur une terre sans soleil

 

Ce bel ange est en faite un être déchu

Pour une confiance qu'il avait perdue

Mon combat pour toi va commencer

Pour te redonner confiance je vais lutter

 

La vie est tel un long chemin

Où l'on avance main dans la main

Si par malheur l'un de nous trébuche

Sur ce sentier semé d'embûches

 

L'ami est là pour l'aider à se relever

Et ensemble, on se remet à marcher

Laisse-moi, pour un instant, t'accompagner

Le long de ce chemin de ta vie désertée

 

Laisse-moi y semer l'amitié

Donne-moi le pouvoir de t'aider

Laisse-moi te le dire et le redire

"La vie doit être faite de sourires"

 

Je t'envoie ce poème d’amitié

Pour te dire que je ne vais pas t’oublier

Mon amitié n'a d'autres raisons

Que de t'ouvrir de nouveaux horizons

 

La main que je te tends est une chance

Alors laisse toi te bercer par la confiance

La main que je te tends est une chance

D’à nouveau en une amie avoir confiance.

 

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23 juillet 2012

Aujourd'hui Si On Faisait...

 

 

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Aujourd'hui, il serait bon

 De faire quelque chose qui sorte de l'ordinaire

 Nous pourrions, par exemple

 Danser dans la rue en partant au travail

 Regarder un inconnu droit dans les yeux

 Parler d'amour au premier coup d'œil

 Suggérer à notre patron une idée apparemment ridicule mais à laquelle nous croyons

 Acheter un instrument dont nous avons toujours voulu Jouer sans jamais oser

 Aujourd'hui, nous pouvons

 Verser des larmes pour quelques injustices qui nous sont restées en travers de la gorge

 Cette journée doit se démarquer du scénario que nous écrivons chaque matin

 Aujourd'hui toutes les fautes seront permises et pardonnées

 Aujourd'hui est un jour à profiter de la vie

 
 Paulo Coelho

 

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22 juillet 2012

PROFITER DE LA VIE

Imaginez que chaque matin, une banque vous ouvre un compte de 86400 euros.

Simplement, il y a deux règles à connaitre.banque,vie,temps,carpe diem

 

Première règle :

Tout ce que vous n'avez pas dépensé dans la journée vous est enlevé le soir. Vous ne pouvez pas tricher, ne pouvez pas virer cet argent sur un autre compte, vous ne pouvez que le dépenser.

 Et chaque matin au réveil, la banque vous rouvre un nouveau compte, avec à nouveau 86400 euros pour la journée.


Deuxième règle :

La banque peut interrompre ce « jeu » sans préavis ; à n'importe quel moment elle peut vous dire que c'est fini, qu'elle ferme le compte et qu'il n'y en aura pas d'autre.

Sachant cela, que feriez-vous ? A mon avis, vous dépenseriez chaque euro à vous faire plaisir, et à offrir quantité de cadeaux aux gens que vous aimez. Vous feriez en sorte d'utiliser chaque euros pour apporter du bonheur dans votre vie et dans celle de ceux qui vous entourent…

 

Cette banque magique, nous l'avons tous, c'est le temps !

 

banque,vie,temps,carpe diemChaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir, il n'y a pas de report. Ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu.

Chaque matin, cette magie recommence. Nous jouons avec cette règle incontournable : la banque peut fermer notre compte à n'importe quel moment, sans aucun préavis ; à tout moment, la vie peut s'arrêter.

 

Tout ça pour dire qu'il faut profiter de la vie et vivre chaque seconde comme si c'était la dernière…