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24 janvier 2009

Quizz Bye Bye Bush 2/3

- 11 - Quelle est la particularité de la ville de Washington ?

- 12 - Qui a fait pire mandat que Georges Bush ?

- 13 - Pendant la campagne présidentielle de l’an 2000, Bush a avoué quelque chose. Mais quoi ?

- 14 - Que ce passera-t-il à New-York le 4 juillet 2009 ?

- 15 - Quel est le point commun entre Bush et le démocrate Kerry ?

- 16 - Dans quelle circonstance entend-on aux Etats-Unis la phrase suivante : « Trick or treat ! » ?

- 17 - Dans quelle revue Georges a-t-il fait cette sortie : "De plus en plus de nos importations viennent de l'étranger." ?

- 18 - De quoi Bush dit-il avoir souffert et avoir trouvé la guérison grace à Dieu ?

- 19 - Quel a été son travail de 1989 à 1998, en parallèle de son poste de gouverneur du Texas ?

- 20 - Quel est le plus fidèle opposant de Georges ?

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22 janvier 2009

Encore une enfant incarcérée ...

Djessy, 12 ans mise en garde à vue à Roissy avec sa maman (2 enfants) et une amie (4 enfants)

Pour Nicolas Sarkozy, la Police fait de plus en plus fort !

Djessy a 12 ans, elle est congolaise. Elle était élevée à Brazzaville par sa grand-mère. Mais cette dernière, vieillissante et malade, ne pouvait plus s'occuper d'elle. Le père de Djessy ayant disparu, elle est envoyée au Bénin, chez un oncle, il y a 4 ou 5 mois.

Hier soir, Félicité, la mère de Djessy (qui est en situation régulière) reçoit un coup de fil de l'oncle lui disant qu'il place l'enfant dans un avion pour Paris (avec un passeport bricolé, peut-on supposer). Pour aller la chercher Félicité (qui n'est pas en très bonne santé) se fait accompagner d'une amie.

A l'arrivée, à 6h du matin, l'enfant (12 ans !), sa mère et l'amie sont interpellées et placées en garde à vue.

On en est là à l'heure où nous écrivons. On peut supposer que l'argumentation du gouvernement pour justifier l'injustifiable sera qu'on ne peut pas laisser entrer tout le monde, même les enfants, avec des faux papiers. Peut-être, mais la bonne question est à poser en amont : la politique de refus systématique du regroupement familial et des visas pour « freiner l'immigration familiale » aboutit à placer les familles dans des situations impossibles. Comment laisser les enfants au pays, livrés à eux-mêmes, réduits à l'indigence, dans des pays pauvres. Les familles font ce que tout le monde tenterait à leur place : sauver les enfants en les faisant rejoindre leur père ou leur mère dans le pays où ils vivent.

C'est ce qu'avait fait Williana (jeune congolaise internée quatre jours en zone d'attente pour avoir possédé un faux passeport), c'est ce qu'a peut-être fait l'oncle de Djessy. C'est illégal, sans doute mais c'est parfaitement légitime. Quand les lois placent les gens dans l'obligation de les enfreindre, c'est que les lois sont mauvaises et qu'il faut les changer.

En attendant, les victimes de ces lois iniques sont Djessy en garde à vue à l'âge de 12 ans, sa mère, ses deux autres enfants (Prince, 6 ans, et Lisa, 3 ans), Regina, l'amie embarquée dans cette histoire de fous malfaisants et ses quatre enfants pour l'heure privés de leur mère.

Il faut que ça cesse ! Que Djessy, Félicité et Régina soient immédiatement libérées. Et que les textes qui engendrent ces situations soient abrogés au plus vite.

Pour celles et ceux qui voudraient faire savoir aux autorités tout le bien qu'ils pensent de ces faits, rester correct, pas d'injures, pas de diffamation. D'autre part, préfectures et ministères mettent en place des filtres pour éjecter les messages qui pourraient leur déplaire : pour tenter de les contourner, faire des fautes (libreté au lieu de liberté), ou écrire les noms "choc" a v e c  u n  e s p a c e.

Si vous êtes un'e) habitué'e), vous pouvez avoir été mis en liste noire. Pas d'autre moyen que de faire envoyer par qualqu'un d'autre ou le fax ou encore le téléphone de vive voix.

Ministère de la rafle et du drapeau :

Fax ministère : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00

Standard : 01 77 72 61 00

Secrétaire général : secretariat.general@iminidco.gouv.fr

Secrétaire général : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr

Ministre : eric.besson@iminidco.gouv.fr

 

 

Matignon :

http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire

 

Elysée :

fax : 01 47 42 24 65

http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

Maxime Tandonnet (conseiller immigration) :

maxime.tandonnet@elysee.fr

 

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21 janvier 2009

Quizz Bye Bye Bush 1/3

- 01 - Qu’est-il arrivé à George Bush le 13 Janvier 2002 alors qu'il regarde un match de football américain à la télévision ?

- 02 - Que célèbre-t-on le quatrième jeudi de novembre ?

- 03 - De quel pays parle-t-il dans cette phrase :

"L'histoire récente a prouvé qu'aucun désaccord ne peut entamer les liens profonds qui existent entre nos deux nations ; la vôtre a été la première amie de l'Amérique, et au cours des siècles, nos nations sont restées unies dans des moments clés." ?

- 04 - Que faisait Georges Bush le 11 Septembre 2001 à 8h30 du matin ?

- 05 - Quelle est la caractéristique de la première éléction de Georges Bush ?

- 06 - Qu’est-il arrivé à George Bush le 15 Décembre 2008 ?

- 07 - Qui a dit de Bush les deux phrases suivantes :

"Il est venu ici comme s'il était le propriétaire du monde"  ou encore : "Il a une vision de bande dessinée des affaires internationales." ?

- 08 - En l’an 2000, Georges Bush est élu président face au Démocrate Al Gore. Mais qui a-t-il dut affronter dans les primaires républicaines ?

- 09 - De qui Bush parle-t-il le 23 Janvier 2001 lorsqu’il dit :

"We both use Colgate toothpaste" (Nous utilisons tous les deux le dentifrice Colgate) ?

- 10 - A la fin de 2001, Georges Bush cumule près de 90% d’opinions favorables. Quelle est sa cote aujourd’hui ?

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20 janvier 2009

Williana est libre !

LIBRE APRES 4 JOURS DE PRISON ADMINISTRATIVE

Vers 12h aujourd'hui, la Juge des libertés (sic) et de la détention du TGI de Créteil décidait légal et légitime de maintenir Williana (12 ans), en prison administrative pour étrangers à la demande du préfet du Val-de-Marne en application de la volonté du ministre de la Rafle et du drapeau, conformément aux voeux du président de la République.

Aucun de ces très importants personnages ne trouvait à redire au fait qu'une gamine de 12 ans soit maintenue en prison administrative et empêchée de rejoindre ses parents sans avoir commis le moindre délit !

Brutalement, vers 16 heures, le sens moral et le sens commun leur sont revenus : les coups de fil et les mails de plus en plus nombreux scandalisés de ces décisions, l'intervention aussi de Jean-Marc Ayrault, Maire de Nantes (ou habite le père de Williana), la parution du communiqué du RESF annonciateur d'un scandale important les ont fait réfléchir. Les parents de Williana étaient prévenus vers 16 heures qu'un laissez-passer allait lui être délivré. Quelques heures à peine pour désavouer la présidente du JLD de Créteil et renier ce que les uns et les autres assumaient … beau record …

Williana a donc été libérée, et tout le monde s'en réjouit. C'est à l'évidence le résultat de la mobilisation et du début de médiatisation. Il en va de certains ministres comme de certains nuisibles : la lumière leur fait peur. Que toutes celles et tous ceux qui ont réagi en téléphonant, en envoyant des fax ou des mails aux autorités soient remerciés. Ils ont fait œuvre salutaire et efficace.

L'affaire est donc réglée pour cette enfant. Mais combien de temps va-t-elle continuer à faire des cauchemars et à trembler à la vue d'un uniforme ?  Qui prend en compte ces dégâts-là ?

Mais chaque année, des dizaines, des centaines même d'enfants subissent les mêmes mauvais traitements sans avoir la chance de Williana. Des centaines d'enfants sont refoulés vers des pays où, parfois, personne ne les attend au mépris de toutes les conventions internationales.

La Conférence de presse organisée le 20 janvier à 11 h à l'EDMP - 8 Impasse Crozatier - 75012 Paris

Par le RESF autour de l'Affaire Williana (dont les parents témoigneront)

est élargie à la question du sort des enfants placés en zone d'attente et/ou de rétention.

Avec la présence de l'ANAFE, association présente en zone d'attente.

 

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19 janvier 2009

Williana, 12 ans

EN PRISON ADMINISTRATIVE

DEPUIS LE 15 JANVIER

 

William, le père de Williana vit à Nantes avec sa compagne Camille. Ils ont une petite fille de 3 ans et demi. Tous trois sont Français.

Quand il était au Congo (Brazzaville), William avait eu une première fille, Williana (12 ans actuellement) qui était restée avec sa maman quand il s'était réfugié en France où il a demandé et obtenu l'asile. Mais la maman de Williana est décédée. Son père a fait ce que tout parent aurait fait à sa place : essayer de faire venir sa fille au plus vite. Mais la brillante politique de MM. Hortefeux et Sarkozy a produit ses effets : ses deux  demandes de regroupement familial ont été rejetées. L'enfant était déscolarisée, utilisée comme domestique en dépit de l'argent que son père envoie.

A l'arrivée de Williana à Orly le 15 janvier, la police aux frontières a vite constaté qu'il y avait un problème avec son passeport. Emprunté ? Trafiqué ? Falsifié ?  Mais, pour la police de M. Hortefeux (le ministre de la Rafle et du drapeau était encore en fonction), les choses sont simples : passeport bricolé, c'est zone d'attente (une sorte de prison administrative où sont placés les étrangers soupçonnés de vouloir entrer illégalement avant d'être réexpédiés là d'où ils viennent). Williana s'est donc retrouvée en prison administrative, et tant pis si elle a 12 ans ! Au trou, la gamine ! Madame Dati doit être contente ! Elle rêvait de mettre les enfants en prison dès 12 ans, M. Hortefeux l'a fait, M. Besson dit amen et le Juge des libertés et de la détention bénit le tout !

En effet, Williana a été traduite ce matin devant le JLD de Créteil : une enfant de 12 ans, dans le box (vitré !) des accusés, surveillée par des policiers en uniforme, le revolver au côté, en audience publique ! Un interrogatoire sans gentillesse et, au bout du compte une décision de maintien de cette gamine en zone d'attente jusqu'à ce que l'OFPRA statue sur la demande d'asile introduite pour l'enfant (la PAF avait réservé un vol de rapatriement samedi, et la demande d'asile était le seul moyen de bloquer l'expulsion).

On en est là : le père et la belle-mère de Williana ont confié leur plus petite fille aux grands-parents, ont laissé tomber leur travail, se font héberger chez de amis à Paris et tentent désespérément de récupérer l'enfant. En face, la police, la justice, l'administration sont intraitables et Williana reste en prison.

Ca ne peut pas durer. Williana doit retrouver ses parents. La place d'une enfant de 12 ans est à l'école, pas en prison administrative, même pour faire plaisir à M. Hortefeux et à son successeur.

Le préfet du Val-de-Marne, le ministre de la Rafle et du drapeau, le président de la République ont le pouvoir de la libérer, ils doivent le faire.

Conférence de presse mardi 20 janvier 2009

EDMP 8 impasse CROZATIER 75012 PARIS

En présence des parents de Williana

 

 

Préfecture du Val de Marne

Standard :

Tèl : 01 49 56 60 00

Fax : 01 49 56 64 10 / 01 48 99 38 04 / 01 49 56 60 13

Cabinet du Préfet (Préfet depuis le 3 novembre) :

Tèl : 01 49 56 64 17

michel.camux@val-de-marne.pref.gouv.fr

 

Madame Courcoul, chef de cabinet :

Tèl : 01 49 56 60 68 

Fax : 01 49 56 64 17

Directeur de cabinet :

philippe.chopin@val-de-marne.pref.gouv.fr

Secrétaire général :

jean-luc.nevache@val-de-marne.pref.gouv.fr

 

Ministère de la rafle et du drapeau :

Tèl : 01 77 72 61 00

Fax : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 

Ministre :

eric.besson@iminidco.gouv.fr

Secrétaire général (Patrick Stefanini) :

secretariat.general@iminidco.gouv.fr



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16 janvier 2009

Bye Bye Bush Party

Bush bye bye Party
Recommandé par des Influenceurs

15 janvier 2009

Un pitit cours d'anglais

Farid est en 4ème, mais comme il a quelques années de retard on va dire qu'il est déjà grand.

Il trouve sa prof d'anglais très à son goût, aussi il lui envoie un texto :

"douillou sink it is envisageable to crak crak wiviou this ivening ?"

Scandalisée, elle répond : Never !

Alors Farid, tout à sa joie, lui répond :

"Splendid, disons never, never et demie . OK ? "

 

10 janvier 2009

Poème du Bonheur

POEME DU BONHEUR

 

On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié, après avoir eu un enfant, et ensuite, après en avoir eu un autre ...

Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront. On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape.

On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite ...

La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent. Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce ? La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer. Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant  qu'il est encore temps.

Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer, ' La Vraie Vie! 'Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer, une  dette à payer. Et alors la vie allait commencer !!!!

Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma  vie. Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène  au bonheur. Le bonheur est le chemin.

Ainsi passe chaque moment que nous avons et plus encore : quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps et, que l'on se rappelle que le temps n'attend pas. Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.

LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION ! Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux. Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie.

La source de ce poème est inconnue, il apporte de la chance à qui le lit et le transmet.

Ne le garde pas … Partage-le …

Donne-le simplement à tes amis et à ceux à qui tu souhaites de la chance.

 

09 janvier 2009

Les Gouttes de Dieu

Les Gouttes de Dieu

« Le manga qui va vous faire aimer le vin ! »

Un manga sur le vin, quelle drôle d'idée ... En tout cas une idée qui change le manga !

L'histoire

319-200.jpgKanzaki Shizuku est le fils du célèbre oenologue Kanzaki Yutaka et il éprouve une grande aversion pour le vin. Cette aversion est certainement due à l'éducation que lui a donnée son père. Il le forçait à goûter et à sentir certaines choses sans aucun rapport apparent avec le vin, et en plus sans jamais lui offrir d’en goûter. À tel point que pour s’eloigner de son père il a décidé de travailler comme commercial pour les bières Taiyo.

Et pourtant les événements vont le projeter d'un bon contre son grée dans l'univers vinicole. A la mort de son père, on ouvre son étrange testament. Kanzaki Yutaka léguera sa cave, dont la valeur est quasi inestimable, à celui de ses deux fils qui pourra résoudre les douze énigmes portant sur douze grands vins et par là même découvrir un treizième vin les surpassant tous et surnommé « Les Gouttes de Dieu ».

Il y a aussi la rencontre avec Miyabi Shinohara apprentie sommelière très érudite en matière de vin mais dont l'expérience est encore un peu faible. Miyabi arrivera à le convaincre de ses dernières réticences pour lui faire découvrir le goût du vin.

Quelques petites précisions

Michel Dovaz spécialiste émérite en matière de vin a préfacé l'édition du premier tome chez Glénat. Il y célèbre l'avènement des « mangavino » (NDLR : Les manga sur le vin). Aujourd'hui, devenir connaisseur en vin demande beaucoup d'étude et de travail. Il salut donc cette initiative qui permet d'ouvrir une porte dérobée pour "entrer dans le monde du vin subrepticement et de tout savoir de cet univers fascinant, tel un detective sans pédanteries sans lourdeur, sans fausses notes".

Et surtout de laisser de côté le laborieux pour ne se concentrer que sur le plaisir. Et finalement, qu'est-ce que le vin sinon le plaisir ?

Des répercussions inattendues9782723464802-G.jpg

Le manga a eu tellement de succès que les ventes de vins ont explosé en Asie. Le Courrier international avance le chiffre de +20 %. C'est en Corée du Sud qu'il fit le plus d'émules. Myong Joo Im, correspondante du BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne) à Séoul explique que les Coréens « vont dans les bars à vin avec le manga sous le bras, et demandent à déguster tel ou tel vin qui y est présenté ».

Et après la lecture du tome 1, on comprend cet engouement. Le personnage principal étant un néophyte persuadé qu'il n'aime pas le vin, on s'identifie facilement à lui, et on profite des explications sur les vins. Le grand tour de force des auteurs est d'avoir rendu ces explications vivantes et attractives.

De plus les descriptions de l'odeur et du goût des vins sont si imagées, subtiles et font preuve d'une telle culture, que l'on a envie de courir très vite chez son caviste préféré pour les (re)découvrir, et comparer son propre avis avec celui de l'auteur.

9782723463409-G.jpgUn manga qui se savoure et se déguste

L'objet est à la mesure de son sujet. Le premier contact avec le manga est bien sûr sa couverture. Un touché doux très agréable. Le personnage principal, Kanzaki Shizuku, y est représenté avec une bouteille de Romanée-Conti 2004 en relief.

Le lettrage sur la couverture et dans le manga en lui-même est raffiné. Les planches de Shu Okimoto sont un régal pour les yeux, tout y est à sa place, et même les trames sont utilisées avec beaucoup d'art et de justesse.

Les Bonus

Enfin, vous pourrez trouver dans les dernières pages un petit manuel qui vous en apprendra plus sur le vin. Et un petit guide mis au point par les auteurs Tadashi Agi (disons « les » parce que Tadashi Agi est un pseudo sous lequel se cachent un frère et une soeur, Shin et Yuko Kibayashi) pour trouver le meilleur rapport qualité-prix en Bourgogne et en Bordeaux.I2-2.jpg

Toujours dans les petits plus une carte illustrée par une image des Gouttes de Dieu vous sera offerte avec le manga.

Bref, ce manga devrait ravir autant les amateurs de bonnes histoires que les passionnés par le vin. Si vous désirez rentrer dans l'univers vinicole en gardant toujours présente la notion de plaisir, si vous désirez prendre du plaisir en redécouvrant les vins qui ravissent, il vous est fortement conseillé de saisir ce titre au verre.

Les Gouttes de Dieu est un très beau manga, tant au niveau de l'objet en lui-même, que de l'histoire qui est prenante et bien ficelée, ou que des dessins qui sont superbes. Et cerise sur le gâteau c'est très instructif, même pour un Bordelais qui connaît ses classiques ...

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Disponible dans toutes les bonnes librairies, les revendeurs spécialisés en manga et les grands magasins ...

Disponible aussi en ligne sur le site de Glenat : Tome1 - Tome2 - Tome3 - Tome4 - Tome5 - Tome6 (à paraître le 24/02/09) 

*** *** Article réalisé avec l'appui d'autres sites web *** ***

 

08 janvier 2009

Menu du Trimestre

RESTAURANT "LA GRANDE CEINTURE"

 

Propriétaires : SARKOZY – BERTRAND - DARCOS

 

 

MENU DU TRIMESTRE

 

 

Impôts Salés à la Sauce Trader

Soupe de Juges

Salade de Dimanches Fumés

***

 

Assiette de Promesses Soufflées

Concentrations Télévisées

Vache à Lait Braisée au Lycée Ridiculisé

Libertés Grillées

Petits Salaires en Papillotes

***

 

Salade de Baratin, Sauce Langue de Bois

Tartines de Bétises aux Inepties

Plateau de Chômage

***

 

Flambée de Prix

Prêts Interdits

Gelée de Crédits

 

***

 

Vins au choix

(servi au verre car rique d'indigestion si servi en bouteille)

 *

Château Sarko 2007-2009

(ce dernier crû de rouge, très léger, manque un peu d'oseille et de naturel)

 

Château Dieudonné 2008

(une vraie piquette blanche que l'on ressort pour l'occasion)

 

Jardin Lagarde 2007-2009

(la cuvée spéciale "Talent de prédiction en économie et en pouvoir d'achat")

 

***

 

TVA en sus, et elle sera pas allégée celle-là !!!

 

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07 janvier 2009

Galette des rois à la frangipane

Galette des rois à la frangipane

Galette des rois 4.jpgPréparation : 20 min

 

Cuisson : 30 min

 

Niveau de difficulté : 1/3

 

Coût : 1/3

 

 

 Ingrédients pour 6 personnes

·  800 g de pâte feuilletée

·  100 g de sucre en poudre

·  1 œuf + 1 jaune pour dorer

·  100 g d’amandes en poudre

·  25 g de beurre

·  1 cuillerée à soupe de rhum

Préparation

1. Préparer la crème aux amandes :

    Mélanger œuf, sucre et amandes en poudre.

2. Ajouter le beurre fondu et le rhum,

3. Etaler la pâte feuilletée,

4. La diviser en deux disques : l’un de 26 cm de diamètre et l’autre de 28,

5. Poser avec précaution, pour ne pas le déformer, le plus petit disque sur la plaque du four légèrement humidifiée.

6. Etaler sur ce disque de pâte la crème aux amandes, jusqu’à 2 centimètres du bord,

7. Badigeonner cette bordure au jaune d’oeuf,

8. Mettre une fève dans la crème,

9. Préchauffer le four (thermostat 7 – 210° C),

10. Poser le deuxième disque de pâte sur le premier,

11. Souder les bords en appuyant pour faire adhérer,

12. Etalez le jaune d’œuf sur le dessus pour la faire dorer à la cuisson,

13. Enfourner la galette en plaçant la plaque au 1/3 inférieur du four,

14. Au sortir du four, faire glisser la galette sur une assiette, et servir tiède.

 

 

Remarque : pour dessiner des motifs sur la galette, avant la cuisson, prenez un couteau bien pointu, faire pénétrer la pointe du couteau sur 1 millimètre de profondeur et dessiner / ciselez les motifs sur la galette et le pourtour...

Galette des rois 2.jpgAprès on planque le petit dernier sous le table, on distribue les parts à chacun et on déguste ...

Et que celui qui trouve la fève désigne son roi ou sa reine ...

*** *** ***

La galette se mange très bien accompagnée d'un cidre doux ou bien pour les épicuriens, d'un vin moelleux ou doux de type Savenière, Layon ou "Vendanges Tardives" d'Alsace ...

 

06 janvier 2009

La barre du 7

Origine de la barre du chiffre sept !

Chiffre 7.jpg

Aujourd'hui encore, de nombreuses personnes, en écrivant le chiffre 7, utilisent une barre supplémentaire horizontale au milieu du chiffre.

La plupart des typographies l'ont fait disparaître aujourd'hui.

Mais savez-vous pourquoi  cette barre a survécu  jusqu'à nos jours ?

Il faut remonter bien loin, aux temps bibliques ...

Lorsque Moïse eut gravi le mont Sinaï, et que les 10 commandements lui furent dictés, il redescendit vers son peuple et leur lut, à haute et forte voix, chaque commandement.

Arrivé au septième commandement, il annonça :

"Tu ne commettras point d'adultère et tu ne désireras pas la femme de ton prochain."

Et là ...  de nombreuses voix s'élevèrent parmi le peuple lui criant :

"Barre le sept, barre le sept, barre le sept !!!"

Et voilà l'origine ... de la barre du sept !

 

03 janvier 2009

Bonne Année !!

A vous tous,

Amis de toujours ou amis récents,

Amis du réel ou amis virtuels,

A tous ceux que mon cœur n'a pas oublié ...

 

 

Pour 2009, je vous souhaite des rêves à n'en plus finir.

 

Bougies + mains.gifPour 2009, je vous souhaite de garder grande allumée la grande bougie de votre espérance pour qu'elle puisse à son tour soutenir les bougies malmenées de la paix, de la foi et de l'amour.

 

Pour 2009, je vous souhaite de vous Joie.JPGconserver en bonne santé et en pleine forme physique et morale.

 

Pour 2009, je vous souhaite une année lumineuse et rayonnante, pleine de joies et d'amour, une année douce et heureuse, une année pleine de bonheurs et de réussites en tout genres.

 

Empressez-vous d'aimer.JPGQue 2009 soit pour vous tous une année prospère et généreuse en tout point.

 

Pour 2009, je nous souhaite à tous une année plus humaniste et plus humaine, une année plus démocratique et plus combative.

 

Pour 2009, je nous souhaite une année où nous ne perdront pas de vue nos valeurs et nos convictions, Main tendue.jpgnos idéaux, notre foi et nos espoirs.

 

Pour 2009, je nous souhaite de conserver cette main tendue pour partager et aider, cette envie de partager la parole pour soulager les tristesses, de réussir à redonner un peu de beauté et d'amour à notre monde, à notre département et à nos villes, à notre famille, à nos amis, à nos voisins et voisines, à nos frères et sœurs de ce monde et à nos comptriotes.

 

 

 

Bonne Année 2009 à toutes et tous !

Bonne Année !.jpg

 

Je vous embrasse !

Bisous de chats.jpg

 

 

 

 

 

20 décembre 2008

Blog en pause

Ne vous inquiétez pas ...

Je n'ai pas complètement disparue de la circulation ...

Je reviens bientôt ... Patience !

Blog en pause.gif
@ : image trouvée sur un blog

10 novembre 2008

Prière du Soir : Rentrer chez Dieu

Shalom.jpgA l'origine ce texte est prévu pour rendre hommage à nos morts ou pour fêter nos proches qui nous quittent pour rejoindre la maison de notre Seigneur.

Et je trouve ce texte vraiment beau.

Malgré tout, je trouve aussi  que ce texte est tout autant adapté pour faire office de "déclaration de confiance" ou de "déclaration d'amour" à Dieu.

Avec ce texte, les mots sont là, c'est un témoignage de notre envie de s'en remettre à Dieu.

 

Rentrer chez Dieu

Robert Lebel

 

 

Rentrer chez Dieu ...

Comme on rentre chez soi

 

Au bout de chaque jour,

Au bout de nos voyages,

Et trouver près de Lui

Le repos de son coeur.

 

Apprendre auprès de Lui

Ce que veut dire Aimer ...

Et rallumer ce feu

Qu‘Il est venu répandre.

 

Savoir Lui dire merci,

Et demander pardon,

Et L'embrasser sans crainte

À la face du monde !

 

Chercher dans Son regard

À se perdre sans fin ...

Silence bienheureux

Des gens simples qui se comprennent.

 

Tristesse et joie de l'âme,

Angoisse et espérance,

Passions et inquiétudes ...

Tout, tout passe dans nos yeux.

 

Il sait tout, c'est vrai.

Il voit tout.

Pourtant ...

Il attend que nos cœurs

Se posent dans le Sien.

 

Rentrer chez Dieu ...

Comme on rentre chez soi.

 

Fatigués, consumés,

Mais capables d'aimer.

 

Être là ... Juste être là ...

Laisser tomber les bras ...

Et puis se laisser prendre

Quand Il ouvre les siens.

 

Je T'aime, Dieu,

je T'aime,

Plus loin que tout amour,

plus fort que toute faute.

 

Et je me sais aimé,

Non pas tout seul, non,

Mais bien avec tous ceux et celles

Que Tu m'as confiés.

 

Ils sont là à mes côtés,

Et je Te les apporte :

Qu'ils entrent, eux aussi, auprès de Toi,

Comme on rentre chez soi ...

 

 

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09 novembre 2008

Récréation

Allez , Clap, Clap  C'est la récréation !

08 novembre 2008

J'ai fait un rêve aujourd'hui

I Have a Dream

Martin Luther King

 

_45178085_17d333ae-0c73-4b24-96cf-65b0e17a3c99.jpgIl y a cent ans, un grand américain, qui jette sur nous aujourd'hui son ombre symbolique, a signé la Proclamation d'Émancipation. Cet arrêté d'une importance capitale venait porter lumière, comme un phare d'espoir, aux millions d'esclaves Noirs marqués par les flammes d'une injustice foudroyante, et annonçait l'aube joyeuse qui allait mettre fin à la longue nuit de la captivité.

Mais un siècle plus tard, nous devons faire le constat tragique que les Noirs ne sont pas encore libres.

Un siècle plus tard, la vie des Noirs reste entravée par la ségrégation et enchaînée par la discrimination.

Un siècle plus tard, les Noirs représentent un îlot de pauvreté au milieu d'un vaste océan de prospérité matérielle.

Un siècle plus tard, les Noirs languissent toujours dans les marges de la société américaine, des exilés dans leur propre terre.

Alors nous venons ici aujourd'hui pour dramatiser notre condition effroyable.

Nous venons à la capitale de notre nation pour demander, en quelque sorte, le paiement d'un chèque. Quand les architectes de notre république écrivirent les textes magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d'Indépendance, ils signèrent un billet à l'ordre de chaque américain. C'était la promesse que chacun serait assuré de son droit inaliénable a la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur.

Il est aujourd'hui évident que l'Amérique a manqué à cet engagement quant à ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l'Amérique a passé au peuple Noir un chèque qui revient marqué "sans provisions". Mais nous ne saurons croire que la banque de la Justice a fait faillite. Nous ne saurons croire qu'il n'y a plus suffisamment de provisions dans les grands coffres d'opportunité nationaux. Alors nous venons exiger paiement contre ce chèque, paiement sur demande des richesses de la liberté et de la sécurité que procure la justice. Nous venons également à cet endroit sacré pour rappeler à l'Amérique l'urgence absolue du moment. Ce n'est pas le moment de prendre le luxe de laisser calmer les esprits, ni de nous laisser endormir par une approche gradualiste. Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour prendre le chemin ensoleillé de la justice raciale. Il est temps d'ouvrir les portes de l'opportunité à tous les enfants de Dieu. Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants de l'injustice raciale jusqu'au rocher solide de la fraternité.

Que la nation ne tienne pas compte de l'urgence du moment, qu'elle sous-estime la détermination des Noirs, lui serait fatal. Cet été étouffant du mécontentement légitime des Noirs ne prendra fin qu'à l'arrivée d'une automne vivifiante qui amènera liberté et égalité. L'année 1963 n'est pas une fin, mais un début. Ceux qui veulent croire que les Noirs seront satisfaits seulement de s'exprimer avec force auront un fâcheux réveil si la nation revient aux affaires habituelles comme si de rien n'était. L'Amérique ne connaîtra ni repos ni tranquillité tant que les Noirs ne jouissent pas pleinement de leurs droit civiques. Les orages de la révolte continueront à secouer les fondations de notre pays jusqu'au jour où la lumière de la justice arrivera.

Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, qui est sur le point de franchir le seuil de la justice. En luttant pour prendre notre juste place, nous ne devrons pas nous rendre coupables d'actes injustes. Ne buvons pas de la coupe de l'amertume et de la haine pour assouvir notre soif.

Nous devons toujours conduire notre lutte dans un haut souci de dignité et de la discipline. Nous ne pouvons pas laisser notre protestation créative dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons atteindre ce niveau exalté où nous opposons à la force physique, la force de l'âme. Le militantisme merveilleux qui a pris la communauté noire ne doit pas nous amener à nous méfier de tous les Blancs, puisque beaucoup de nos frères Blancs, on le voit par leur présence ici aujourd'hui, se sont rendus compte que leur destin est lié au nôtre, et que leur liberté dépend étroitement de la nôtre. Nous ne pouvons pas marcher seuls.

Et quand nous marchons, nous devons jurer d'aller toujours de l'avant. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents des droits civiques, "Quand serez-vous satisfaits ?" Nous ne saurons être satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans les motels des routes ni les hôtels des villes. Nous ne saurons être satisfaits tant que les Noirs ne peuvent bouger que d'un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne saurons être satisfaits tant qu'un Noir du Mississippi n'a pas le droit de voter et qu'un Noir à New York ne voit rien pour lequel il peut voter. Non, non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchaînera comme les eaux, et que la rectitude sera comme un fleuve puissant.

Je ne suis pas sans savoir que certains d'entre vous arrivent ici après maintes épreuves et tribulations. Certains d'entre vous viennent directement des cellules étroites de prison. Certains d'entre vous viennent des régions où votre quête pour la liberté vous a laissés meurtris par les orages de la persécution et renversés par le vent de la brutalité policière. Vous êtes les vétérans de la souffrance créative. Persévérez dans l'assurance que la souffrance non-méritée vous portera rédemption.

Retournez au Mississippi, retournez en Alabama, retournez en Géorgie, retournez en Louisiane, retournez dans les ghettos et quartiers pauvres de nos villes du Nord, en sachant que cette situation, d'une manière ou d'une autre, peut être et sera changée. Ne nous complaisons pas dans la vallée de la désespoir.

Je vous dis aujourd'hui, mes amis, que malgré les difficultés et les frustrations du moment, j'ai quand même fais un rêve. C'est un rêve profondément enracinée dans le rêve américain.

J'ai fait un rêve, qu'un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de sa croyance : "Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux."

J'ai fait un rêve, qu'un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.

J'ai fait un rêve, qu'un jour même l'état de Mississippi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.

J'ai fait un rêve, que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère. J'ai fait un rêve aujourd'hui.

J'ai fait un rêve, qu'un jour l'état de l'Alabama, dont le gouverneur actuel parle d'interposition et de nullification, sera transformé en un endroit où des petits enfants noires pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et sœurs.

J'ai fait un rêve aujourd'hui.

J'ai fait un rêve, qu'un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivelée, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.

Ceci est notre espoir. C'est avec cet espoir que je rentre au Sud. Avec cette foi, nous pourrons transformer les discordances de notre nation en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révoltons pour la liberté ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres.

Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Mon pays, c'est de toi, douce patrie de la liberté, c'est de toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pèlerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse."

Et si l'Amérique veut être une grande nation, ceci doit se faire. Alors, que la liberté retentisse des grandes collines du New Hampshire. Que la liberté retentisse des montagnes puissantes de l'état de New York. Que la liberté retentisse des hautes Alleghenies de la Pennsylvanie !

Que la liberté retentisse des Rocheuses enneigées du Colorado !

Que la liberté retentisse des beaux sommets de la Californie !

Mais pas que ça, que la liberté retentisse des Stone Mountains de la Georgie !

Que la liberté retentisse des Lookout Mountains du Tennessee !

Que la liberté retentisse de chaque colline et de chaque taupinière du Mississippi !

Que la liberté retentisse !

Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir, "Enfin libres ! Enfin libres ! Dieu Tout-puissant, merci, nous sommes enfin libres !".

 

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07 novembre 2008

Europe et MoDem

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L'Europe de demain est en marche ...

logoMoDem.jpgLe Mouvement Démocrate sort ses clémentines et ses crayons, réunit ses militants … et prépare ...

SON PROGRAMME POUR LES EUROPEENES de Juin 2009.

L’Europe de demain, c’est avec vous, c’est avec nous, et  c’est surtout avec nous tous et surtout pas sans vous !

Le Mouvement Démocrate a donc mis en place un site internet collaboratif : http://www.democrates-en-europe.eu

Nous sommes tous invités à le visiter, à poster … 268293792.jpgà le faire vivre de toutes nos idées !

Toutes nos idées, toutes nos envies sont les bienvenues, des idées les plus farfelues aux idées les plus sobres … faisons preuves d’audace … postons !

L’europe de demain est en marche … avec nous !

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06 novembre 2008

I have a dream

In 1950's America, the equality of man envisioned by the Declaration if Independence was far from a reality. People of color — blacks, Hispanics, Asians — were discriminated against in many ways, both overt and covert. The 1950's were a turbulent time in America, when racial barriers began to come down due to Supreme Court decisions, like Brown v. Board of Education; and due to an increase in the activism of blacks, fighting for equal rights.

220px-Martin_Luther_King_Jr_NYWTS.jpgMartin Luther King, Jr., a Baptist minister, was a driving force in the push for racial equality in the 1950's and the 1960's. In 1963, King and his staff focused on Birmingham, Alabama. They marched and protested non-violently, raising the ire of local officials who sicced water cannon and police dogs on the marchers, whose ranks included teenagers and children. The bad publicity and break-down of business forced the white leaders of Birmingham to concede to some anti-segregation demands.

Thrust into the national spotlight in Birmingham, where he was arrested and jailed, King helped organize a massive march on Washington, DC, on August 28, 1963. His partners in the March on Washington for Jobs and Freedom included other religious leaders, labor leaders, and black organizers. The assembled masses marched down the Washington Mall from the Washington Monument to the Lincoln Memorial, heard songs from Bob Dylan and Joan Baez, and heard speeches by actor Charlton Heston, NAACP president Roy Wilkins, and future U.S. Representative from Georgia John Lewis.

King's appearance was the last of the event; the closing speech was carried live on major television networks. On the steps of the Lincoln Memorial, King evoked the name of Lincoln in his "I Have a Dream" speech, which is credited with mobilizing supporters of desegregation and prompted the 1964 Civil Rights Act. The next year, King was awarded the Nobel Peace Prize.

The following is the exact text of the spoken speech, transcribed from recordings.

********************************

I have a Dream !

Martin Luther King, Jr.

 delivered 28 August 1963, at the Lincoln Memorial, Washington D.C.

mlkihaveadreamgogo.jpgI am happy to join with you today in what will go down in history as the greatest demonstration for freedom in the history of our nation.

Five score years ago, a great American, in whose symbolic shadow we stand today, signed the Emancipation Proclamation. This momentous decree came as a great beacon light of hope to millions of Negro slaves who had been seared in the flames of withering injustice. It came as a joyous daybreak to end the long night of their captivity.

But one hundred years later, the Negro still is not free.

One hundred years later, the life of the Negro is still sadly crippled by the manacles of segregation and the chains of discrimination.

One hundred years later, the Negro lives on a lonely island of poverty in the midst of a vast ocean of material prosperity.

One hundred years later, the Negro is still languishing in the corners of American society and finds himself an exile in his own land.

So we have come here today to dramatize a shameful condition.

In a sense we have come to our nation's capital to cash a check. When the architects of our republic wrote the magnificent words of the Constitution and the Declaration of Independence, they were signing a promissory note to which every American was to fall heir. This note was a promise that all men, yes, black men as well as white men, would be guaranteed the unalienable rights of life, liberty, and the pursuit of happiness.

It is obvious today that America has defaulted on this promissory note insofar as her citizens of color are concerned. Instead of honoring this sacred obligation, America has given the Negro people a bad check, a check which has come back marked "insufficient funds." But we refuse to believe that the bank of justice is bankrupt. We refuse to believe that there are insufficient funds in the great vaults of opportunity of this nation. So we have come to cash this check — a check that will give us upon demand the riches of freedom and the security of justice. We have also come to this hallowed spot to remind America of the fierce urgency of now. This is no time to engage in the luxury of cooling off or to take the tranquilizing drug of gradualism. Now is the time to make real the promises of democracy. mlkfreeatlast.jpgNow is the time to rise from the dark and desolate valley of segregation to the sunlit path of racial justice. Now is the time to lift our nation from the quick sands of racial injustice to the solid rock of brotherhood. Now is the time to make justice a reality for all of God's children.

It would be fatal for the nation to overlook the urgency of the moment. This sweltering summer of the Negro's legitimate discontent will not pass until there is an invigorating autumn of freedom and equality. Nineteen sixty-three is not an end, but a beginning. Those who hope that the Negro needed to blow off steam and will now be content will have a rude awakening if the nation returns to business as usual. There will be neither rest nor tranquility in America until the Negro is granted his citizenship rights. The whirlwinds of revolt will continue to shake the foundations of our nation until the bright day of justice emerges.

But there is something that I must say to my people who stand on the warm threshold which leads into the palace of justice. In the process of gaining our rightful place we must not be guilty of wrongful deeds. Let us not seek to satisfy our thirst for freedom by drinking from the cup of bitterness and hatred.

We must forever conduct our struggle on the high plane of dignity and discipline. We must not allow our creative protest to degenerate into physical violence. Again and again we must rise to the majestic heights of meeting physical force with soul force. The marvelous new militancy which has engulfed the Negro community must not lead us to a distrust of all white people, for many of our white brothers, as evidenced by their presence here today, have come to realize that their destiny is tied up with our destiny. They have come to realize that their freedom is inextricably bound to our freedom. We cannot walk alone.

300px-View_of_Crowd_at_1963_March_on_Washington.jpgAs we walk, we must make the pledge that we shall always march ahead. We cannot turn back. There are those who are asking the devotees of civil rights, "When will you be satisfied ?" We can never be satisfied as long as the Negro is the victim of the unspeakable horrors of police brutality. We can never be satisfied, as long as our bodies, heavy with the fatigue of travel, cannot gain lodging in the motels of the highways and the hotels of the cities. We cannot be satisfied as long as the Negro's basic mobility is from a smaller ghetto to a larger one. We can never be satisfied as long as our children are stripped of their selfhood and robbed of their dignity by signs stating "For Whites Only". We cannot be satisfied as long as a Negro in Mississippi cannot vote and a Negro in New York believes he has nothing for which to vote. No, no, we are not satisfied, and we will not be satisfied until justice rolls down like waters and righteousness like a mighty stream.

I am not unmindful that some of you have come here out of great trials and tribulations. Some of you have come fresh from narrow jail cells. Some of you have come from areas where your quest for freedom left you battered by the storms of persecution and staggered by the winds of police brutality. You have been the veterans of creative suffering. Continue to work with the faith that unearned suffering is redemptive.

Go back to Mississippi, go back to Alabama, go back to South Carolina, go back to Georgia, go back to Louisiana, go back to the slums and ghettos of our northern cities, knowing that somehow this situation can and will be changed. Let us not wallow in the valley of despair.

I say to you today, my friends, so even though we face the difficulties of today and tomorrow, I still have a dream. It is a dream deeply rooted in the American dream.

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed : "We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal."

I have a dream that one day on the red hills of Georgia the sons of former slaves and the sons of former slave owners will be able to sit down together at the table of brotherhood.

I have a dream that one day even the state of Mississippi, a state sweltering with the heat of injustice, sweltering with the heat of oppression, will be transformed into an oasis of freedom and justice.

I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character.

I have a dream today.

I have a dream that one day, down in Alabama, with its vicious racists, with its governor having his lips dripping with the words of interposition and nullification ; one day right there in Alabama, little black boys and black girls will be able to join hands with little white boys and white girls as sisters and brothers.

I have a dream today.Martin luther king.jpg

I have a dream that one day every valley shall be exalted, every hill and mountain shall be made low, the rough places will be made plain, and the crooked places will be made straight, and the glory of the Lord shall be revealed, and all flesh shall see it together.

This is our hope. This is the faith that I go back to the South with. With this faith we will be able to hew out of the mountain of despair a stone of hope. With this faith we will be able to transform the jangling discords of our nation into a beautiful symphony of brotherhood. With this faith we will be able to work together, to pray together, to struggle together, to go to jail together, to stand up for freedom together, knowing that we will be free one day.

This will be the day when all of God's children will be able to sing with a new meaning, "My country, 'tis of thee, sweet land of liberty, of thee I sing. Land where my fathers died, land of the pilgrim's pride, from every mountainside, let freedom ring."

And if America is to be a great nation this must become true. So let freedom ring from the prodigious hilltops of New Hampshire. Let freedom ring from the mighty mountains of New York. Let freedom ring from the heightening Alleghenies of Pennsylvania !

Let freedom ring from the snowcapped Rockies of Colorado !

Let freedom ring from the curvaceous slopes of California!

But not only that ; let freedom ring from Stone Mountain of Georgia !

Let freedom ring from Lookout Mountain of Tennessee !

Let freedom ring from every hill and molehill of Mississippi. From every mountainside, let freedom ring.

And when this happens, when we allow freedom to ring, when we let it ring from every village and every hamlet, from every state and every city, we will be able to speed up that day when all of God's children, black men and white men, Jews and Gentiles, Protestants and Catholics, will be able to join hands and sing in the words of the old Negro spiritual ! Free at last ! free at last !

Thank God Almighty, we are free at last !"

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03 novembre 2008

Retour sur Bétancourt

"Pour la libération d'Ingrid Bétancourt, la France s'est compromise avec les FARC"

Propos recueillis par Jérôme Bouin (lefigaro.fr)

Le 24 octobre dernier, Ingrid Betancourt a été distinguée en Espagne par le Prix Prince des Asturies de la Concorde 2008. Elle « personnifie tous ceux qui, dans le monde, sont privés de liberté » a indiqué le jury.

INTERVIEW VIDÉO - Jacques Thomet, ancien journaliste de l'AFP à Bogota, tente de faire la lumière sur les coulisses de la libération de l'otage franco-colombienne le 2 juillet 2008. Une affaire pas vraiment glorieuse pour les autorités françaises.

Début 2006, Jacques Thomet publiait un livre sans concession sur l'affaire Betancourt. Sans concession pour les proches de celle qui était encore aux mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) et qui, selon l'auteur, n'avaient de cesse d'accabler le président colombien, coupable à leurs yeux de saper les efforts destinés à la libérer. Sans concession non plus pour la France qui s'est notamment fourvoyée dans une expédition-fiasco en 2003, menée sans même avertir les autorités sud-américaines. Sans concession enfin pour Ingrid Betancourt, icône médiatique en France, beaucoup moins à Bogota, dont les liens privilégiés avec Dominique de Villepin ont contribué à rendre la cause prioritaire aux yeux des Français. Ingrid Betancourt libre, Jacques Thomet, ancien journaliste de l'AFP à Bogota, a souhaité revenir sur ces 6 ans de séquestration. Il tente de faire la lumière sur le rôle respectif de la France, de la Colombie, mais aussi des pays voisins, dans les négociations, les opérations secrètes menées six années durant et qui ont abouti à la libération de l'otage.

LEFIGARO.FR. - Quel a été le rôle de la France dans les négociations multiples menées pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt ?

Jacques THOMET. - La France n'a eu absolument aucun rôle dans cette libération puisque l'opération «Jaque» (mise en échec) a été réalisée par le président Uribe sans en informer au préalable Paris. Au contraire, la France a servi d'appât puisque, la veille de la libération, la présidence colombienne a annoncé que Noël Saez, l'émissaire français auprès des Farc, et son homologue suisse, étaient partis à la rencontre d'Alfonso Cano (chef des Farc depuis la mort de Manuel Marulanda, ndlr). Il s'agissait d'un écran de fumée destiné à cacher l'opération en cours.

Mais la France n'est pas restée les bras croisés pendant ces six années de détention …

Tout ce qu'a fait la France a contribué à braquer le régime colombien, par des initiatives visant à attaquer la position de Bogota. À tel point qu'on croyait, en France, que c'était le régime colombien qui était responsable du drame d'Ingrid Betancourt. Pendant ce temps, la France ne «tapait» pas sur les principaux responsables : les terroristes de la guérilla. Je rappelle d'ailleurs que l'Union européenne a classé les Farc sur la liste des organisations terroristes depuis 2002. On a évoqué en France la seule affaire Betancourt alors que des gens sont aux mains de cette guérilla depuis onze ans.

Peut-on au moins concéder un certain volontarisme à Nicolas Sarkozy ?

Non. Il n'a fait qu'empirer les choses. J'ai été choqué qu'à deux reprises il puisse s'adresser au chef des Farc, en l'appelant ‘Monsieur'. On ne traite pas avec tant d'égards le chef d'un groupe terroriste qui enlève même des enfants. Lors d'une visite au Proche-Orient, Sarkozy avait dit qu'il ne discuterait avec aucun groupe terroriste. Au même moment, des émissaires français tentaient de rencontrer les Farc. Ce double langage est révoltant. Sans compter qu'en demandant des concessions au gouvernement colombien, qui en a déjà fait beaucoup, la France a fait monter la valeur de Betancourt aux yeux des Farc. Rappelons que les intentions de vote en sa faveur étaient de 0,2% quand elle a été enlevée en 2002, à quelques mois de la présidentielle. Elle est ensuite devenue ‘la poule aux œufs d'or'. On sait aujourd'hui, à travers certains courriers de la guérilla, que les Farc n'avaient pas l'intention de la libérer.

Paris a toujours nié avoir versé de l'argent aux Farc pour obtenir la libération de la franco-colombienne. Sur quelle base pouvez-vous aujourd'hui affirmer le contraire ?

Le 1er mars 2008, le bombardement du camp de Raul Reyes, numéro deux de la guérilla, a permis à l'armée de retrouver du matériel informatique. Les 38.000 dossiers mis à jour ont été analysés et validés par Interpol. Dans un d'entre eux, une lettre de Reyes à l'émissaire français Noël Saez, le premier reproche au second d'avoir versé de l'argent, au nom de la France, non aux Farc mais à une autre organisation. De l'argent perdu. Rappelons qu'aucun de ces fichiers n'a été démenti jusqu'à maintenant*.

A travers ce livre, ne risquez vous pas d'être suspecté de militer en faveur d'Alvaro Uribe, le président colombien ?

Non. Notez que je n'ai jamais eu de réponse à mes demandes d'interviews d'Uribe. Au contraire, il ne m'a jamais pardonné d'avoir été interviewer Raul Reyes dans la jungle, alors même qu'il n'y avait plus à cette époque de négociations de paix, et sans demander aucune autorisation. Tout ce que je rappelle sur cette affaire et qui me vaut en France les critiques d'observateurs qui ne connaissent rien à la Colombie, notamment les comités Betancourt, c'est que le régime colombien n'est pas dictatorial. C'est un régime démocratique. Le président a été élu à deux reprises, à chaque fois au premier tour.

La France a évoqué récemment la possibilité d'accueillir un ancien guérillero dont la défection a permis la libération d'un otage. Paris s'est-elle déjà illustrée par des concessions de ce genre ?

Plus d'une dizaine de proches de chefs de la guérilla sont actuellement hébergés en France, notamment en région parisienne, avec le statut de réfugiés politiques. Ils touchent même des subsides de plus de 1000 euros par mois. On en a la preuve à travers les courriers de Reyes.

Mais ces personnes seraient sans doute en danger si elles étaient restées en Colombie …

Oui mais il est déplorable qu'il faille lire les courriers de Raul Reyes pour que cela se sache. Il s'agit d'argent public. Plus grave, je pense qu'il s'agit de concessions faites par la France pour obtenir des contreparties de la guérilla. Seulement cette dernière n'en n'a jamais faite aucune.

La libération de quinze otages dont Ingrid Betancourt le 2 juillet dernier a-t-elle affaibli définitivement les Farc ?

Absolument. Mais cet affaiblissement tient avant tout à la disparition de plusieurs leaders des Farc : Raul Reyes, mais aussi le numéro trois Ivan Rios, et Manuel Marulanda, le fondateur de la guérilla. D'autres se sont rendus ou ont été éliminés. Le chef actuel, Alfonso Cano, se trouve isolé par l'armée au centre du pays. C'est une véritable débandade.

Croyez-vous qu'Ingrid Betancourt ait définitivement renoncé à son rêve de devenir présidente de la Colombie ?

Plus le temps passe, plus elle est discréditée en Colombie. Elle n'a pas participé, trois semaines après sa libération, avec des millions de Colombiens, à une marche contre les prises d'otages. Cela a nui à son image là-bas. Elle se dit menacée, mais tous les députés sont menacés en Colombie. Le plus exposé, n'est-ce pas le président colombien ? Il risque sa peau tous les jours.

* Ces fichiers ont aussi prouvé la bienveillance dont les Farc ont bénéficié de la part des autorités vénézuéliennes et équatoriennes.

Les secrets de l'opération Betancourt, Fayard, 18 euros.