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04 mai 2008

Mariage homo, recalé !

Un homme a été déchu de sa nationalité Française pour avoir épousé aux Pays-Bas, en 2003, un homme, son compagnon depuis 1997.

Frédéric Minvielle, 37 ans, a été déchu de sa nationalité Française, fin 2007. Français né à Lorient, il a eu le tort de tomber amoureux d'un homme et de l'épouser en toute légalité aux Pays-Bas. S’il avait été l’époux d’une Néerlandaise, il aurait eu le droit (à condition d’en faire la demande expresse) de garder sa nationalité d’origine, tout en possédant celle de sa femme. Selon une convention franco-néerlandaise en vigueur depuis 1985, tout ressortissant d'un des deux pays acquérant la nationalité de l'autre pays perd sa nationalité d'origine sauf en cas de mariage et de volonté expresse de conserver sa nationalité initiale.

Mais, marié avec un homme, l’affaire est différente. La France ne reconnait pas les unions homosexuelles (légales en Espagne, au Royaume-Uni ou en Belgique), elle tient le jeune marié pour «célibataire».

«Je me sens comme un criminel», expliquait cette semaine Frédéric Minvielle, joint à Amsterdam, où il vit. Une «décision révoltante, violente et discriminatoire», a réagi Aurélie Filippetti, porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale. Les Verts, ainsi que Jean-Luc Roméro (conseiller régional divers droite) ont eux aussi condamné cette «discrimination».

"Je veux garder ma nationalité, c'est une question de principe. Je suis né Français, à Lorient, toute ma famille est en France. Je me sens rejeté par mon pays mais j'espère que mon cas fera jurisprudence pour changer la loi", avait-il déclaré mercredi à l'AFP. Dans un autre entretien, il se dit "blessé et indigné" par une telle décision. Interrogé sur sa nationalité néerlandaise, il répond qu'il avait "envie de s'intéresser à (sa) terre d'accueil", qui est "un pays moderne, ouvert et tolérant, bien plus en avance que la France sur l'acceptation de l'homosexualité". Dans un autre entretien, Frédéric Minvielle a annoncé qu'il était "prêt à aller jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme", réclamant de la France qu'elle "respecte" son mariage. "Si j'étais resté français, et que je mourais demain, Carl (son mari) ne pourrait même pas organiser mon enterrement en France", a-t-il ajouté. "Je suis prêt à aller jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme, mais j'espère que ça ne sera pas nécessaire", a-t-il dit, précisant que son avocate à Paris, Me Caroline Mécary, engagerait "dès lundi" une procédure judiciaire pour contester cette radiation.

Hier, face au tollé provoqué par l’affaire, le ministère de l’Immigration a fait savoir qu’il avait entamé «un réexamen juridique en diligence» de sa situation. Avant de se dessaisir du dossier. Finalement, les Affaires étrangères ont annoncé que Frédéric Minvielle pourra "s'il le souhaite, demander sa réintégration" en 2009, après une modification de la convention qui lie la France et les Pays-Bas, lorsque la dénonciation par la France des clauses d'une convention franco-néerlandaise sera effective, indique le ministère de l'Immigration.

«C’est plutôt une bonne nouvelle, a réagi hier soir Frédéric Minvielle. Mais ce que je veux, c’est que la France reconnaisse et respecte la loi des Pays-Bas, et donc le mariage entre deux hommes. Je suis catholique, de droite, j’ai voté Sarko, il faut que la droite s’ouvre l’esprit.»

Pourtant, lors du vote du Pacs en 1999, la France était encore parmi les pionniers. En Europe, seuls les pays scandinaves et l’Islande avaient alors instauré ce genre de contrat. Aujourd’hui, les pactes de ce type se sont multipliés et le mariage est ouvert dans plusieurs pays européens sans parler du Canada ou de l’Afrique du Sud. Et les prochains ? L’affaire Minvielle prouve une nouvelle fois que, à l’aune de la présidence européenne, la France est à la traîne.

Nicolas Sarkozy avait sorti le joujou de son chapeau sur le plateau de TF1 en septembre 2006. Il y parlait alors de «la reconnaissance de l’amour homosexuel». Et lançait l’idée «d’un contrat» qu’on pourrait signer en mairie et qui «garantirait l’égalité des droits successoraux, sociaux et fiscaux». Impossible d’aller jusqu’au mariage pour les couples homos, pas envie d’apparaître comme ringard ou complexé sur les questions de société, le candidat avait emprunté une troisième voie, l’idée d’une «union civile».

Depuis, tout est au point mort. On est sans nouvelles d’une des promesses de campagne de Nicolas Sarkozy destinée à satisfaire les militants de l’égalité des droits sans mettre hors d’eux les traditionalistes de sa majorité, attachés au mariage comme une institution, à la famille sur le triptique «papa-maman-bébé». «Aucune décision n’a été prise pour l’instant» confirmait récemment l’Élysée.

Et Nadine Morano, l’actuelle ministre de la Famille, a beau être gay friendly et officiellement favorable à l’adoption par des couples homos, elle a juré en arrivant au ministère qu’elle n’appliquera que la feuille de route présidentielle ...

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Indochine en studio

Un petit billet nocturne pour rappeler à tout ceux que ça interesserait : Indochine est actuellement en studio ! Indochine nous prépare une nouvelle galette ...

Pourvu qu'elle nous arrive rapidement ... En attendant ... Souvenir d'Hanoï !

03 mai 2008

Et s'il avait été condamné à mort ...

Cette semaine, à Dallas, aux Etats-Unis, James Lee Woodard à été libéré de la prison où il croupissait depuis 27 ans.

27 ans pour RIEN. James Lee Woodard était innocent du crime pour lequel cette justice américaine l'a condamné à vie en 1981 (sa petite amie avait été assassinée).

Un faisceau d'indices assez important à l'époque aurait déjà dût l'innocenter, mais la justice américaine a refusé de les étudier. Elle a préféré se baser sur le témoignage de personnes qui se sont rétractés par la suite. Et pourtant, James Lee Woodard avait toujours clamé son innocence, il voulait le prouver, il a demandé à de maintes reprises que soit pratiqué des test ADN, la justice américaine le lui a toujours refusé. Il a fait appel à tout les recours possibles pour prouver son innocence, et certains ont même oser l'accuser d'abuser inutilement  du système !

Ce n'est qu'au début des années 2000, que les choses commencent réellement à changer. Le procureur de Dallas change, c'est dorénavant Craig Watkins, un ancien avocat, qui s'occupe des dossiers judiciaires du district. Et cet homme est un bosseur, un homme de justice à l'intégrité sans bornes. James Lee Woodard lui doit sa liberté. Dès son arrivée aux manettes, Craig Watkins met en place un programme en collaboration avec "Innocence Project" et un groupe d'étudiants en droit. La mission de ce programme est de revoir tous les cas d'inculpation douteux. Dont celui de Jame Lee Woodard. La persévérence des personnes qui vont travailler sur son cas lui permettra enfin de voir sa demande de test ADN acceptée.

Le résultat est clair, tonitruant et sans appel : James Lee Woodard est innocent, il ne peut être ni le violeur ni le meurtrier de son amie.

Aujourd'hui, James Lee Woodard est libre, mais la justice américaine se moquerait-elle encore de lui ? Il aurait le droit de toucher 50.000 dollars par année d'emprisonnement, compensation sur laquelle l'état compte lui prélever ... 43% d'impôt !  Ce n'est pas une blague. Mais il peut aussi refuser cette somme et attaquer la justice américaine pour obtenir des dommages et intérêts, et là, la prime serait sans impôts et s'il se débrouille bien, bien plus élevée.

James Lee Woodard est le 216ème condamné à avoir ainsi été innocenté et libéré grace à un test ADN, et le 18ème dans le seul comté de Dallas.

Parmi ces 216 personnes innocentes, 16 croupissaient dans les couloirs de la mort ...

Propos de Natalie Roetzel, Directrice d'Innocence Project à Dallas : http://www.liberation.fr/actualite/monde/324238.FR.php

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02 mai 2008

Petites résolutions ...

La semaine se finit, une autre va bientôt commencer ... Avant d'aller me coucher ça me trotte dans la tête ...

1) aller me faire couper les cheveux, pour de vrai et vraiment ...

2) arrêter de tout le temps dire "c'est pas grave", surtout si ça l'est ...

3) arrêter de manger n'importe quand et n'importe quoi le soir et la nuit ...

4) faire ma lessive, faire mon repassage ...

5) faire ma vaisselle, faire mon ménage ...

6) lire plus et mieux : des livres et des revues intelligentes notamment

7) réactiver mon réseau professionnel, envoyer des cv pour de vrai ...

8) jeter TOUT ce dont je ne me sers plus depuis des mois et des mois ...

9) me coucher plus tôt pour me lever plus tôt et profiter de ma journée pour de vrai ...

Je vous invite à pas me laisser tomber chez les ermites ... LOL

01 mai 2008

Mensonges xénophobes et liberté de parole

Les témoignages de cette vérité sont accablants, les preuves physiques existent : la seconde guerre mondiale a bien eu lieu avec toutes ses horreurs et tous ses crimes.

Ce n'est ni un mythe, ni un mensonge, Monsieur Le Pen !

Arrêtez de nier la vérité, arrêtez d'insulter les victimes bafouées et humiliées ! Ne tuez pas une seconde fois ces hommes, ces femmes, ces enfants ! Ouvrez les yeux, acceptez l'inacceptable !

Monsieur Le Pen, des millions d'êtres humains ont été torturés, humiliés, tués, assassinés dans des souffrances horribles et inhumaines !

Monsieur Le Pen, ces crimes ont bien eu lieu ! Ces crimes ont été commis par une véritable industrie du crime organisé, ces crimes ont été commis par un système étatique !

Monsieur Le Pen, ces millions d'êtres humains INNOCENTS qui ont été délibérément assassinés, ne sont pas des détails dans l'histoire !

Non, Monsieur Le Pen, en France, la liberté de parole existe ! Ce qui en revanche est interdit, c'est de nier la vérité et d'insulter l'histoire et ses victimes. Ce que vous faîtes ! C'est pourquoi vous serez condamné !

Que nos innocentes victimes reposent en paix !

30 avril 2008

Ce n'était que mon jean

Je tiens à rappeller que au volant sur la route, le respect du code de la route est primordial et la prudence de mise.

A tout ceux qui ne le savent pas, en ville, on roule à 50 km/h maximum ... Et quand il pleut, la prudence est de baisser un peu cette vitesse ... Apparemment cette prudence, certains s'en moquent ...

Pour broder l'image, vous vous souvenez ce matin ? Il pleuvait à ragasse (oups c'est un terme champenois ça !) ou disons plutôt il tombait une pluie torrentielle ... Alors que, bien à l'abri sous mon grand parapluie, je retournais au bureau (je travaille dans une petite rue en parallèle à l'avenue de saxe dans le 3ème) après un passage par la banque, un cinglé en 4X4, est passé à une vitesse hallucinante, tout près du trottoir sur lequel je marchais, et bien sûr, il avait pris garde de rouler dans la plus énorme flaque du caniveau ... Je vous laisse deviner la suite ...

Alors bien sûr, ce n'était peut-être que mon jean qui était trempé, mais ce flambeur en 4X4, m'a intégralement trempé jusqu'aux os de cette flotte crade !

Alors, s'il vous plaît, vous messieurs, vous mesdames, qui êtes bien à l'abri dans vos voitures quand il pleut à ragasse, pensez un peu à nous, les piétons sous nos parapluies ... Baissez votre vitesse, rouler prudemment, écartez-vous un peu des trottoirs ... Merci !

29 avril 2008

Michel Galabru

Hier soir, aux Folies Bergère, Michel Galabru s'est vut remettre le Molière du meilleur comédien 2008 pour son rôle dans "Les Chaussettes - opus 124".

J'en suis fort contente pour lui. Je trouve que c'est l'un des plus grands comédiens de notre époque. Il mériterait même une récompense pour l'ensemble de sa carrière ! N'ayant pas vu cette pièce, je ne pourrais pas en parler.

En revanche, pour tous ceux qui n'ont pas encore vu et dégusté "Le Pion", un film de Christian Gion sortit en 1978, sur une musique de Jean-Michel Caradec, je vous le conseille plus que très fortement. Ce film est une perle de rire et de fou-rires. Ce film est une merveille du début à la fin. C'est MON film culte !

Storyboard :

Pion dans le lycée d’une petite ville de province, Bertrand Barabi (Henri Guybet) écrit secrètement un roman et cette œuvre lui vaudra le prix Goncourt. Mais en attendant, sa légèreté et son anticonformisme lui attire les foudres des uns et des autres, dont le censeur-directeur (Claude Piéplu). Celui-ci va donc faire intervenir l’inspecteur d’académie (Michel Galabru) pour une visite surprise dans l’étude très chahutée de Barabi ...

Mais ..., le complot est surpris par les deux maîtres du chahut organisé, les deux pires (et aussi les plus attachants) garnements de la classe. Benech et Laugier (Mathieu Vermeersch et Stéphane Liévain) organisent la parade. On ne touche pas à Notre Pion, non mais …

http://www.dailymotion.com/relevance/search/galabru%2Ble%...

28 avril 2008

Jusqu'au bout du sordide

Une fois encore, l'Autriche se réveille sous le choc. Moins de deux ans après l'affaire Natasha Kampusch, une nouvelle histoire sordide de séquestration vient nous ébranler.

Celle-ci est est encore plus sordide et plus horrible à mon goût. Le comble de l'horreur.

Un père, oui, un père a séquestré sa propre fille dans une cave exigüe, à l'abri de la lumière et des regards pendant 24 longues, très longues années, en la faisant passer pour disparue volontaire.

Mais l'horreur ne s'arrête pas là ! Pendant toutes ces années, cet homme, ce monstre, la violait régulièrement, et il alla jusqu'à lui faire 7 enfants !! 1 est mort, paix à son âme ; 3 ont été adopté par le "père" incestueux sous couvert d'un outrageux mensonge à toute la société ; et les 3 autres (18, 20 et 5 ans) sont restés cachés, prisonniers, privés de toute lumière naturelle depuis leur naissance, privés de toute éducation, privés du plus simple des droits, celui de vivre normalement ...

Comment un père peut-il se comporter ainsi ? Je suis écoeurée, j'en ai la nausée. Un père est sensé donner de l'amour à ses  enfants, les pousser vers le meilleur d'eux-mêmes ... Comment un père peux-il infliger une telle torture à sa propre fille et à des enfants nés de ce crime de l'inceste ? Ce n'est pas un père, ce n'est pas possible, c'est un monstre.

Puisse-t-il trouver un jour la rédemption et le pardon, que Dieu lui pardonne ses crimes, car moi je ne le pourrais pas, et j'imagine que sa fille non plus plus ne le pourra pas.

Papa, je t'aime pour ce que tu es, pour ce que tu as fait de ta vie, pour ce que tu m'as offert de vivre, et permis de devenir.

23:57 Publié dans Actus | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

27 avril 2008

Nuit Orange du 26/04/08

Hier soir a eu lieu au Café Mode (Lyon Vè), la première Nuit Orange des Jeunes Démocrates du Rhône, sous le nouveau bureau (élu le 29/03/08). Moins d'un mois après l'élection, nous pouvons nous féliciter d'avoir organiser cette soirée.

Il y a eu deux moments majeurs : La lecture théâtrale de textes contemporains par plusieurs adhérents et le quizz de culture Générale.

Raccourci de moitié par rapport à ceux de nos précédentes soirées, ce quizz a vu ses résultats serrés et sujet à contestations. Je suis donc d'avis de remettre le nombre de questions à 30, pour permettre des fourchettes de résultats plus larges, et donc eviter oute contestations.

Cette soirée a été festive, très conviviale, et bien arrosée ... Elle s'est poursuivie jusque tard dans la nuit, et jusqu'au petit jour pour les plus fêtards dont je faisais partie.

La prochaine soirée orange sera vraisemblablement un débat orange, et aura lieu fin mai, sauf contre-ordre le vendredi 30 mai.

Réservez d'ors et déjà votre date. Plus d'infos bientôt sur le site de la fédération : www.jeunesdemorates69.org

26 avril 2008

Du devoir de travailler ensemble

Au sein de l'UMP, du PS, et même au sein du Mouvement Démocrate (qui prône pourtant le travail transpartisan ...), certaines personnes pensent qu'elles ne peuvent et ne doivent travailler qu'uniquement avec des personnes de leur famille et que les personnes de cette famille qui n'adhéreraient pas complètement à leur interprétation des choses seraient à exclure du débat et de cette famille.

Je ne le crois pas, je ne le pense pas, je ne le veux pas.

Partant de cet affligeant constat, je me fait la reflexion suivante : Parce que nos engagements politiques ne seraient pas de la même couleur, nous ne pourrions pas nous parler et réfléchir ensemble avec courtoisie ?

Je ne le crois pas. Ce que je pense, c'est que l'on soit adhérant, militant ou élu, au nom d'un parti ou d'un autre, nous restons des hommes et des femmes debouts avec nos convictions et nos espérances. Et en cela, quelles que soient nos couleurs (PS, UMP, Mouvement Démocrate ou autre), nous devons nous respecter et travailler ensemble pour construire un quotidien plus agréable et plus facile pour TOUS.

Cet affrontement stérile d'un camp contre l'autre, m'insupporte ; cette manie perpetuelle de certains élus de défaire systhématiquement ce que d'autres ont fait avant eux parce que d'un autre parti, m'agace ; cette habitude du rejet systhématique des propositions du parti adverse, m'énèrve. Oui, j'en ai marre que l'on juge les choses et les gens en fonction de leur couleur. Et j'en ai marre aussi que l'on regarde et étudie les faits politiques au travers du prisme du bipartisme. Je voudrais que l'on ouvre les yeux et notre esprit pour regarder les faits pour ce qu'ils sont dans leurs ensemble, en ayant ôté les étiquettes.

Pour ma part, le plus important en politique, c'est QUI l'on est, et ce que l'on fait vraiment sur le terrain pour nos concitoyens.

Et même si certaines personnes pensent que c'est politiquement incorrect de dire et écrire ce qui va suivre, alors qu'elles sont d'accord pour le penser aussi, je me refuserait à la langue de bois et à l'hypocrisie. Je le pense, donc je le dirais. Devoir de franchise.

Ainsi, à titre personnel, je vote pour des idées et j'élis des hommes et des femmes. Je ne veux obéïr à aucun diktat d'un quelconque appareil politique, je ne voterais jamais de manière automatique. Je n'obeïs qu'à ma conscience de femme libre. Mon bulletin dans l'urne est celui qui donne une voix à une personne à qui je fais confiance pour porter quelques unes de mes valeurs, poser des actes en accord avec mes principes, et mettre en place ou poursuivre des projets que je juge aller dans le bon sens pour l'intérêt de la société d'aujourd'hui.

Djebel Amour - Frison Roche - 1978

Un livre magnifique, l'un des plus beaux que j'ai lu depuis des années, et que j'ai trouvé par hasard chez un bouquiniste des quais de Saône.

Paru chez Flammarion en 1978, chez J'ai Lu en 1983 ...

Contrairement à la plupart de tout ces autres romans, là Frison-Roche ne nous fait pas le récit de ses propres voyages dans ces montagnes où il fait froid ...

Dans ce roman il nous raconte une histoire vraie ... celle d'Aurélie Picard. Une histoire vraie et romanesque comme on en lit peu. Un destin extraordinaire, celui de la première femme Blanche et Blonde sur le chemins du Sahara.

En 1870, Aurélie, fille de gendarme, jeune couseuse de province (à Troyes en Champagne Ardenne), va devenir la dame de compagnie de l'épouse d'un ministre français déplacé à Bordeaux, puis tout quitter pour le désert saharien où elle décédera en 1933.

Elle va tout quitter pour l'amour réciproque et indefectible du chériff d'Ain Madhi. Elle deviendra la seule et unique femme de ce prince musulman et polygame. Elle sera LA Reine incontestée et incontestable de la zaouia d'Ain Madhi, dans ce monde si different du sien.

Elle deviendra l'une des leurs.

Elle deviendra Lalla Yamina, ... LA Tidjania.

Bonjour

Ca y est, après avoir pas mal tergiversé, me voilà enfin.

Je vais essayer, sans égotisme, de vous faire part de mes aventures, de mes reflexions, diverses et variées, sur la vie et le monde qui nous entoure aujourd'hui, de mes coups de coeurs (lectures, films, musiques, évenements, ...) et de mes coups de gueules (politique etc)

J'essayerai sans égotisme, d'avoir la critique constructive, de faire des propositions pleines de bon sens, et si je le peux, vous faire sourire.

Orangement vôtre,

Pauline.