19 mars 2017
S'investir dans une valeur sûre : l'amour !
Rédigé par Joseph-André Metten pour le site Theotokos
L’auteur présentera son livre « Un couple pour la vie ? » le jeudi 6 avril à Paris chez son éditeur L’Harmattan, à partir de 19 h, au cours d’une réunion-débat. Les personnes intéressées trouveront les indications utiles sur le site de L’Harmattan ou peuvent s'inscrire à l'adresse suivante : auteurs@harmattan.fr
Dans notre monde incertain, l’amour brille d’un éclat exceptionnel
L’environnement dans lequel nous vivons a considérablement changé depuis quelques dizaines d’années, malheureusement surtout dans le sens de la dégradation : la montée de la violence, du terrorisme, de la haine aveugle, à l’échelle mondiale ; les guerres, famines, génocides qui touchent des populations entières ; le risque nucléaire qui augmente; l’aggravation du réchauffement climatique de la planète ; les problèmes de l’Europe et, souci majeur pour beaucoup, la hausse du chômage notamment en France.
C’est dans ce contexte difficile que doit aujourd’hui se prendre la décision de constituer ou non un couple, peut-être dans la durée.
A celles et ceux qui mènent actuellement cette réflexion, nous livrons notre intime conviction qui est résolument très optimiste : plus l’environnement est préoccupant et plus la vie à deux prend tout son sens. Il y a un parallèle à faire avec le secteur de l’économie : plus le contexte financier est incertain, porteur de risque, plus il faut rechercher, tout le monde le sait, ce que l’on appelle les valeurs refuge. Eh bien, c’est exactement la même démarche qu’il faut suivre dans le monde plein d’incertitudes dans lequel nous vivons tous : la recherche des véritables valeurs refuge pouvant mettre deux êtres à l’abri de nombreux risques. Ce sont principalement la vie en couple et l’amour qui l’accompagne.
L’amour n’est pas atteint, lui, par la mondialisation et tous ses excès. Dans la période difficile que nous traversons, cette valeur refuge qu’est l’amour brille d’une lumière exceptionnelle pour les êtres qui le partagent.
S’investir dans l’amour prend une résonance encore beaucoup plus forte dans la perspective de ce que pourrait devenir notre avenir à tous : l’environnement dans lequel nous vivons va sans doute encore se dégrader dans les années à venir. Ainsi, pour rester dans la comparaison financière, la valeur Amour devrait voir «sa cote» continuer de s’apprécier.
Un piège à éviter dans la vie à deux : l’immobilisme
Notre expérience de vie commune nous a fait comprendre qu’il y a un piège dans lequel un couple doit absolument éviter de tomber : l’immobilisme. Avec le temps qui passe, le comportement de chacun doit impérativement évoluer. Et l’immobilisme vaincu, le bonheur de vivre à deux se renforce encore considérablement. La vie en couple, de la sorte, peut échapper à l’usure qui guette l’amour partagé. Si on n’est pas très vigilants, peuvent apparaître une monotonie dans la vie du couple, des interrogations sur l’autre, voire des doutes ou des déceptions qui pourraient fragiliser la vie à deux.
Bien au contraire, l’acceptation de deux êtres d’infléchir chacun son comportement, l’un aidé par l’autre, permet de vivre un amour renforcé et de pouvoir faire face à deux à des difficultés qui ne manqueront pas de surgir. Le couple qui accepte de modifier simultanément le comportement de l’un et de l’autre, et constate avec bonheur une amélioration, peut envisager l’avenir à deux dans la sérénité.
La réussite d’un couple dans la durée
Deux êtres qui envisagent de former un couple doivent, c’est notre conviction, tout faire pour que leur amour dure et rayonne autour d’eux. Nous pensons profondément que le véritable amour ne veut pas de limite dans le temps : l’amour refuse d’être bridé, il exige tout.
D’où notre recommandation principale qui s’adresse à celles et à ceux qui réfléchissent à vivre à deux est qu’ils s’engagent l’un vis-à-vis de l’autre dans la durée, si possible pour la vie.
C’est de la sorte qu’ils peuvent être le mieux armés pour faire face ensemble, dans le bonheur, à toutes les difficultés liées à un environnement chargé d’incertitudes.
L’amour entre deux êtres peut continuer à s’enrichir par un respect commun et une confiance totale l’un vis-à-vis de l’autre et, de la sorte, procurer à l’un et à l’autre, dans la durée, un grand bonheur partagé.
« Un couple pour la vie ? »
Cet investissement dans cette valeur sûre, ce trésor, nous pouvons en témoigner, car nous l’avons vécu, éprouvé, savouré. A travers ce livre (dont les droits d’auteur sont reversés intégralement à une Fondation de recherche contre le cancer), nous livrons les secrets de nos quarante-deux années de bonheur, malgré des épreuves familiales bouleversantes.
Notre livre « Un couple pour la vie ? » vient d’être remis au Pape François pour lequel mon épouse Susana, d’origine argentine, avait une grande admiration.
Joseph-André METTEN
22:55 Publié dans Méditations Purement Perso, Prières, Louanges et ma Foi, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, durée, vie, couple, trésor, espérance | Facebook | |
26 février 2012
L’Inconnu dans ta rue
Voyez combien Dieu est grand... Vous récoltez ce que vous semez.
Un homme leva la tête lentement et regarda. Cette dame visiblement était habituée aux choses raffinées de la vie. Son manteau était neuf. Elle semblait n'avoir jamais manqué un repas de sa vie. La première pensée de l'homme était qu'elle voulait probablement se moquer de lui, comme tant d'autres l'avaient fait. "Laissez-moi tranquille", lança-t-il... À son grand étonnement, elle resta là. Elle souriait de ses dents droites et éclatantes. "Vous avez faim ? Elle demanda. "Non", il répondit avec sarcasme. "Je viens de manger avec le président... Alors fichez le camp." La dame sourit encore plus. Soudainement l'homme sentit une douce main sous son bras. "Qu'est-ce que vous faites, madame?" demanda l'homme fâché. "J'ai dit fichez moi la paix !!
Juste à ce moment-là un policier arriva. "Quelque chose ne va pas, madame" demanda-t-il… "Aucun problème ici Officier, la dame répondit. " J'essaie simplement d'aider cet homme à se relever. Voulez-vous m'aider ? Le policier se gratta la tête. "Ah ! C’est le vieux Jack. Il fait parti des meubles dans le coin depuis une couple d'années. Qu'est-ce que vous lui voulez ?" "Voyez-vous la cafeteria là ? Elle demanda. "Je vais aller lui chercher une bouchée et l'amener un peu au chaud". "Ça va pas non?, la dame" le sans-abri résistait. "J'veux pas aller là !" Il sentit à ce moment des mains fortes qui l'empoigna sous les bras pour le soulever. "Laissez-moi, officier. J'ai rien fait..."
"C'est une bonne offre pour toi, Jack" lui dit le policier. "Ne manque pas ça." Finalement, non pas sans difficulté, la femme et le policier aidèrent Jack à se rendre à la cafeteria et l'installèrent à une table en retrait dans un coin. C'était au milieu de la matinée, après l'affluence du petit-déjeuner, la plupart était partie et les prochains pour le dîner n'arrivaient pas encore. "Le gérant traversa et se tint près de la table. "Qu'est-ce qui se passe ici, officier?" demanda t-il. "Qu'est-ce que c'est tout ça, est-ce que cet homme a des problèmes ?" "Cette dame a amené cet homme pour le nourrir", répondit le policier. "Ah pas ici !" répondit le gérant fâché. "Ce type de gens nuit aux affaires". Le vieux Jack sourit avec un sourire édenté. "Voyez, madame. Je vous l'avais dit. Maintenant laissez moi partir. Je vous l'avais dit que je ne voulais pas venir ici."
La dame se tourna vers le gérant de la cafeteria, lui dit en souriant : "Monsieur, vous connaissez Eddy et Associés, l'institution bancaire sur la rue ?" "Oh bien sûr que je la connais", le gérant répondit impatiemment. "Ils viennent ici pour leurs réunions hebdomadaires dans une de mes salles de banquet." "Et vous faites de bons revenus en fournissant la nourriture à ces réunions hebdomadaires?" reprit la dame. "Mais de quoi vous vous mêlez ?" "Moi, monsieur, je suis Pénélope Eddy, présidente et PDG de la compagnie."....... "La dame sourit encore... "J'ai bien pensé que cela changerait les choses". Elle jeta un coup d'œil au policier qui était occupé à étouffer un rire.
"Aimeriez-vous vous joindre à nous avec une tasse de café et un repas, Officier ?" "Non merci, madame" répliqua le policier. "Je suis en service." "Peut-être alors, voulez-vous emporter un café ?" "Oui, madame. Ce serait vraiment bien." Le gérant de la cafeteria se retourna. "Je vous apporte votre café tout de suite, Officier." Le flic le regarda s'en aller. "Vous l'avez remis à sa place," dit-il. "Ce n'était pas mon intention... Croyez-le ou pas, j'ai mes raisons pour tout cela.
"Elle s'assit à la table en face de son invité étonné. Elle le fixa intensément. "Jack, vous souvenez-vous de moi ?" Le vieux Jack furetant son visage de ses vieux yeux encrassés. "Je pense que oui, vous m'avez l'air familier." "J'ai vieilli un peu peut-être," dit-elle." "J'en ai probablement profité depuis mon jeune âge; quand vous travailliez ici, je suis entrée par cette porte et j'avais froid et faim." "Vous, madame ?" le policier demanda. Il ne pouvait croire qu'une dame aussi magnifique ait pu avoir faim. "Je venais de terminer le collège," la dame commença. "Je suis venue en ville pour chercher un emploi, mais je ne trouvais rien. Finalement, je n'avais plus un sou et je me suis fais éjectée de mon appartement... J'ai erré dans les rues pendant des jours. C'était février et j'avais froid et je mourrais presque de faim. J'ai vu cet endroit et pris une chance au cas où je pourrais manger." Jack s'éclaira d'un sourire. "Ah là je me souviens, dit-il. "Je servais derrière le comptoir. Tu es venue et a demandé si tu pouvais travailler pour une bouchée. Et je t'ai dit que cela allait à l'encontre du règlement de la compagnie." "Je sais," continua la femme. "À ce moment-là, tu m'as fait le plus gros sandwich au rôti de bœuf que j'aie jamais vu, et tu m'as donné une tasse de café, et tu m'as dit d'aller à la table du coin et d'en profiter. J'avais peur que cela vous cause des ennuis... Et puis, je vous ai vu regarder alentour et je vous ai vu déposer dans la caisse le montant de ma nourriture, j'ai su alors que tout irait pour le mieux." "Puis, vous avez monté votre propre entreprise ?" dit le vieux Jack. "J'ai obtenu un emploi l'après-midi même. J'ai monté l'échelon. Par la suite j'ai créé ma propre entreprise, et avec l'aide de Dieu, cela a prospéré..." Elle ouvrit son sac à main et en sorti une carte de visite.
"Quand vous aurez fini ici, je veux que vous alliez voir un M. Lyons. Il est le directeur des ressources humaines de ma compagnie. Je vais aller lui parler et je suis certaine qu'il vous trouvera quelque chose à faire au bureau." Elle sourit. "Je pense qu'il aurait même les fonds à vous prêter pour que vous puissiez vous acheter des vêtements et vous trouvez un endroit où loger jusqu'à ce que vous puissiez vous débrouiller. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, ma porte est toujours ouverte pour vous."
Le vieil homme avait les yeux remplis de larmes. "Comment je peux vous remercier ?" demanda t-il. "Ne me remerciez pas," dit la femme. "La gloire va à Dieu. Il m'a conduit à vous." À l'extérieur de la cafeteria, l'officier et la femme s'arrêtèrent à l'entrée avant de partir chacun de leurs côtés. "Merci pour toute votre aide, Officier," dit-elle. "Au contraire, Mme Eddy," dit-il. "Merci. J'ai vu un miracle aujourd'hui, quelque chose que je n'oublierai jamais. Et... Et merci pour le café."
Excellente année.
Et que Dieu vous bénisse toujours et rappelez-vous que lorsque vous tendez la main, on ne sait jamais de quelle façon cela reviendra. Dieu est si Grand qu'il peut recouvrir tout le Monde avec son Amour et Il peut être si petit qu'il peut se nicher dans votre cœur. Lorsque Dieu vous amène au bord du précipice, faites Lui pleinement confiance et lâcher prise. Seulement 1 ou 2 choses se produiront, ou qu'Il vous attrapera si vous tombez, ou Il vous enseignera comment vous envolez !
La puissance d'une phrase ! Dieu va remuer les choses cette année et elles iront en votre faveur. Si vous y croyez, que vos vœux ont de la valeur et que Dieu est ce qu'Il dit qu'Il est : alors, partagez. Si non, oubliez.... Dieu ferme les portes qu'aucun humain ne peut ouvrir et Dieu ouvre les portes qu'aucun humain ne peut fermer. Si tu désires que Dieu t'ouvre des portes...
Bénissez quelqu'un aujourd'hui en lui partageant ceci.
Que vos journées soient bénies et souvenez vous que vous êtes les enfants bénis de Dieu... Soyez toujours heureux et faites confiance à Dieu, Il fait infiniment plus que ce que nous croyons !!!
12:30 Publié dans Méditations Purement Perso, Prières, Louanges et ma Foi | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foi, espérance, dieu, café, partage, aide | Facebook | |
10 décembre 2009
La Servante du Seigneur
La Servante du Seigneur
Le plus beau titre de la Vierge Marie !
A l’annonce de l’Ange, Marie comprend que sa mission la dépassera toujours. Elle s’en remet à Dieu, entièrement disponible : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole. »
Elle sert donc ce petit qui prend place en son sein, « conçut de l’Esprit Saint », et elle va l’accompagner jusqu’à la croix et à la joie de Pâques, en passant par tout le ministère public de Jésus.
Ministère ? Justement, c’est un mot qui veut dire service. Dans la Bible, le Messie était annoncé comme un Serviteur. Au soir du Jeudi Saint, Jésus lave les pieds de ses apôtres et leur explique son geste : « Si moi, le Maître et le Seigneur, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres … » Voilà pourquoi l’Église est une servante de l’Homme tout entier, corps, âme et esprit. Elle est faite pour aimer : les Hommes méritent plus d’amour que le monde ne leur en donne.
En suivant de près Jésus qui est venu « non pas pour être servi, mais pour servir et donner sa vie … », en nous confiant à la prière de la Toute Sainte, demandons à Dieu ce cadeau essentiel : « donne-nous des cœurs de serviteur. »
Merci Marie d’être la servante du Seigneur, source de lumière et de joie pour l’Église au fil des siècles.
Cardinal Philippe Barbarin
Archevêque de Lyon
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04 décembre 2009
Y penses-tu mon ami ?
Et toi mon ami, y penses-tu ?
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08 novembre 2009
Seigneur, Donne-moi de m'accueillir
Seigneur, donne-moi de m’accueillir
Saint-Augustin
Seigneur, donne-moi de m'accueillir
Comme tu m'accueilles,
De m'aimer comme tu m'aimes.
Délivre-moi de la perfection
Que je veux me donner,
Ouvre-moi à la sainteté
Que tu veux m'accorder.
Épargne-moi les remords de Juda,
Rentrant en lui-même pour n’en plus sortir,
Épouvanté et désespéré devant son péché.
Accorde-moi le repentir de Pierre,
Rencontrant le silence de ton regard
Plein de tendresse et de pitié.
Et si je dois pleurer,
Que ce ne soit pas sur moi-même
Mais sur ton amour offensé.
Seigneur,
Tu connais le désespoir qui ronge mon cœur.
Le dégoût de moi-même,
Je le projette sans cesse sur les autres !
Que ta tendresse me fasse exister
À mes propres yeux !
Je voudrais tellement déverrouiller la porte
De ma prison dont je serre moi-même la clef !
Donne-moi le courage de sortir de moi-même.
Dis-moi que tout est possible à celui qui croit.
Dis-moi que je peux encore guérir,
Dans la lumière de ton regard et de ta parole.
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14 juillet 2009
La brique
La Brique
Le maçon posait la brique sur le lit de ciment.
D’un geste précis de sa truelle,
Il lui jetait une couverture,
Et sans lui demander avis,
Couchait par-dessus une nouvelle brique.
A vue d’œil, les fondations montaient,
La maison pourrait s’élever haute et solide
Pour abriter des hommes.
J’ai pensé, Seigneur,
A cette pauvre brique,
Enterrée dans la nuit
Au pied du grand immeuble.
Personne ne la voit,
Mais elle fait son travail.
Et les autres ont besoin d’elle.
Seigneur,
Qu’importe que je sois au faîte de la maison,
Ou dans ses fondations,
Pourvu que je sois fidèle,
Bien à ma place,
Dans TA construction.
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02 juin 2009
Viens, Esprit Créateur
Viens, Esprit Créateur
Donne-moi ce que Tu as donné aux Prophètes
Que malgré mes réticences
D’homme plein de faiblesses,
Une puissance souveraine me force à parler.
Les mots qu’ils prononçaient,
Ne venaient pas d’eux,
Mais de Toi, de ton Esprit,
Qui les envoyait
Et qui ne se limitait pas à susciter
Une nouvelle personnalité pour agir,
Mais aussi pour expliquer,
Le sens caché de cette action ...
Donne-moi cet Esprit qui scrute tout,
Inspire tout, enseigne tout,
Que j’aie la force de supporter,
Ce que je ne peux pas encore supporter.
Cet Esprit qui a transformé les faibles pêcheurs de Galilée
En piliers de ton Église,
Et en Apôtres qui ont offert leur vie,
En témoignage suprême
De leur amour pour leurs frères.
Pedro Arrupe SJ
Extrait du discours de Clôture
Congrégation des Procureurs - 5 octobre 1978
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10 novembre 2008
Prière du Soir : Rentrer chez Dieu
A l'origine ce texte est prévu pour rendre hommage à nos morts ou pour fêter nos proches qui nous quittent pour rejoindre la maison de notre Seigneur.
Et je trouve ce texte vraiment beau.
Malgré tout, je trouve aussi que ce texte est tout autant adapté pour faire office de "déclaration de confiance" ou de "déclaration d'amour" à Dieu.
Avec ce texte, les mots sont là, c'est un témoignage de notre envie de s'en remettre à Dieu.
Rentrer chez Dieu
Robert Lebel
Rentrer chez Dieu ...
Comme on rentre chez soi
Au bout de chaque jour,
Au bout de nos voyages,
Et trouver près de Lui
Le repos de son coeur.
Apprendre auprès de Lui
Ce que veut dire Aimer ...
Et rallumer ce feu
Qu‘Il est venu répandre.
Savoir Lui dire merci,
Et demander pardon,
Et L'embrasser sans crainte
À la face du monde !
Chercher dans Son regard
À se perdre sans fin ...
Silence bienheureux
Des gens simples qui se comprennent.
Tristesse et joie de l'âme,
Angoisse et espérance,
Passions et inquiétudes ...
Tout, tout passe dans nos yeux.
Il sait tout, c'est vrai.
Il voit tout.
Pourtant ...
Il attend que nos cœurs
Se posent dans le Sien.
Rentrer chez Dieu ...
Comme on rentre chez soi.
Fatigués, consumés,
Mais capables d'aimer.
Être là ... Juste être là ...
Laisser tomber les bras ...
Et puis se laisser prendre
Quand Il ouvre les siens.
Je T'aime, Dieu,
je T'aime,
Plus loin que tout amour,
plus fort que toute faute.
Et je me sais aimé,
Non pas tout seul, non,
Mais bien avec tous ceux et celles
Que Tu m'as confiés.
Ils sont là à mes côtés,
Et je Te les apporte :
Qu'ils entrent, eux aussi, auprès de Toi,
Comme on rentre chez soi ...
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20 octobre 2008
Soeur Emmanuelle
Je n'ai pas les mots pour exprimer toute la tristesse que je ressent à l'annonce de son décès.
Yalla était sont mot favori et en arabe ça veux dire : ON Y VA !
A 23 ans, elle a épousé Jésus, aujourd'hui, elle va enfin rencontrer l'homme de sa vie.
Reposez en paix ma Soeur ! Et Merci d'être venue nous visiter, de nous avoir aimé et d'avoir crut en nous !
Ci-dessous un titre que Calogéro a écrit et chante pour elle ...
Et là, sa chanson préférée ...
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13 octobre 2008
Les Merveilles de chaque jour
Les merveilles de chaque jour
Mon Dieu de tous les jours,
Et de toutes les heures,
Je te demande une faveur spéciale :
Ne me laisse jamais indifférent,
Devant une de tes merveilles !
Laisse-moi jouir du miracle de chaque réveil,
Du miracle de savoir que,
Je suis encore en vie,
Du miracle de respirer,
De marcher et de penser,
Du miracle de ton amour,
Et de ta miséricorde.
Aide-moi à ne jamais me lasser de tes saisons :
Le printemps est un miracle,
L'été est un miracle,
L'automne est un miracle,
L'hiver est un beau miracle.
Chaque jour est un miracle,
Ainsi que chaque nuit.
Merci pour la beauté de cette région, Seigneur.
Merci pour le lever et le coucher du soleil.
Merci pour la lune et les astres.
Fais-moi ce cadeau, Seigneur :
Le don de t'apprécier
Ainsi que tout ce que tu fais.
Un jour je te demanderai le don suprême
De t'aimer comme je le devrais,
Plus qu'hier ...
Et moins que demain.
*************
Eddy Doherty
Reporter américain
09:00 Publié dans Prières, Louanges et ma Foi | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
04 octobre 2008
Saint-François d'Assise
Nous sommes aujourd'hui le 4 Octobre
Et nous fêtons en ce jour,
Saint-François d'Assise.
Né dans une famille de riche marchand le 29 Avril 1182 à Assise (nord de l'Italie), il est baptisé sous le nom de « Giovanni » et adoptera le nom de « Francesco » à la suite d'un voyage en France.
Après les années dissipées que sont celles de sa jeunesse, Francesco se rapproche peu à peu de l'Eglise à la suite de l'un de ses rêve. En 1205, Francesco a 23 ans et alors qu'il est en train de prier devant un crucifix, il entend une voix qui lui demande de « réparer sa maison en ruine ». Prenant cet ordre au mot, Francesco vend ses biens et s'engage sur cette voix pour restaurer la vieille chapelle délabrée.
En 1206, Pierre Bernardonne (son père) est furieux de la route emprunté par son fils (notemment la vente de ses biens), il exige donc que celui-ci le « rembourse » et le convoque alors en justice civile. Francesco qui se réclame du statut de pénitant, échappe donc à la justice des laïcs et est convoqué par l'évêque. Lors de cette audition sur la place publique d'Assise au printemps1206, Francesco rend tout : l'argent qui lui reste et ses vêtement, il se retrouve nu. Il déclare alors à son père et la foule rassemblée : « Jusqu'ici je t'ai appelé père sur la terre ; désormais je peux dire : Notre Père qui êtes aux cieux, puisque c'est à Lui que j'ai confié mon trésor et donné ma foi ». L'évêque d'Assise le prend alors sous sa protection.
En 1208, en prière dans une petite chapelle, Francesco comprend enfin le message de l'Evangile : « Dans votre ceinture, ne glissez ni pièce d'or ou d'argent, ni piécette de cuivre. En chemin, n'emportez ni besace, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton » (Matthieu 10,9). Il se retire alors dans une pauvreté absolue, se consacre à la prédication, gagne son pain par le travail manuel et l'aumône. Il change son habit d'ermite pour une tunique simple. Il change sa ceinture pour une corde. Il fréquente les lépreux. Il est rejoint par ernard (Fils de Quintavalle) et par Pierre de Catane, et très vite, par d'autres. Francesco se retrouve ainsi à la tête d'une petite communauté. L'ordre des moines franciscains est né et se caractérise par l'expression de la pauvreté et la joie.
En 1210, le Pape Innocent III, qui dans un rêve a vu Francesco soutenir la Basilique Saint-Jean de Latran (à Rome), valide verbalement la première règle rédigée par Francesco régissant la fraternité naissante.
Très rapidement, l'Ordre Franciscain grossit et est même dépassé par son succès auprès des « Chercheurs de Dieu ». L'Ordre, tel que l'avait conçu Francesco, s'organise contre les voeux même de son fondateur. Si bien qu'après un voyage en Egypte et une rencontre avec le Sultant Al-Kamel (en 1219), Francesco décide de onfier la direction de l'Ordre à Pierre de Catane puis à Elie d'Assise. Il désapprouve également le goût naissant des Fanciscains pour l'étude et l'enseignement. Si bien qu'un jour, lors d'un voyage àBologne, il refuse d'entrer dans une maison conventuelle lorsqu'il apprend que celle-ci est surnommée « Maison des Frères » et qu'elle abrite une école.
En 1221, durant le Chapitre général, il couche sur le papier la règle officielle qu'il veut donner à l'ordre. Ce texte, appelé aujourd'hui « Regula Prima », est jugé trop long et trop flou pour être praticable.
En 1222, François se rend à Bologne où, à la demande de laïcs, il créera un troisième Ordre après celui des frères mineurs et des sœurs pauvres : « Le Tiers-Ordre », appelé aujourd'hui Fraternité séculière.
En 1223, Francesco se retire dans un ermitage pour reprendre la rédaction de la règle. Celle-ci sera discutée au chapitre de juin puis approuvée par la « Bulle Solet Annuere » du pape Honorius III, d'où son nom de « Regula Bullata ».
En 1224, Francesco se retire avec quelques frères au monastère de La Verna. Le 17 septembre (3 jours après la fête catholique de la Croix glorieuse), il reçoit les stigmates. Désormais, il est souvent malade, et est en proie à des crises d'angoisses. Il se réfugie dans une hutte près de l'église Saint-Damien, où il avait commencé son itinéraire spirituel et où vit la communauté des sœurs pauvres initiée par Claire d'Assise. Il y écrit son « Cantique de Frère Soleil » (ou « Cantique des Créatures »), premier texte en italien moderne), célébration de Dieu en sa création, et l'un des grands poèmes italiens.
Il meurt le 3 octobre 1226, dans la chapelle du Transito (qu'on peut voir ainsi que la chapelle du Portioncule, conservées intactes et englobées dans la basilique Sainte Marie des Anges dans le Val di Spoleto non loin de la ville haute d'Assise). Il laisse un Testament où il professe son attachement à la pauvreté évangélique et à la Règle.
François a été canonisé par l'Eglise Catholique Romaine dès 1928 par le pape Grégoire IX. Il fait partie des saints catholiques les plus populaires et sans doute celui qui est le mieux accueilli parmi les non catholiques ou non chrétiens.
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Cantique de Frère Soleil
Saint-François d’Assise
Très haut tout-puissant, bon Seigneur,
A toi sont les louanges, la gloire et l’honneur, et toute bénédiction.
À toi seul, Très-haut, ils conviennent
Et nul homme n’est digne de te mentionner.
Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures,
Spécialement, monsieur frère Soleil,
Lequel est le jour, et par lui tu nous illumines.
Et il est beau et rayonnant avec grande splendeur,
De toi, Très-Haut, il porte la signification.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur Lune et les étoiles,
Dans le ciel tu les as formées, claires, précieuses et belles.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par frère Vent,
Et par l’air et le nuage et le ciel serein et tout temps,
Par lesquels à tes créatures tu donnes soutien.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur Eau,
Laquelle est très utile et humble, et précieuse et chaste.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par frère feu,
Par lequel tu illumines dans la nuit,
Et il est beau et joyeux et robuste et fort.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur notre mère Terre,
Laquelle nous soutient et nous gouverne,
Et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe.
Loué sois-tu, mon Seigneur,
Par ceux qui pardonnent pour ton amour
Et supportent maladies et tribulations.
Heureux ceux qui les supporteront en paix,
Car par toi, Très-Haut, ils seront couronnés.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur notre mort corporelle,
A laquelle nul homme vivant ne peut échapper.
Malheur à ceux qui mourront dans les péchés mortels.
Heureux ceux qu’elle trouvera dans tes très saintes volontés,
Car la seconde mort ne leur fera pas mal.
Louez et bénissez mon Seigneur,
Et rendez-lui grâce et servez-le avec grande humilité.
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18 septembre 2008
Bernadette Soubirous
Je voudrais vous raconter l'histoire de quelqu’un que j'affectionne : Bernadette Soubirous.
Son histoire se passe dans la deuxième moitié du XIXème siècle, dans un village du Béarn, au pied des Pyrénées : Lourdes. Bernadette y est née le 7 janvier 1844 de François Soubirous et Louise Castérot et était l’aînée d’une famille nombreuse. Son père était meunier. A sa naissance, ils habitaient le moulin de Boly : Bernadette l’appellera plus tard le « moulin du bonheur ». Toute petite, Bernadette avait été mise en nourrice à Bartrès (à 5 kms de Lourdes) parce que sa maman, à la suite d’un accident , ne pouvait plus la nourrir. Au bout de quelques mois, elle revient à Lourdes. Mais le travail de meunier se fait rare, les affaires marchent mal, ruiné et accusé injustement de vol, le discrédit tombe sur cette famille lourdaise. Toute la famille plonge alors dans une profonde misère. Ils vivent de masure en masure et au moment des apparitions, la famille Soubirous survit dans ce que l'on appelle "Le Cachot". Ce "logement" est en fait une pièce unique, humide et insalubre, située dans l'ancienne prison désaffectée de Lourdes (si tu te rends en pèlerinage à Lourdes, n’oublie pas de visiter le cachot). Bernadette y connaîtra la maladie, la faim, l'exclusion, l'incertitude des lendemain, le mépris de la population riche. A ce moment de sa vie, Bernadette sait à peine lire et écrire. A cause de son état de santé précaire, Bernadette repart à Bartrès pour garder les moutons chez son ancienne nourrice. Mais Bernadette veux aller à l'école, veux aller au catéchisme et veux faire sa communion. Comme celà n'était pas possible à Bartrès, elle rentrera à Lourdes et retrouvera la misère du cachot pour pouvoir aller au catéchisme et à l’école chez les sœurs de l'Hospice (déjà tenue par les soeurs de Nevers).
Le 11 Février 1858, alors que Bernadette allait chercher du bois mort, avec sa sœur Toinette et son amie « Baloum », dans la grotte de Massabielle, elle entendit un grand vent, vit une lumière dans le creux du rocher et au milieu de cette lumière une "Dame vêtue de blanc avec une ceinture bleue". A dix-huit reprises, elle reviendra à cet endroit et à chaque fois, la dame lui apparaitra. Si elle ne savait pas encore que c’était la sainte Vierge elle le découvrira lors de la 16ème apparition, le 25 mars 1858 : la Dame lui donnera son nom en patois local : « Que soy era immaculada councepciou », ce qui signifie « je suis l’immaculée Conception », qui n'est autre que le nom que l'on donne à Marie.
Bernadette était une fille formidable. Elle était très pauvre mais ne voulait pas profiter des apparitions de la Sainte Vierge pour s'enrichir, bien au contraire. Elle était hônnete et ne prenait jamais le bien des autres, elle donnait même son pain à plus malheureux qu'elle. Elle était un peu espiègle et aimait faire des farces à ses amies quand elle était à l'école. Bien qu'elle n'y soit pas beaucoup allée, Bernadette était très intelligente et savais trouver les bonnes réponses quand on l'interrogeait et que l'on se moquait d'elle.
A chaque fois Bernadette faisait ce que la Dame lui demandait, transmettait aux prêtres et aux villageois les paroles qu’elle entendait et que la Dame lui demandait de répéter : « pénitence… priez pour les pêcheurs », « Allez dire aux prêtres que l'on vienne ici en procession et qu'on y batisse une chapelle » ... Bien sûr on se moquait d'elle et on ne voulait pas la croire, on la menaça même de la mettre en prison si elle continuait à aller à la grotte, mais Bernadette avait promis à la dame.
Très rapidement des pèlerins se rassemblèrent en masse. Il y eu alors des guérisons miraculeuses notamment avec l’eau sortant de la source que Bernadette avait fait jaillir. Après une longue enquête, l’évêque de Tarbes déclara que Bernadette ne mentait pas et qu’elle avait bien vu la Vierge.
Entre temps, Bernadette avait pu faire sa première communion, ce qui fut une grande joie pour elle. Bernadette aimait beaucoup Jésus : elle avait été aussi heureuse lors de sa première communion que lorsque la sainte Vierge lui parlait. Elle avait également pu apprendre à lire et à écrire. Quand elle fut un peu plus âgée, elle quitta sa chère grotte et entra chez les sœurs de Nevers au couvent Saint Gildas (on peut aussi le visiter si l'on se rend à Nevers). Elle ne voulut pas vivre que pour lui en rentrant au couvent … même si c’était dur pour elle. Elle aimait aussi beaucoup Marie qui l’avait choisie pour être sa messagère auprès des hommes. L’asthme qui l'avait fait tant souffrir quand elle était enfant était revenu et elle était souvent malade. Elle mourut le 16 Avril 1879, à l’âge de 33 ans.
Un jour, Marie lui avait dit : « je ne vous promets pas que vous serez heureuse dans ce monde mais dans l’autre. » Malgré sa maladie et toutes ses épreuves, Bernadette fut quand même heureuse en ce monde parce qu’elle avait un cœur formidable. Mais il est certain qu’elle est encore plus heureuse aujourd'hui auprès de Dieu, de Jésus et de Marie, dans la vie éternelle.
Ci-dessous, la vidéo de l'entretien avec François Bayrou pour l'émission "Le Jour du Seigneur", et qui était présent lors de la messe du Dimanche 14 Septembre concélébrée par le Pape Benoît XVI sur la grande prairie du sanctuaire de Lourdes ...
Mais aussi, un entretien du JDD qui a été relayé par Benoît ICI.
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17 septembre 2008
Retour de Lourdes
Ce week-end, pour la deuxième fois en moins d'un mois, j'étais en pèlerinage à Lourdes.
Le temps d'un très court week-end pour partager un moment avec le Pape Benoît XVI.
Le 11 Février 1858, dans le petit village béarnais de Lourdes, à la grotte de Massabielle - dîte "la grotte aux cochons" - , alors que Bernadette Soubirous, jeune bergère Lourdaise vivant dans la misère et le dénuement le plus complet, sa soeur Toinette et leur amie Baloum, allait rammasser du bois sec pour se chauffer, une "Dame" est apparue à Bernadette. Cette "Dame de Lumière" apparaitra 18 fois aux yeux de la petite Bernadette et bouleversera sa vie pour lui donner un sens. Cette "Dame de Lumière" se révelera être l'Immaculée Conception ("Que soy era Immaculada Councepciou", 16ème apparition, 25 mars 1858).
Aujourd'hui, en 2008, 150 ans après les apparitions de la Vierge Marie, nous en fêtons le jubilé ... Paris puis Lourdes, sont donc devenues le temps de ce week-end des villes papales. Le Pape Benoît XVI a en effet tenu à être présent au milieu des chrétiens français et du monde pour partager cette fête avec eux.
Ma paroisse Lyonnaise, la paroisse de Saint Nizier et la communauté de l'Emmanuel à St Nizier, a donc organisé ce déplacement pour nous permettre de vivre ce moment de fête et de partage en communion avec le Pape et les pèlerins. C'est donc dans la joie et la bonne humeur que près de 250 pèlerins impatients de notre paroisse et de notre communauté ont donc quitté Lyon samedi matin vers 7h00 du matin. En chemin, dans le car ou sur les arrêts d'autoroute, nous avons partagé une messe (présidée par le Père Luc Gindre) et des temps de prières et de chants. Rdv 11h plus tard pour notre arrivée à Lourdes.
Après le partage d'un repas, nous avions rendez-vous avec le pape sur l'esplanade du Rosaire, pour la veillée Mariale. Sous une météo capricieuse, entre pluie et humidité, nous avons assisté à la procession aux flambeaux et partagé les chants de grâce à Marie et notamment le non moins célébre et très bel "Avé Maria". En fin de veillée, le Pape nous a fait part de son message.
Vidéo de la veillée ICI (allocution papale à 37'30)
Texte complet de l'allocution ICI.
Le lendemain matin, il fait encore nuit lorsque nos réveils nous appellent au lever. En ce jour de la fête de la Croix Glorieuse, Nous avons rendez-vous pour la messe domenicale avec le pape. Sur la grande prairie du Sanctuaire, notre groupe s'installera dans un "carré" relativement proche du podium et en face de l'autel de célébration. Arrivés sur place entre 5h30 pour les plus valeureux d'entre nous et 6h30 pour les plus tardifs, nous avons patientés dans la joie de cette attente.
Nous nous trouvions idéalement placés sur le circuit d'accès du Pape et de sa papamobile. Nous avons donc eu l'immense honneur et la grande joie de voir le pape de nos yeux, face à nous, à quelques mètres à peine.
Puis une très belle messe a été célébrée, sous la présidence du Pape, avec l'appui des évêques et des cardinaux venus de la France entière pour l'accompagner dans son pèlerinage. En toute fin de messe, le Pape Benoît XVI, au moment de l'envoi, nous a gratifié d'un nouveau message.
Texte de l'homélie ICI
Vidéo de l'homélie ICI
Texte du Message d'Envoi ICI.
Après cette messe, organisée de mains de maîtres, retour vers nos hôtels respectifs pour le partage du déjeuner. Puis est venu le moment du retour ... 11h de car pour rentrer chez nous. En chemin, nous avons partagé la joie de ce pèlerinage et nos prières à Marie et à Dieu pour leur confier nos joies, nos remerciements, nos souhaits, ... et notre miséricorde pour nos péchés.
Au revoir Lourdes ! Au revoir Marie ! Et encore Merci !
En espèrant te revoir bientôt !
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13 septembre 2008
Où va notre Terre ?
Où va notre terre ?
Où va notre terre ?
Si l'amour est assassiné,
Si nous demeurons divisés,
Où donc va notre terre ?
Dieu d'amour, pardonne-nous !
Rien ne peut renaître,
Rien ne peut renaître, ni vivre,
Si nos mains demeurent des poings fermés,
Si notre effort est gaspillé,
Rien ne peut renaître.
Dieu d'amour, pardonne-nous !
Pour bâtir la ville,
Pour bâtir une ville en fête,
Nous devons partager
Le vin, le sel et le pain
Pour bâtir la ville.
Dieu du partage, pardonne-nous !
Dans le monde immense,
Dans ce monde immense, en armes,
L'être humain a été créé pour aimer,
Pour travailler à la paix
Dans ce monde immense.
Dieu de la paix, pardonne- nous !
Plus jamais la guerre !
Plus jamais la guerre !
Nous voulons l'amitié,
Nous annonçons l'unité :
Plus jamais la guerre !
Dieu de la fraternité, pardonne-nous !
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